Après une dure et longue journée chaude et épuisante, la nuit fraiche et sombre semble tout disposé à nous reposer, mais ce n'est pas pour moi. Il est à peine minuit et les rues regorges de jeunes femmes prêtes à accueillir un prédateur. Recouvert de mon apparence humaine, je déambule dans les rues avec un simple jean et une chemise noire avec le collet détaché. Malgré mon âge, je sais que ça fait toujours de l'effet malgré tout. Le bruit de mes soulier de cuir noir retentisse sur les pavés. Je tourne le coin d'une rue où s'affiche une pancarte lumineuse d'où il est écrit "Le brasseur." J'entre donc dans ce bâtiment en arrangeant les bords de ma chemise. Je veux pouvoir être à mon avantage.

Un bar plus ou moins imposant, mais les gens qui se retrouvent ici ne viennent certainement pas pour noyer leur tristesse. C'est plutôt un endroit où on peut avoir du plaisir. Il se trouve y avoir une piste de danse où est joué des musiques stimulantes. On y voit quelques sofas rougeâtres autour de tables vitrés dans certain coin pour y trouver un peu plus d'intimité. En général, ce sont des jeunes qui s'y retrouvent en groupe. Mis à par le comptoir où l'on peut boire, il y a des tables non loin des endroits intimes et des tables de billard. L'endroit est animé, comme la plupart du temps. Mon regard se promène furtivement l'endroit et j'y trouve ma proie, au comptoir, seule et frêle. Je m'y approche en faisant mine de ne pas m'y intéresser pour seulement prétexter commander. Je commande un verre de wisky puis détourne mon regard vers elle. Elle porte un décolleté blanc où l'on peut apercevoir les plis de son soutien gorge. Elle doit vouloir tenter de charmer la plupart des hommes comme si elle était une trainée.

Après un moment, après m'être assit deux sièges plus loin je m'adresse à elle. Je lui sors mon baratin habituelle, des questions anodines et lorsqu'elle m'en pose aussi, je lui réponds comme n'importe quel homme banal. Je lui fais croire que je suis récemment divorcé et que c'est très dur pour moi. J'affiche même ce petit air d'homme qui a tout perdu, comme abattu. Elle semble être dans la vingtaine, si ferme, si naïve. Ce qui est surtout assez gentille pour m'aider à sortir du bar lorsque je fins d'être saoul après mes six verres de wisky. Je pose alors mon bras autour de ses épaules tout en jetant mon regard vague sur sa jupe courte rosé et ses souliers de danse. Je l'entraine avec moi vert la ruelle, en prétextant vouloir aller vers ma voiture. Elle me prévient de ne pas conduire. Quelle petite fille charmante, si aidante. Un petit rire s'échappe de ma bouche lorsqu'elle me dit qu'il n'y a aucune voiture. Mon rire se transforme alors, devenant plus sombre et inquiétant.

- Ha ha ! Je ne stationne jamais ma voiture, je la traine sur moi !

Elle me dévisage d'un coup, me prenant pour un fou. Si elle savait... Je laisse alors mon symbiote prendre possession de mon corps alors que ma main se referme brutalement sur son épaule pour l'empêcher de fuir. En retrouvant l'apparence de carnage, j'enroule une partie de mon symbiote autour d'elle pour pouvoir la transporter plus efficacement avec moi.

- Surprise ! Le carrosse de madame est avancé, ahah !

Je ris alors aux éclats de ma voix sombre. J'escalade ensuite le mur sans aucun problème pour retrouver le toit. Je ne fais ensuite que passer de toits en toits pour retrouver un endroit sombre et plus à part pour décorer ma victime. Une ruelle très peu fréquenté derrière ce qui semble être un nightclub très bruyants. Ce qui est idéal pour étouffer les cris de la jeune femme, bien que je l'ai déjà bâillonné durant mon escapade sur les toits. Ici, personne ne pourra me voir, à moins qu'un imprudent se perde et me prenne sur le fait, sinon.. je vais pouvoir m'amuser toute la nuit.

Je me sers alors de mon symbiote pour la plaquer contre le mur, étirant ses jambes et ses bras en étoile. Elle semble inquiète et effrayer. Son coeur palpite dans une danse effréné, sa peur la fait pleurer. J'approche alors mon visage du sien, montrant toutes mes dents acérés dans un large rictus, ma langue visqueuse se balader alors sur son visage pour aller lécher ses larmes.

