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| Beauty and her Beast (Mon gros monstre vert d'amour) | |
| Auteur | Message |
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ð Elizabeth Ross ð PERFECT MEMBER Messages : 39 Date d'inscription : 01/10/2013
Points RP : 23
| Sujet: Beauty and her Beast (Mon gros monstre vert d'amour) Jeu 16 Jan - 11:32 | |
| Beauty and her Beast Elizabeth Ross marchait d'un pas assuré dans les couloirs de la Stark Tower. Bien qu'elle n'était pas une héroïne comme le président ou même son amie Virginia depuis qu'elle avait gagné son armure, elle faisait tout son possible pour aider le gouvernement. Ce n'était pas la seule humaine à travailler pour cet organisme, mais la majeure partie des autres personnes sans pouvoir n'avait que des postes d'employés alors que Betty était chargée des communications, poste qu'elle tenait déjà à l'époque des vengeurs. Elle tâchait de faire son possible pour calmer les foules en colère et ses performances lors du retour de Stark triomphant sur Brain et la menace des machines avaient été soulignée et elle en avait été félicitée. Mais aujourd'hui, elle devait remettre des documents au président lui-même. Elle avait d'abord rejoint le bureau ovale, qui ne portait ce nom uniquement par coutume car il n'en avait plus la forme mais l'homme d'état y était absent pour le moment. La secrétaire de Tony n'était d'ailleurs pas capable de répondre à la simple question de savoir où il se trouvait, pensant qu'il était bien tranquille dans son bureau. C'était visiblement une habitude chez lui de disparaître sans prévenir, au grand dam de ses gardes du corps, pour peu qu'il en ait en réalité besoin.
Les talons haut qui accompagnaient son tailleur faisait énormément de bruit dans le couloir désert à chacun de ses pas. Les dossiers étaient pressés contre sa poitrine, tenu par des bras croisés. Elle avait opté pour une queue de cheval comme coiffure, considérant comme bien plus pratique et bien plus officiel alors qu'elle allait sans doute rencontrer un président vêtu d'un simple t-shirt comme à chaque fois qu'il décrétait un Casual Day. La seule question restait toujours de savoir où il se cachait. Par déduction, Betty avait pensé au laboratoire vu qu'il y travaillait énormément ces derniers jours. N'ayant pas accès à son laboratoire personnel, elle ne pouvait plus qu'espérer que pour une fois, il se trouve dans un des locaux ouverts à tous. Elle poussa quelques portes sans grands succès, étant tous vide les uns après les autres avant de se diriger vers le dernier du couloir, la porte tout au fond dont les vitres latérales, translucides, ne laissait apparaître aucune ombre. Soupirant, car elle savait que sa quête était peine perdue, elle saisit la poignée de la porte et la tourna afin d'ouvrir la porte.
"Ouhou Il y a quelqu'un ?" lança-t-elle à l'attention d'une possible âme.
Elle pénétra dans le local lentement, réduisant le bruit de ses talons au maximum. Elle observa l'ensemble de la pièce pour remarquer qu'il n'y avait personne une fois de plus et s'étonna à parcourir les différents éléments présents sur les tables avant d'avoir son regard attiré par un dossier. Ou plutôt, c'était le nom dessus, celui de l'homme qui travaillait sur ce dossier. Son sang ne fit qu'un tour, bouillonnant instantanément alors que son cerveau déchiffrait les informations que ses yeux lui envoyaient.
