La journée avait été magnifique. Un beau soleil qui parcourait le ciel alors que les oiseaux mélangeaient leur chant avec celui des moteurs de taxi qui parcourraient la ville de New York. Bref, une journée pour ne pas faire grand-chose si ce n'est profité de l'instant présent. Et c'est exactement ce que Carlee avait décidé de faire, même si le gazouillis de ses cousins à plumes n'avait pas grand-chose à voir là-dedans. Elle avait un rendez-vous avec une jolie jeune demoiselle, Mina Lizander, une jeune femme à l'agilité plus grande que l'accoutumée. Bien qu'elle ne s'était pas encore rencontré, la description du Hood à son sujet fut précise, et à en croire ses dires, elles avaient de véritables atouts qui pourrait faire tourner la tête d'un homme, voir même d'une femme. La Dame Harpie n'en était pas encore là, c'était boulot avant tout, et si ses histoires d'amour se résumaient bien souvent à des soirées sous la couette, avec l'un ou l'autre sexe, parfois les deux, mais ça restait des expériences beaucoup plus rares, elle ne supportait pas mélanger les deux, sauf si les séances de jambes en l'air facilitait le boulot susnommé. Et ce n'est pas en ayant une relation avec sa coéquipière du jour qu'elle volera plus de billet.

Car oui, voilà bien la raison de cette alliance si fortuite, voir même de cette alliance contre nature entre une voleuse ailée et une fille au passé bien sombre. L'une des banques de New York, la plus grande de préférence, et la plus remplie. Peu importe la résistance qu'elle allait offrir, c'était rarement prévu pour arrêter des mutantes - ou autre surhumaines dans certains cas - et Harpie n'avait bien souvent aucun soucis à disparaître face à l'incrédulité des gardiens et l'air terrorisé des clients qui voyaient ainsi leurs économie s'envoler, au sens propre du terme. Et si tout de fois elle ne pouvait pas s'en tirer à s'y bon compte, il lui restait les complices à sacrifier pour la bonne cause, la sienne. Combien ne s'était pas retrouver derrière les barreaux suite à une trahison de la part de Carlee ? Et citer une seule bonne raison pour que Mina, sa complice du jour, ne suivent pas le même chemin, au cas où les choses tourneraient mal ? En vol comme en amour, tous les coups sont permis, c'est bien connu et c'était un dicton qu'elle employait à la lettre. Après tout, d'autres moins scrupuleux l'aurait tout autant fait à sa place si elle n'avait pas toujours un coup d'avance sur eux, chose que le caïd avait bien compris depuis fort longtemps, après des années passées à employer cette mutante au pouvoir mythique.

Les plumes cachés sous son sweet commençait à étouffer de ne pouvoir être plus libre, et, comme pour les soulager, Carlee se passait souvent les mains sur ses bras, caressant par-dessus le tissu ses attributs de volatiles. Cela donnait l'impression, malgré la chaleur qui régnait, et qui ne prévoyait pas de porter des vêtements à longues manches, qu'elle était prise de frisson. C'était un peu le cas, sauf que les frissons étaient la résultante de la friction du tissu et de ses plumes. Elles n'en avaient plus pour longtemps à souffrir avant de pouvoir de nouveau respirer à l'air libre. Carlee détestait devoir ainsi se cacher, mais c'était le prix à payer pour sa libération, car elle ne croyait pas vraiment en l'amnistie proposée et promise par l'homme en armure rouge et or, que du contraire. Elle tourna dans les rues en direction de la banque choisie par les deux filles, évitant le plus possible les contacts avec la foule, chose qu'elle ne supportait pas. Le contact physique avec des gens pressés comme on en croise lors des escapades dans les rues de la grosse pomme avait tendance à lui tirer les plumes à la moindre accroche. Si vous avez déjà vécu une épilation, imaginé une douleur encore plus grande, comme si on cherchait à vous arracher un morceau de peau en tirant dessus comme un bourrin.