- Humm... Pas aussi bon que le wisky, mais pas mal, salé à point ! héhé. Tu cuisines chérie ? Récemment j'ai appris à préparer un poisson cru, je vais te montrer comment on fait. D'abord on lui retire les écailles, mais... puisque tu n'as pas d'écailles... Je vais plutôt retirer ta chair suante.

Je lui retire alors tous ses vêtements en les déchirant après avoir transformé ma main en une énorme hache. J'ai du l'écorcher à quelques endroits, mais ce n'est pas important. Le mieux reste à suivre. Ce sera seulement lorsque j'entamerai de lui défaire de sa peau humaine et qu'elle affichera son air suppliant, les larmes à flots que ça pourra être réellement amusant, mais elle panique déjà et se débat comme une vraie furie. Je la retiens avec plus de force, je me demande même si je n'en viens pas à couper la circulation de son sang dans ses extrémités. J'en rigole tout de même en lui faisant mon regard séducteur en reprenant ma voix roque et brumé.

- Allons chérie ! Tu sais très bien que ma femme ne viendra pas nous surprendre tout les deux dans ce merveilleux tête-à-tête ! On a la nuit entière juste pour tout les d'eux, il faut en profiter. Je ne voudrais pas le manquer pour tout l'or du monde. Ha ha ha !

Mon rire s'étend encore. Mon coeur commence à palpiter alors. La seule véritée dans mes paroles est que j'ai réellement découvert une vidéo sur internet qui parlait de découper un poisson vivant. J'allais me pratiquer sur elle, elle sera mon poisson vivant. Cette même main qui était précédemment changé en arme devin ensuite une lame aiguisée de cuisine. Un bon couteau pour déchiqueter la chaire fraiche. J'entamais de la découper en commençant par sa somptueuse poitrine. Elle semble tant en être fière, vu comment elle la présente à tous les hommes qui passent. Je commence par le sein droit en le découpant le plus rond possible. Elle souffre, je le vois bien. La souffrance que je peux en lire me fait sourire. Toujours derrière le visage de mon personnage, je lui fis un sourire tendre.

Cette nuit, j'eus envie d'être plus romantique, revêtir mon personnage de très cher mari dévoué en peine d'amour. Je ne l'avais pas fait depuis longtemps, c'était plus amusant qu'il n'y paraissait. J'écorche sa chaire doucement. Je veux prendre tout mon temps, j'étais certain que personne ne pouvait intervenir, mais je n'entendais rien d'autre à par le bruit que provoquait le nightclub. Je ne regardais pas non plus derrière moi, j'étais trop occupé à la défaire de sa chaire. Je l'entendais hurler tout de même et j'espérais que le bâillon puisse couvrir le plus gros de ses cris pour que personne ne vienne. Je ne veux surtout pas être dérangé avant que le jeu ne soit terminé.

J'étais si concentré sur ma proie que je ne voyais rien autour, je ne percevais aucune ombre, ni aucun son. Depuis que j'ai reçu les pouvoir de Carnage, me faire découvrir par les policiers me fait beaucoup moins peur... et en ce qui concerne les autres guignols qui se prennent pour des héros ne me gêne pas. Tout ce qui peut arriver dans ces cas-là, c'est que je change de jeu, dans ce cas-ci, la cuisine contre la danse. Le pire, je n'arrivais pas à me l'imaginer, de toute façon, j'étais trop occupé à retirer la chaire fraiche et suante du corps de cette charmante jeune fille, qui n'hésitait pas à donner de sa personne pour m'aider à approfondir ma technique.

Mais alors que j'arrache délicatement sa chaire, elle se volatilise d'un coup dans les air. Mes yeux s'entrouvrent alors de surprise, ils sont rivé un instant vers ce mur désormais vide de la présence de ma victime avant de les faire voguer vers le ciel. J'aperçois son corps se bercer dans le vide, prisonnière des griffes d'une énorme masse goudronneuse. Je reconnaîtrai cette masse noire entre mille, impossible de l'oublier, c'est lui qui m'avait créé. Une fureur m'inonde d'un coup. J'hurle alors de rage en ouvrant ma mâchoire plus que de raison, mon symbiote dessinant alors les bords de l'ouverture comme des dents acérés.

- Rends la moi ! Tu n'imagines pas ce que j'ai dû faire pour l'attraper !!

