Le plus important, c'est de savoir d'où l'on vient.
___song
Né un 20 mars sous le soleil argentin, Gabriel Izaguirre est né de l’union de Quetzali, une guatémaltèque et Ruben, un homme du cru comme on dit, puisqu’il était originaire de Buenos Aires tout comme le devint son fils aîné. Ils avaient beau ne pas avoir énormément d’argent, ils l’accueillirent dans leur unique chambre avec grande joie. La Boca, leur quartier de résidence, réputé pour être l’un des plus pauvres de la ville, berça son enfance jusqu’à l’âge de quatorze ans. Ses premières années de scolarité débutèrent seulement à ses cinq ans, n’ayant pas les fonds suffisants, ses parents n’ont pu le placer qu’à cet âge reculé. Ce qui ne l’affecta pas particulièrement puisqu’il se montrait déjà très doué rien qu’à l’apprentissage donné par ses géniteurs. Il se montra brillant durant les quelques années où il fréquenta l’école de son quartier.
C’est avant sa première année qu’une nouvelle allait bouleverser le cours de son existence. Quetza’ était enceinte d’un second enfant. Gabriel était comme sur un nuage, mais gardait cette petite anxiété : allait-ce être une fille ou un garçon ? Il aurait préféré que ce soit un garçon pour pouvoir jouer avec lui, ou une fille pour la protéger des autres garçons. Neuf mois plus tard naquit le cadet de la famille Izaguirre, Joachim. La déflagration de bonheur que reçut Gaby à ce moment là était d’une rare intensité.
Avec quatre ans de différence d’âge, les deux frères avaient réussis à se forger un lien infrangible. Comme dans la plupart des familles défavorisées, les enfants s’amusaient plus à l’extérieur plutôt que de s’intéresser à la culture à laquelle ils n’avaient évidemment pas accès. Gabriel emmenait son frère sur des terrains parfois fort dangereux. La nuit, comme de jour, ils trainaient en bandes. Quelques années plus tard il substitua le skate par la danse de rue et les joints, puis ensuite par la moto et les courses de rue illégales entre bandes diverses. Ils n’étaient pas au Mexique et les gangs ne se faisaient pas la guerre, ils s’éclataient entre eux tout simplement. À onze ans, il n’avait rien de l’homme d’aujourd’hui. Gabriel était de la racaille, armé d’une batte de baseball, il aimait frapper sur tout ce qui ne voulait pas s’agenouiller. Et il influençait son petit frère par la même occasion.
Un jour, lorsqu’ils avaient fini de bâcler leurs devoirs pour aller s’amuser à l’extérieur, le cadet eut une idée rayonnante. Voler une motocross que possédait l’un des rivaux de son grand frère. Il finit par accepter malgré les risques et s’attela à un plan faramineux, qu’ils mirent en pratique dès la nuit tombée. L’heure de gloire finit par arriver et il démarra le moteur enroué de l’engin. Joachim accroché à lui, ils partirent à toute vitesse pour rejoindre la route principale et retrouver leur petit appartement miteux. Sauf qu’ils n’allaient pas pouvoir profiter longtemps de cette victoire…une camionnette descendit la rue à une vitesse fulgurante et percuta l’arrière de la moto de plein fouet. Gabriel perdit le contrôle. Il sentit la poigne de son frère disparaître, il avait sûrement dû glisser. Tout deux sur le bitume parsemé de morceaux de verres, l’aîné comme le cadet restèrent dans l’inconscience pendant que le conducteur appelait les secours.