Au détour d'une rue, elle préféra s'engouffrer dans une ruelle déserte, à l'abri des regards indiscrets. Elle n'était plus très loin, ni de la banque, ni du point de rendez-vous avec Mina. Alors au diable la discrétion, elle en avait assez du plancher des vaches, elle voulait se retrouver dans son élément. Elle bondit en direction de l'échelle de secours accroché à l'un des bâtiments, accrochant directement l'échelon se trouvant à la moitié de cette dernière. Elle grimpa en vitesse pour atteindre le première étage, puis ensuite gravir quatre à quatre les escaliers, produisant un bruit métallique qui dérangea visiblement quelques habitants de l'immeuble, qui passèrent leur tête pour voir ce qui se passait, et ne pouvait apercevoir bien souvent que la silhouette lointaine de la voleuse, dont l'agilité lui permettait d'être déjà un étage plus haut. Arrivé au sommet de ce dernier, elle ôta ses habits, pas tous, que les pervers se rasseyent, juste ceux de sa couverture pour ne plus laisser paraitre que son costume officiel d'Harpie. Elle s'étira, ses plumes profitant de l'occasion pour en faire de même, de telle manière qu'on aurait pu croire à un paon qui faisait la roue devant sa belle. Elle prit alors son envol vers le point de rendez-vous.

"Je présume que vous voilà."

Elle n'avait pas eu besoin d'énormément de temps avant de trouver la personne de son rendez-vous. Hood avait bien décrit la demoiselle, voir, il avait été en dessous de la vérité lorsqu'il avait parlé du charme, restait à savoir si le reste de sa réputation avait également été en deçà de la vérité. Véritablement une fille charmante. Carlee s'était "posée", c'est le cas de le dire, sur un des containers de la ruelle où les deux compères avaient à présent pris place, les jambes accroupies et les mains placées entre ses cuisses pour le permettre un meilleur appui. Cette position lui donnait bien souvent l'apparence d'un charognard attendant de dévorer une proie facile, la description n'était pas tellement fausse, si on considérait ce qui brille comme tels. Après les présentations d'usage, Carlee se retourna vers la banque visible depuis le coin de la ruelle, observant les lieux et imaginant la meilleure approche possible, bien qu'elle ne connaisse pas les méthodes de la dame en cuir qui l'accompagnait.

"Etes-vous prête ?" la questionna-t-elle en tournant son visage vers elle.

Carlee regardait la foule qui s'amassait devant elles. Il y avait là d'innombrables voitures de police qui semblait vouloir bloquer toutes les issues. Pour le moment, il n'y avait pas encore d'appui aérien, le seul réel souci que dame Harpie pouvait réellement craindre. Mais il arrivait bien trop tôt à son goût, le coffre n'étant pas encore vidé de son précieux butin. Carlee savait quand prendre la fuite et que les choses devenaient bien trop chaudes pour ses plumes mais elle refusait de partir les mains vides. Elle regarda Chaos qui venait d'arriver avec le directeur, qui semblait plus apeuré qu'autre chose de voir le spectacle dans son établissement. Elle croisa les bras sous sa poitrine avec un air songeur sur la suite des opérations. Ils avaient des otages, ce qui leur laissait un peu de temps avant que les forces de l'ordre ne tente quoi que ce soit pour forcer l'entrée, mais ce n'était qu'une question de minutes, quelques heures tout au plus. Un des policiers sorti un mégaphone, planqué derrière sa portière ouverte et commença à lancer le discours habituel. La voleuse se détourna de la porte en mimant les paroles du policier au fur et à mesure qu'il les disait, afin de prouver qu'elle avait appris la comptine depuis le temps. Elle n'avait aucune autre recommandation à part ce qu'il y avait dans le coffre, et pour ce qui était de l'avion avec le plein pour s'enfuir aux caraïbes, il allait sans dire qu'elle n'en avait pas besoin. Oui, pour le moment, Mina ne faisait pas encore partie d'un "nous" pour ce qui était de la fuite.