De mon corps s'échappait un nombre incalculable de tentacules rouges qui s'excitaient dans tous les sens sous mon impulsivité. J'attends un moment qu'il me la redonne, s'il n'est pas idiot il me la rendra pour que... Je fige alors dès qu'il la jette contre le mur, son cou se craquant avec force sous l'impact. Je m'y dirige sans faire attention. Je m'approche d'elle prudemment pour vérifier son état, mais son coeur a cessé de battre, elle ne criera plus jamais, je n'aurai pas le plaisir de la voir s'éteindre par moi. Je poignarde alors Venom du regard, toujours plus orageux de son geste.

- Très bien, Papa ! C'est toi que je vais découper alors !

Ma voix était plus sombre et grinçante, comme un grondement sourd venant des profondeurs de mes tripes. Je lance dès lors mon plus beau rugissement et sur le coup de l'impulsivité, je bondis sur lui, mes bras devenant de gigantesques haches alors que je m'apprête à lui asséner de puissants coups à répétition dans le but de le découper en rondelle. Les tentacules qui sortent de tous les pores de mon costumes prennent également part à la bataille alors qu'ils cherchent scrupuleusement à immobiliser ma cible pour mieux la découper. Certaines d'entre elles usent d'ailleurs de fourberies en cherchant à immobiliser ses pieds d’abord pour l'empêcher de s'échapper. Je ne cherche même pas à retenir mes coups, je veux qu'il encaisse chacun d'entre eux afin qu'il me demande pardon, afin qu'il implore ma pitié ! .. ou encore qu'il me donne un autre jouet pour se faire pardonner. Mon but premier étant tout de même de lui faire ressentir la douleur.

Plus il parlait, plus j'avais envie de déchiqueter son symbiote en mille morceaux. Ma rage s'accentuait toujours plus, qu'il ait ainsi d'aussi bon réflexes pour esquiver chacun de mes coups n'arrangeait rien. Il parlait trop, il parle toujours trop d'ailleurs ! Je voulais lui couper la langue et la lui faire manger en entier. À défaut de ne pas pouvoir le toucher lui, ce sont les murs et le sol qui en payaient le pris. Des morceaux de briques se séparaient du mur qui recevait toute ma hargne et ma rage. je devenais incontrôlable, pousser par ma soif de sang, je désirais plus que tout l'entendre hurler de douleur. Je grognais férocement pour signaler mon irritation de ne pas pouvoir le faire souffrir comme il le devrait. Et si j'ai réussit à l'érafler de quelques manières que ce soit, je ne m'en suis pas aperçu. J'étais hors de moi et il ne voulais pas s'empêcher de se taire. D'une voix rauque, étouffé par la colère, je répliquais instantanément.

- Ferme ta grande gueule et viens mourir !!!

Je le vis alors perdre de la hauteur en longeant le mur. Je sautais pour le retrouver, les haches au bout de mes mains semblaient avoir doublé de grandeur. C'était peut-être le cas. Avec de plus grosses arme, j'avais probablement plus de chance de le toucher, lui et son hôte.C'est dans cette chute que j'avais effectué pour le rejoindre que j'aperçu une immense toile foncer sur moi. Armé de mes mains trafiqués, je tenta de le découper, mais ce truc gluant s'enroula autour, bloquant les mouvements de mes bras. Je me mis à le secouer et à tirer pour le défaire. Je grognais en cherchant à m'en défaire, j'utilisais alors certaine de mes tentacules qui se formaient autour de mon corps pour la repousser.

- Merde !!! C'est collant ce truc !! De quoi me rendre attachant, hahaha !

Étrangement, on aurait dit que de me concentrer sur le filet avait atténué ma rage même si j'étais toujours furieux qu'il ait tué la victime que je comptais faire souffrir durant des heures avant de mettre moi-même fin à ses jours. J'étais surtout plus concentré à me défaire de sa toile qui n'avait rien de celle de ce cher Spiderman. Me libérer n'était pas impossible, seulement ça me prendrait plus de temps. J'en avais presque oublié ce cher Venom !

- Qu'est-ce que tu me veux ?

Je le fixa avec ma rancune tout en ordonnant à l'une de mes tentacules de foncer sur lui en s'étirant le plus possible. Je voulais attraper son coup et le serrer jusqu'à ce que sa tête tombe.

Je regardais la masse noir se promener sur les murs comme s'il s'agissait d'une véritable araignée rapide et agile, mais pas assez rapide pour échapper à mes yeux qui le suivaient. Je n'étais nullement impressionné par lui, même une petite étincelle d'une quelconque trace d'inquiétude ne venait pas m'effleurer. Il me semblait qu'il cherchait à gagner du temps alors qu'il parlait. Il parlait encore et encore, des mots qui sonnaient de plus en plus ennuyant, des mots qui étaient certainement destinés à venir lui implanter une idée que je n'avais pas envie d'avoir. Avec ses mots il en venait même à vexer ma proie, si elle aurait pu l'entendre bien entendu, et si.. elle aurait pu ressentir autre chose que la peur et la douleur. Pour toute réponse, je me contentais de soupirer sans m'arrêter de me dégluer de ses liens.