Nous nous retrouvons donc quelques heures plus tard, à la Clinica Del Sol, hôpital de la capitale argentine. Les deux garçons sont dans la même pièce, l’un a déjà ouvert ses yeux tandis que l’autre est toujours dans un état comateux. Gabriel est le seul éveillé et fixe avec inquiétude le lit de son frère. On lui expliqua la situation, qu’ils avaient subi tous les deux un choc après cet accident. Les questions pleuvaient, mais ce n’était pas des réponses qu’ils eurent, seulement un torrent de larmes qui était tranché par des lamentations. Gabriel se « haïssait », « n’aurait jamais dû ». Ceci était pourtant fait, il était trop tard. Joachim se réveilla, ce qui fut de là la meilleure nouvelle. Mais il fallait attendre la suite…effectivement, ceci ne l’avait pas laissé sans séquelles. Il avait perdu la motricité de ses deux jambes. Gabriel, encore aujourd’hui, a encore des remords, bien que Joachim soit désormais entre de bonnes mains…
Comme un coup de fouet flamboyant, il s’était calmé. Il ne pouvait plus aller à l’école, les soins pour son frère ayant grignoté une grande partie de leurs revenus. Alors Gabriel restait à la maison pour s’en occuper. Il n’avait aucun fauteuil roulant, ce qui le forçait à le porter à chaque fois pour l’emmener là où il le désirait – ou plutôt là où il avait besoin d’être. La situation financière était une véritable catastrophe, et elle le fut encore plus lorsqu’un de leurs proches, résident au Nouveau-Mexique, décéda prématurément. L’année de ses quatorze ans, parfaitement. Une année à la fois décisive et pleine d’amertume. Ses parents sacrifièrent toutes leurs économies pour ces deux billets. Rejoindre la famille aux Etats-Unis était quelque chose de très important à leurs yeux. Ecoutant la radio, Gabriel eut la révélation. Le vol Buenos Aires – Santa Fe qu’avaient prit leurs parents s’était écrasé entre le Panama et le Costa Rica. Aucun survivant.
Les services sociaux s’emparèrent des deux jeunes enfants, qui furent séparés malgré les coutumes de ces « rapaces ». Sa famille d’accueil, les Donovan, se situait à Mexico tandis que son frère était resté en Argentine. Les soins pour son frère furent fournis – il le lui avait dit par téléphone. Quant à lui, il poursuivit ses études et débuta dans la musique, avec un cuivre tout à fait séduisant : le saxophone. Après trois ans au Mexique, et avant sa dernière année au lycée, ils entamèrent le déménagement en Arizona. Ils durent fabriquer des papiers pour Gabriel, qu’ils durent appeler Caden doublé de leur nom de famille. Pour pouvoir être ensuite naturalisé, ils devaient agir de la sorte. Gabriel avait été enterré en même temps que ses souvenirs d’enfance.
Lui qui se passionnait pour les oiseaux, il put voir de ses propres yeux une réserve avec une cinquantaine d’espèces différentes à quelques kilomètres de Phoenix. Son premier diplôme en poche, il annonça à ses parents adoptifs qu’il allait intégrer l’armée. Ils ne refusèrent pas, bien au contraire, et l’encouragèrent comme des parents l’auraient fait pour leur fils biologique. Ce sont des dures années de labeur qui l’attendaient et il les surmonta avec bravoure, bien que les premières années aient été particulièrement ardues. Ensuite il intégra l’USAFA (United States Air Force Academy) située dans le Colorado pour pouvoir devenir pilote de chasse. Des tests auront été fait plusieurs fois et le révélèrent apte. À vingt-quatre ans, il reçut son diplôme et continua d’exercer…
Après de nombreuses missions dont il sorti souvent décoré, il fut remarqué par une firme aérienne qui l’employa sur le champ. Ainsi le jeune Caden se reconvertit en pilote de ligne comme bon nombre de ses ex collègues à l’armée, mais pas n’importe lequel. Une seule année et encore une évolution puisqu’il devint un pilote privé, prisé par de nombreux hommes dont la puissance était sans doute non comparable à celle de ses réacteurs. Il ne se surprit même pas de son avancée fulgurante dans les échelons hiérarchiques.