"Pour le moment, on s'en tient au plan." Lança-t-elle comme seul réponse à sa partenaire de crime, avec un ton bien trop décontracté pour la situation actuelle. Elle attrapa le directeur de la banque par le col et le rapprocha de son visage, un sourire malicieux sur ses lèvres. En règle générale, c'était le moment où les proies de dame Harpie se plongeait dans ses atouts féminins avant de tomber sous son charme et devenir de véritable pantin, mais avec celui-ci, l'affaire était tout autre. Le sang de son gardien qui se répandait sur le sol ne permettait pas à un tel stratagème de fonctionner. Il fallait donc utiliser une manière un peu plus forte qu'à l'accoutumée. "Monsieur le directeur." Commença-t-elle en sortant la carte magnétique qu'elle gardait avec elle. "Comme vous pouvez le constater, j'ai tout ce qu'il me faut pour accéder au coffre, alors vous allez bien gentiment m'accompagner dans la salle au sous-sol et ouvrir la porte, d'avance merci." Le directeur ne put ouvrir sortir de mot alors qu'il ouvrait frénétiquement la bouche pour parler. La voleuse prit ça pour un oui et, descendant sa main sur la cravate du directeur pour tenir sa proie comme un chien en laisse, se tourna vers Chaos une nouvelle fois. "Ne t'inquiète pas pour eux, ils ne bougeront pas tant qu'on a des otages. Je vais chercher le butin avec notre nouvel ami. S'ils bougent le petit doigt dans notre direction, vient me le dire." Elle eu à peine le temps de terminer sa phrase que le téléphone sonna. Carlee se tourna dans la direction de l'appareil en arquant un sourcil. "Tiens, ils sont de plus en plus rapide, ma parole." Elle lança alors le directeur dans les bras de Mina, des fois qu'il lui viendrait l'envie de s'enfuir et saisi le combiné pour l'apporter à son oreille.

"Allo ?"
"Allo ? Ici l'inspecteur Mahoney, de la police de New York, je voudrais parler à la personne responsable."
"Vous l'avez à l'appareil." Dit-elle en lançant un regard amusé à sa complice.
"Est-ce que les otages se portent bien ? Avez-vous des revendications ?"
"Nous avons les otages bien en main, ne vous inquiétez pas." Elle fit un signe à Chaos pour que cette dernière apporte le directeur à la porte afin que les policiers puissent le voir. "Et pour ce qui est des revendications, je vous conseillerais juste de faire machine arrière et d'aller apprécier vos Donuts. Vous avez une minute."

Le policier voulu rétorquer quelques choses mais elle ne lui en laissa pas le temps, raccrochant le téléphone avant de l'arracher violement et de le balancer sur le mur afin qu'il ne puisse plus servir à grand-chose. Ils allaient à présent être livrés uniquement à ce que les voleuses voulaient bien leur montrer, et on pouvait facilement manipuler l'esprit humain. Elle regarda sa montre pour calculer la minute qu'elle avait donnée comme ultimatum, laissant Mina dans une certaine expectative. Elle balançait la tête de gauche à droite au rythme des secondes qui s'écoulaient jusqu'à arriver au moment le plus propice. "Est-ce qu'ils ont l'air de vouloir partir ?" fini-t-elle par dire alors qu'il ne restait plus qu'une vingtaine de secondes. Bien entendu, ils n'avaient pas l'intention de bouger et était restés campés sur leur position. Carlee s'approcha alors de la porte, en croisant le regard du directeur apeuré, ne sachant pas trop à quoi s'attendre de ces deux folles. "Dans ce cas, c'est l'heure du spectacle." S'exprima-t-elle en le regardant mais à l'attention générale, comme pour renforcer la panique qui s'installait petit à petit dans la pièce.