Toutes ses paroles commençaient à me fatigué. Pour qui est-ce qu'il me prenait ? Même si je devais l'admettre, il n'avait pas tors quand il disait que j'avais du potentiel, même si je ne l'utilisais que sur des petits plaisirs de la vie. D'un coup, il m'a semblé être moins ennuyant, comme s'il se décidait à faire le clown avec cette expression des plus distrayante lorsque ma tentacule venait de s'agripper bien fermement au bout de chair et d'os qui retenait sa tête à son corps. Pendant qu'il cherchait à s'en défaire, je ne pu m'empêcher de sortir une petite phrase sordide.

- Pardon ? Tu disais ? Ha ha ha ha !

Mon rire se coupa brusquement lorsque je le vis m'arracher une partie de moi, non sans mal. Ce petit tour de passe-passe pour faire disparaître cette partie de moi à travers son costume noir avait quelque chose de répugnant qui se lisait tout de même bien sur mon visage malgré le manque de certain muscle visible d'un visage humain normal. Il s'autorisait presque à demander poliment s'il pouvait le garder alors qu'il l'avait déjà avalé sans pouvoir le récupérer. Je n'avais pas vraiment de réplique en tête, si ce n'était qu'un simple "Mais je t'en pris...." sans réelle conviction.

J'étais sur le point de me défaire de mes liens avant même qu'il vienne reprendre sa toile. Plutôt décevant compte tenu que je comptais le lui envoyer à la figure. Je me contentais plutôt de me décoller du mur et de m'assurer qu'il ne restait rien de cette substance du moi qui aurait tôt fait de me faire un coup fourbe sans prévenir. Je n'en voyais pas, ce qui donnait presque envie de croire les paroles de ce cher Venom. Ce ne sera absolument pas la première fois que nous travaillerons ensemble et ce ne serait probablement pas la dernière. Heureusement, les expériences passés m'avaient semblé assez distrayants pour que je ne me vois pas hésiter à accepter. surtout que tous ces compliments avaient de quoi donner un petit coup de pousse à ma décision. D'autant plus que même s'il venait à me trahir, ce ne serait certainement pas lui qui aurait le dessus sur moi ! Pas seul en tout cas. Tout cela me mettait déjà l'eau à la bouche, si je peux me permettre cette expression.

Je le suivais donc sans hésité en utilisant également mon symbiote en l'étirant et en me balançant de murs en murs à chaque hélant, j'étirais cette parti de moi, mais sans jamais m'en séparer. La liane qui se créait se détachait aussitôt de la surface pour venir me rejoindre, comme elle était attaché à ma propre personne. Nous avions finit par nous arrêté devant une immeuble remplis de jeunes gens. J'ose espéré que son sois-disant "grand projet" ne consistait pas à tuer quelques adolescents. J'avais déjà hâte de découvrir son projet, je ne pensais déjà plus à découper des membres, je voulais savoir quel était ce grand projet auquel je désirais déjà faire parti afin de semer un plus grand désastre encore ! Quand j'avais entendu sa phrase avant qu'on ne s'arrête devant eux, je pensais qu'il me conduirait à un endroit pour m'expliquer plus en profondeur son projet que j’espérais être des plus diabolique. Je fus d'un coup déçu. Je le regarda alors d'un air irrité pour lui signaler qu'il me faisait perdre mon temps.

J'ai déjà oublié la fille que j'avais à peine entamé à dépecé. Je me fiche bien d'une petite tuerie ! Je vois bien que tu veux racheter ta petite intervention sur mon jouet, mais je veux connaître ce.. "grand projet" que tu m'as parlé. Je veux savoir s'il vaut réellement la peine d'y jouer ou non et s'il vaut la peine.... Je veux y jouer au plus vite.

Mon regard s'était changé graduelle d'un mécontentement à un air intrigué pour terminé avec un air des plus fourbes et sadiques, m'imaginant déjà pouvoir saccager la ville en étendant les massacres par milliers à travers le globe et de transformer des milliers d'humains gibiers en une marre de sang coagulant. Cette vision, ô combien sympathique, faisait changer les contours de ma bouche en un large sourire démontrant mes dents pointues et acérées créé par le symbiote rouge.