"Bruce…"
Elle avait lâché un murmure alors que le nom de Dr. Banner se faisait clair dans son esprit. Depuis son arrestation après la catastrophe de Las Vegas, elle n'avait plus eu de nouvelle de lui. Elle avait pourtant voulu le voir dans sa prison de la zone négative, usant du privilège d'être ami avec le président, mais le géant vert de son cœur avait toujours refusé. Elle lui avait alors adressé plusieurs lettres, lui demandant notamment des explications sur son refus, et même d'autres indiquant que quoi qu'il arrive, elle serait toujours là à se trouver à ses côtés. Mais une fois encore, les lettres lui étaient revenues, intactes, il n'avait même pas prit la peine de les ouvrir. Alors que quelques mois avant sa crise, Bruce avait demandé à Betty de l'épouser, ce qu'elle avait accepté sans réfléchir, aux grands regrets de son père. Aujourd'hui, elle ne portait plus la bague de fiançailles, l'anneau ayant disparu de sa vie en même temps que celui qui lui avait offert. Elle ouvrit le document et feuilleta les informations dedans. N'étant pas scientifique, elle ne comprenait pas grand-chose à ce qu'il contenait mais s'intéressait plus vite à la date, vieille de seulement quelques jours. Bruce serait donc sorti de sa prison ? Remis en liberté après le massacre ? Tony cherchait à le libérer depuis son arrivée au poste de dirigeant du pays et il semblait avoir enfin obtenu gain de cause.
Betty referma le document, rangeant le bureau comme il était à son arrivée. Elle était perdue, ne sachant pas exactement ce qu'elle devait penser et surtout sa réaction si elle venait à croiser le docteur. Elle saisit son dossier et se dirigea vers la sortie, d'un pas assez pressant. Mais alors qu'elle parcourrait les allées, elle entendit la poignée se tourner de nouveau. Elle se stoppa net, retenant son souffle et lorsque la porte s'ouvrit pour laisser apparaître l'homme qui la poussait, ce dernier fut couper net, la chargée de communication restant sans voix, la bouche entrouverte alors que Bruce lui-même entrait dans le laboratoire. L'étreinte qu'elle formait avec ses bras se relâcha et le dossier qu'elle tenait si fermement glissa pour tomber sur le sol, éparpillant ses feuilles à l'impact.
Dernière édition par Elizabeth Ross le Lun 3 Fév - 9:55, édité 1 fois |
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ð Bruce Banner ð PERFECT MEMBER Messages : 30 Date d'inscription : 14/11/2013
Points RP : 30
| Sujet: Re: Beauty and her Beast (Mon gros monstre vert d'amour) Jeu 16 Jan - 14:20 | |
| ...and her beast Bruce tourna le robinet et l’eau cessa de s’écouler le long de son corps. Banner sortit de la douche et attrapa une serviette blanche qu’il avait posé à proximité avant de commencer sa toilette. Le docteur prit le temps de se frictionner longuement afin de débarrasser son corps des petits tensions musculaires qu’il avait accumulé en restant plusieurs heures penchés sur les instruments dans son laboratoire. Il avait pris son poste, il y a quelques jours après que Tony est «officialisé» sa libération. Banner demeurait, cependant, en résidence surveillé, sous la responsabilité du bureau présidentiel. Cela n’était pas pour lui déplaire. Il n’avait aucune envie de voir du monde.
Bruce attrapa un boxer et l’enfila, avant de passer une chemise violette et un pantalon de tissu marron. Il prit à peine le temps de contrôler l’image que lui renvoyait le miroir de la salle de bain avant de quitter les lieux. Banner n’avait jamais été particulièrement soucieux de son apparence. Depuis trois jours, il n’avait pas quitté le laboratoire prenant à peine le temps de dormir ou de manger. Il veillait tout de même à entretenir une certaine hygiène corporelle même si sa barbe naissante trahissait sa négligence en matière de rasage.
Bruce parcourut les couloirs et se dirigea vers son poste de travail, un cahier de notes dans les mains, perdu dans ses pensées et ses calculs. Tony n’avait pas tardé à lui donner du travail. Les connaissances étendues de Banner sur la manipulation génétique avaient été sollicitées dès son retour. La demande de Stark était à la fois particulière et personnelle mais Bruce pouvait comprendre les inquiétudes et attentes de son ami après ce qu’il avait subi durant l’attaque de Brain.
Le physicien arriva devant la porte de son laboratoire. Il empoigna la clenche sans prendre le peine de quitter ses notes des yeux et ouvrit la porte. Il fit quelques pas dans la pièce et ce fut le claquement de plusieurs dossiers tombant sur le sol qui le sortit de ses pensées. Les yeux de Bruce se posèrent, d’abord, sur le sol, où plusieurs feuillets y étaient, à présent, éparpillés en désordre. Puis ils s’arrêtèrent sur une paire de chaussures à talons avant de remonter lentement vers la personne à qui ils appartenaient.