Elle sorti de l'établissement, lentement, en levant les mains en l'air. Directement, un bruit assourdissant d'arme se mettant en joue retenti dans la rue devant elle. Un homme, toujours caché derrière sa portière, tenait encore le mégaphone et demanda à Harpie de ne pas bouger pendant que deux autres agents s'approchaient doucement, les mains bien en évidence. Elle remarqua alors un hélicoptère d'une chaîne de télé bien connue alors dans les cieux qui filmait sans doute la scène avec les commentaires d'une journaliste en arrière plan. Lorsque les deux policiers furent à une distance assez respectable pour identifier les grimaces de Carlee, le visage de cette dernière se fendit d'un sourire une fois encore avant de prendre une profonde inspiration. Il fallait mieux pour les autres qu'ils se bougent les oreilles au plus vite. Le cri sorti de sa bouche avec une intensité telle que les deux agents les plus proches volèrent en arrière avant de retomber lourdement sur le sol. Les pare-brises éclataient les uns après les autres alors qu'elle continuait à pousser son cri durant plusieurs secondes. Les policiers avaient à présent tous leurs mains sur leurs oreilles pour atténuer la douleur et certains commençaient malgré tout à saigner de ces dernières. Les sirènes éclatèrent aussi et leur musique mourut ainsi que le spectacle de lumière qu'elles pouvaient offrir. Le barrage de voiture et d'agents n'était à présent plus qu'un champ de ruine et les différentes personnes présentes peinait à se relever. Elle offrit un petit signe de tête en direction de la caméra qui avait capturé la scène avant de rentrer à nouveau dans la banque. Elle saisit une nouvelle fois le directeur et adressa la parole à Chaos. "Tu vois, il n'y avait pas à s'inquiéter." Ils savaient à présent qu'ils n'avaient pas affaire à de simple humaines mais bien des mutantes ou autres créatures munie de pouvoirs. Elle se dirigea alors vers le couloir menant à la salle des coffres sont nouveau toutou l'accompagnant contre son grè.

C'était une journée comme une autre au sein de la maison Blodwyn. Le mari était encore parti travailler sur ses jeux vidéo pendant que sa compagne était rentrée plus tôt à la maison avant d'aller chercher sa petite fleur à l'école. Elle en profitait pour faire un peu de rangement dans le bordel environnant qui appartenait tantôt à Iris, tantôt à son père de qui elle tenait. L'australienne mère de famille n'était pas pour autant une maniaque, il suffisait de voir l'état de sa cuisine une fois qu'elle avait fini de se mettre derrière les fourneaux mais il fallait une fois de temps à autres faire un peu de rangement. Tout machinalement, elle alluma la télé, n'étant pas une grande fane de cet instrument du foyer moderne, elle aimait cependant avoir un fond sonore pendant le grand nettoyage de printemps. L'émission qui passait n'était autre qu'une de ces fameuses émissions de cuisine qui vantait les mérites des produits qu'elle utilisait avec des acteurs faussement convainquant. Il était d'ailleurs rare qu'elle trouve une recette à son goût dans ce genre d'émission. Elle commença par attaquer la cuisine ou la petite s'était amusée la veille à colorier sur la table de la pièce et, la fatigue aidant, avait laissé tout en plan avant d'aller se coucher. Elle continua, une fois les pastels remises dans leur boîte, par le salon où traînaient les divers magazines, posés comme ils tombaient, de Joshua. Elle reprit la masse de livres et reforma une pile des plus convenables. C'est à ce moment que le programme culinaire s'interrompit pour un flash spécial. Genesis arrêta toutes ses activités pour se poser sur la table basse qu'elle était en train de ranger.