C’est à Bordeaux, en France, qu’il eut sans doute un bon nombre de souvenirs d’emmagasinés. Coincé dans cette « petite » ville française, il devait normalement rejoindre un client dans la nuit, à cause de cette météo qui faisait des caprices. Il alla vérifier si les femmes françaises étaient si belles que l’on pouvait le raconter : il se rendit dans un background pour boire un coup. De toute façon, il pleuvait des cordes, et il ne serait pas conseillé de se taper une bouteille d’eau tiède à l’arrivée. Complètement asséché par ses efforts, il se rinça la bouche avec un Manhattan. Contre à toute attente une jeune femme se présenta dans le background, mouillée de la tête aux pieds. Mais ce n’est pas tellement cela qui sembla la déranger. Ils discutèrent jusqu’à ce que sa profession finisse par rentrer dans la conversation. Cette jeune femme, Genesis, était une hôtesse de l’air tout aussi coincée que lui à mauvais port. Il n’était pas tellement coincé pour sa part puisqu’il allait prendre la « route » le soir même. Caden lui proposa galamment de l’emmener sur son appareil pour rejoindre une destination annexe à celle qu’avait prévue la blondinette. Et elle accepta.
Ceci n’était pas si périlleux que ça en avait l’air. À vrai dire, il avait connu pire, notamment lors de la saison des pluies alors qu’il devait atterrir à Karachi. Son copilote préféra néanmoins prendre la route plutôt que de l’accompagner, ce qu’il accepta. Sûr de ses capacités, il était suffisant pour faire voler cet engin en ferraille. Par la même occasion il apprit à son unique passagère quelques petites commandes à laquelle elle se prêta volontiers. Caden ignorait que ces quelques heures allaient bouleverser sa vie, tant sentimentalement que sur les autres plans. Ils durent passer dans un nuage monstrueux. Rien de gravissime, sauf lorsqu’ils en sortirent. La foudre frappa de plein fouet l’appareil, laissant l'un des réacteurs être grignoté par les flammes tandis que le moteur lui-même n'était plus opérationnel. Ils piquèrent malgré tous les efforts du pilote, qui passa en mode manuel. Le principal était d'éviter une chute fatale, car il ne fallait pas se voiler la face, ils allaient s'écraser. Il demanda à l’hôtesse d’aller à l’arrière pour faire une manipulation qui était sensée être bénigne. Seulement, ils furent prit de malchance et un second éclair foudroya l’appareil. C’était fini : l’avion allait s’écraser.
Dans les décombres, il fut le premier à s’être réveillé, une fois de plus. La tête avait traversé la vitre frontale. Caden, en ouvrant les yeux, fut prit de panique. Les flammes l’aveuglaient, tandis que la fumée irritait sa gorge. Et pourtant, en dehors de cela, il n’avait mal nulle part. Il s’extirpa de ses entraves et oublia même la personne qui l’avait accompagné durant le voyage. Avec ce feu, il était tout bonnement incapable d’y voir quelque chose. Et, pensait-il, il n’avait pas d’autres choix que de fuir s’il ne voulait pas y laisser la vie. L’instinct de survie comme on l’appelle. Des souvenirs enfouis s’étaient déroulés devant lui comme un film des années cinquante…il ouvrait les yeux et son frère Joachim n’était plus là.
Ni maman, ni papa…personne. Un miracle ? Il n’y croyait même pas. Ce n’était pas la fin mais seulement un avènement…celui de Shield.
La découverte de son pouvoir le frappa. Il sut comment le fait d’être humain pouvait être frustrant. Posséder de tels dons n’était pas pour tout le monde. Laissé entre de mauvaises mains, il aurait pu faire des dégâts considérables, même si la base du pouvoir est défensif. Croyant malgré lui, Caden pensa d’abord à un miracle. « La foudre divine ». Il tenta de ramasser tous ses souvenirs à la pelle imaginaire pour les trier. Dans ce motel autrichien, où il vécu un bon mois par exemple, il fit le point. Passa pour mort alors qu’il n’en était rien. Étouffé par les remords, il ne pouvait pas penser aux choses bien qu’il avait faites mais à celles qu’il avait échouées. L’accident de Joachim, dont il se sentira coupable toute sa vie. Genesis, à qui il n’a même pas pu porter secours – si elle était en vie…ce qui serait étonnant. Il aurait dû aller lui-même à l’arrière de l’avion, il aurait dû…mais non, il n’arrivait pas à voir le bout du tunnel. Caden se méprisait comme jamais et avait perdu le sourire…mais pas la foi.
Cloîtré dans cette pièce sombre, il arborait une expression morne. Ce qui pouvait lui arriver de mieux était sans doute de s’électrocuter avec la prise électrique reliant la télé au mur. Evidemment cette fichue armure ne lui en donnera pas l’occasion. Aussi étrange que cela puisse paraître son état psychologique sembla avoir subi un « disfonctionnement ». On appelle cela des troubles de la personnalité. Il était excessif dans ses réactions, et était parfois prit de quelques oublis intempestifs. Comme s’il était remplacé l’espace d’un instant. Ce fut le cas lorsqu’il était aller chercher de nouveaux habits pour parfaire sa garde robe…drôle d’idée je le conçois. Mais il n’était pas sorti depuis longtemps de l’hôtel et il ne regardait plus le monde autrement. Il passa aux côtés d’un immeuble en rénovation, chose banale dans une ville aussi prestigieuse que Vienne. Seulement, une dalle énorme glissa de son interstice pour aller s’écraser dix mètres plus bas. Et dix mètres plus bas, il y avait une femme en manteau rouge, qui se trouvait juste devant lui. Caden bondit sur elle pour la protéger, ce qu’il réussit. La pierre se fendit apparentement sur son dos mais il ne sentit rien d’autre qu’un courant d’air. Des applaudissements. Il n’en croyait pas ses yeux. La femme qui se trouvait sous lui était en larmes. Des larmes de peur ou de joie ? Impossible à définir. Lui ne souriait pas. Il était comme marbre. Cette petite brune au manteau rouge la serra dans ses bras plus fort que jamais. Alors là il comprit.
Pourquoi se cacher ? Pourquoi se lamenter ? Ceci ne servait à rien. Il se détruisait à petits feux. C’est ainsi qu’il débuta sa carrière de super-héros, dès la nuit tombée. Masqué bien entendu. Il reprit l’avion pour Paris et revint dans ses anciens bureaux où il faillit tuer son employeur. Façon de parler puisqu’on ne parle que de crise cardiaque, Caden Donovan était mort enterré bien que le corps n’ait pas été retrouvé. Quelques mois avaient suffi pour qu’il se reprenne en main, lui et Shield. Plus il allait mieux, plus Shield faisait des siennes. Comme si lui aussi il l’épaulait, inconsciemment… en parlant de lui il revit, à son plus grand hasard, une femme qui lui avait tapé à l’œil dès la première rencontre. Cela faisait presque un an et ils se retrouvaient. Il se présenta puis lui dévoila son visage, qu’elle reconnut après coup. Ils passèrent la nuit tous les deux. Shield lui proposa de rester plus souvent ensembles pour être plus efficaces, même si cela cachait autre chose que de la simple efficacité. Ils cavalèrent tous les deux à travers le monde pendant plus de deux années, deux années durant lesquelles ils se lièrent autrement que par le simple compagnonnage. Le jeune argentin était fou amoureux de l’australienne, qui avait finalement fait tomber ses murailles.
Qui combat le mal se fait des ennemis, c’est bien connu. Les deux héros n’y avaient pas échappé. Un super-vilain du nom de Zero (original n’est-il pas ?) apprit beaucoup plus de choses que l’aurait fait un espion normal sur les deux héros, Shield et Miroir. Effectivement cet homme était un télépathe mais ce n’était pas l’unique don qu’il possédait et le pilote en fit les frais. Il réussit à être capturé par ce petit gang aux vilains qui avaient été manifestement été aidés par dame nature compte tenu des pouvoirs qu’ils avaient combinés tous ensemble pour mener à bien leur mission. L’identité de Shield allait être révélée au grand public si Gen n’agissait pas en conséquence. La connaissant, elle viendrait à son secours, et c’était bien ça qui lui faisait peur.