Les images, prisent d'hélicoptère, montrait l'une des banques de New York prisent d'assaut par des voleurs. Si une personne normale se contenterait de regarder les nouvelles sans sourciller d'un regard comme s'il suivait son soap préféré, il n'en était rien pour madame Blodwyn. Elle avait les capacités d'intervenir, elle en avait même peut-être le devoir. Elle avait raccroché son costume et le nom de Miroir pour s'occuper pleinement de sa vie de famille et surtout de ne pas risque d'apporter le danger sous son toit. Son mari avait beau être courageux, il y avait là des hommes aux pouvoirs si puissant qu'un simple humain ne pourrait pas leur faire face. Une boule se noua dans son ventre. Elle regarda l'heure sur la grande horloge qui surplombait la pièce, partagée entre son devoir de mère et son besoin de sauver le monde. Quel exemple serait-elle pour sa fille si elle ne faisait pas ce qui est juste. Elle se releva et se dirigea vers l'étagère ou sa collection de bille trônaient majestueusement. C'était l'excuse qu'elle avait trouvé pour expliquer à Joshua ces petites billes de toutes les matières et, régulièrement, lors de ses voyages, il lui en rapportait pour agrandir sa collection. Elle ouvrit le tiroir qui se trouvait en dessous et fouilla un peu pour trouver un petit sac qui lui servait à l'époque. Rapidement, elle fit glisser toutes les billes dans le sac et sorti de la maison, son butin en main. Elle plongea dans sa voiture et démarra en direction de la banque qui se faisait attaquer. En chemin, elle n'arrêtait pas de penser à la jeune Iris et au danger qu'elle allait prendre dans les minutes à venir.

Elle gara la voiture à quelques rues de la banque, ces dernières étant bouchées par les forces de l'ordre. Elle saisi son petit sac et fit le tour du quartier jusqu'à trouver une petite ruelle non gardée qui la rapprocherait de son but. A chacun de ses pas, elle faisait attention à gauche ou à droite de se faire repérer par un badaud ou l'autre, voir par l'un des super-héros travaillant pour le gouvernement. Finalement, elle arriva à proximité de la banque, voyant l'amas de voiture qui se trouvait là, près à faire l'usage de la force. Cachée dans la pénombre de sa ruelle, elle observait la scène à l'insu des policiers. Elle ouvrit son sac et regarda à l'intérieur les matières qui était à sa disposition. "Excusez moi, mademoiselle, vous ne pouvez pas être là." Détournant ainsi son attention de la scène de crime, elle se laissa surprendre par un des agents présent. Elle eu juste le temps de courir se mettre à l'abri pour changer sa peau en fer, devenant méconnaissable aux yeux de tous et surtout montrant ses pouvoirs à la personne qui l'interpellait. "Ne bougez plus." Lança l'homme en mettant la main sur son arme, sans la dégainer pour autant. "Ne vous inquiétez pas, je suis de votre côté. Conduisez-moi à la personne en charge et je ferrais tout mon possible pour vous aider" L'agent réfléchit un instant puis baissa sa garde. Avec les temps qui courraient, on ne savait plus réellement si nous avions affaire à un héros ou un vilain mais visiblement, il préférait ne pas prendre le risque d'une mauvaise décision et laisser le choix à son supérieur. Il escorta Miroir à l'inspecteur en charge, se présentant à lui sous cet alias qui n'avait plus été utilisé depuis fort longtemps. Il se nommait Mahoney et venait d'entrer en contact avec les voleuses, car il s'agissait de femmes, il y avait un peu moins d'une minute.

Genesis regarda en direction de la banque, juste à temps pour voir l'une des voleuses sortir les mains en l'air. Ca lui semblait trop facile pour être réel. L'inspecteur fit signe à deux agents de s'approcher d'elle pour lui mettre les menottes. Il ne fallu pas plus de quelques instant pour que la personne qui semblait se rendre pousse un cri qui brisa le verre avoisinant, faisant éclater pare-brises et sirènes à la suite. Les agents tombaient un à un sur le sol en se bouchant les oreilles mais, grâce à sa carapace de métal, elle semblait ne pas souffrir de ce mal. Les vitres autour d'elle se fendirent avant de voler en éclat se dirigeant vers l'inspecteur Mahoney et elle-même. Miroir protégea de son corps l'agent, ruinant par la même occasion son tailleur qui se coupait de toute part. Puis le bruit s'arrêta. L'héroïne fraichement de retour observa les quelques policiers autour d'elle avant de constater qu'ils n'avaient rien de bien grave. Elle se releva alors, bien décidée à en découdre avec cette fille à la voix destructrice et les autres personnes l'entourant. Son petit sac accroché à sa ceinture, elle s'avança alors vers la banque.