Ligoté avec des chaines contre une armoire, il reçut des attaques psychiques très douloureuses. Le premier assaut fut celui des illusions. Il revoyait ses parents démembrés dans un réacteur, son frère lui crachant dessus pour la bêtise dont il avait fait preuve. Le peu d’êtres chers qu’il avait lui tournaient le dos, disparaissaient. S’en suivit l’exécution de Genesis sous ses yeux alarmés. La dernière fois qu’il avait pleuré, c’était pour ses parents, et sachez qu’un homme qui pleure n’est pas une mauviette mais un homme renforcé de toute part. Migraines et visions difficilement supportables, d’autant plus que les sensations étaient plus que réelles. Alors que Miroir était arrivée et avait balayé un bon nombre des ennemis, lui était en train de se fracasser volontairement le crâne contre l’armoire. Elle le sauva de l’emprise mentale de Zero. Caden était dans un état dramatique mais désormais libéré d’un poids. Genesis était fatiguée elle aussi, fatiguée de se battre. Il se défit de ses liens en projetant une vague d’énergie issue de son bouclier. Le télépathe se prit de nombreux coups dont il ne put se relever. La dernière fois qu’il vit Gen, c’était dans le reflet de la baie vitrée. Effectivement il s’élança vers lui et, avec ses dernières forces, l’attira avec lui : il sauta à travers la vitre pour s’écraser trente mètres plus bas, tuant à coup sûr son ennemi, et en préservant la vie de sa bien aimée…
Après cet événement il ne revit plus jamais cette belle australienne et dut tirer un trait dessus. Son QG devint New York, la destination rêvée d’un milliard d’étrangers. Etant naturalisé américain, il n’avait plus aucun problème à aller et venir sur le territoire, encore moins à retrouver son travail après quelques semaines d’absences…sauf que voilà, il annula tous les rendez-vous, tous les contrats. Désormais il ne volerait plus. Pour lui, comme pour tout le monde, c’était mieux ainsi. L’homme s’est reconverti en garde du corps. Pas le petit garde du corps bénin. Le genre de garde du corps que l’on s’arrachait, malgré le prix proposé. C’était le seul moyen pour lui de gagner sa vie et il avait eu une idée démentielle. Et qui porta ses fruits…cela fait presque dix ans qu’il exerce le métier. Shield est donc garde du corps tandis que Caden est un saxophoniste en pleine effervescence depuis toutes ces années. Fréquentant les jazz background où il joue fréquemment avec son orchestre…
Entre temps il rencontra Suzuran Woo, une jeune japonaise expatriée aux Etats-Unis. Elle fréquentait souvent ce genre de backgrounds, étant journaliste musicale, elle grappillait toutes les informations qu’elle pouvait avoir. Après une interview et quelques verres, ils passèrent la nuit ensembles. A partir de ce moment là tout alla très vite : elle fut mise enceinte, ils décidèrent alors de se marier pour ne pas avoir à regretter quoique ce soit. Naquit un beau petit bébé, une fille, qu’elle voulut appeler Louise. Deux ans plus tard, un autre enfant arriva…il le nomma Joachim, comme son frère, témoin de son mariage. De belles années durant lesquelles ils profitèrent de la vie comme jamais auparavant. Cela dit, les manies de Caden finirent par rendre Suzuran affreusement jalouse. Il était un mari exemplaire, sauf en ce qui concernait la fidélité pure…il ne pouvait pas résister aux avances d’une belle femme, même sur son lieu de travail. Le masque tomba, elle demanda le divorce. Ce qu’il accepta malgré les conséquences à venir.
La guerre civile éclate au sein même de la communauté surhumaine. Une loi est promulguée, obligeant tout surhomme à aller se faire recenser au poste le plus proche pour être ensuite fiché. Caden accepta sans broncher cette loi, qui désormais le dispenserait de porter un masque une fois sur le terrain. Il s’engagea également comme agent actif du gouvernement afin de traquer les hors-la-loi, et ce sans éprouver le moindre regret.