«Betty...», murmura Bruce d’une voix étranglée en reconnaissant la jeune femme.
Ils restèrent quelques instants à se contempler l’un et l’autre. Bruce se trouva brusquement repoussant avec sa barbe de trois jours et sa chemise violet flashy et s’étonna presque aussitôt de se préoccuper autant de son apparence alors qu’il se tenait devant son ancienne fiancée. Il voulait lui plaire, par habitude... rien d’autre... n’est ce pas ?
Ne supportant pas de rester sans rien faire, muet comme une carpe, Bruce s’accroupit et commença à rassembler les circulaires de Betty éparpillées sur le sol. Banner en profita pour réfléchir. Il ne pouvait rester ainsi à ne rien dire. Il fallait qu’il ouvre la bouche et dise ne serait-ce que quelques mots...
Il finit de ramasser le plus gros des feuilles et se redressa pour les tendre à Betty.
«Je crains qu’ elles ne soient dans le désordre.» lança-t-il sans réfléchir. Bruce se trouva aussitôt stupide. Un an sans la voir et c’est tout ce qu’il était capable de lui dire ?
«C’est une sacré surprise de te revoir ici, continua le docteur Banner avec l’impression d’être un voltigeur lançait d’un avion sans parachute. Et le sol se rapprochait rapidement. Comment vas tu ? |
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ð Elizabeth Ross ð PERFECT MEMBER Messages : 39 Date d'inscription : 01/10/2013
Points RP : 23
| Sujet: Re: Beauty and her Beast (Mon gros monstre vert d'amour) Lun 20 Jan - 8:52 | |
| Beauty and her Beast Betty restait sans voix, ses cordes vocales recevaient l'ordre de sortir des mots de sa bouche mais elles refusaient de se mettre en marche. De la même manière tous les muscles de son corps avaient cessé de fonctionner, la rendant en tout point égal à une statue de cire à son effigie. Ses bras ne s'étaient même pas détachés de son torse alors que leur proie s'était échappée et était à présent éparpillée sur le sol. Il était là, devant elle, l'homme de sa vie qui avait disparu depuis un an. Il est vrai que son nom ne lui avait pas échappé quelques minutes auparavant mais ce n'était pas pour ça qu'elle s'attendait à le revoir. Elle voulait lui parler, lui dire tout ce que ses lettres lui contaient au fil des longs mois durant lesquels elle l'avait envoyée. Une situation qu'elle avait vue 100 fois dans sa tête et qu'elle savait pertinemment quoi lui dire mais une fois devant le fait, elle ne savait rien dire. Ses joues se tintèrent légèrement d'une couleur un peu plus rougeâtre que leur habitude mais ça restait bien imperceptible. Son cœur en comparaison raisonnait dans chaque centimètre de son cœur et elle avait presque la sensation que le bruit de chaque battement s'entendait dans le laboratoire vide de bruit.
Bruce se baissa devant une Betty toujours paralysée dont la poitrine montant et descendant au rythme de sa respiration rapide était le seul mouvement perceptible. Elle voulu se pencher pour l'aider à ramasser mais son corps refusait de lui répondre. A la place, ses mains seraient ses bras à défaut de ne plus tenir le dossier. Un frisson parcouru son échine alors qu'il se relevait avec les feuilles dans la farde au couleur ocre, ces derniers dépassants dans une position qui prouvait le désordre régnant à l'intérieur. Elle fit un pas en arrière, par réflexe de ne pas savoir quoi répondre à ce geste amicale. Elle finit par baisser le regard, les yeux un peu humides et tandis son bras se tendait vers le dossier. Elle ne voulait pas qu'il la voie ainsi, en proie aux larmes, des larmes partagée entre le bonheur de le retrouver et la tristesse de son absence pendant une éternité, ce qui avait été une éternité pour elle et pour les boites de kleenex qui avaient fini, vidée, dans le fond d'une poubelle dans un temps record. Elle se mordit la lèvre inférieure lorsque ses doigts frôlèrent la texture du dossier puis le saisit lentement.
"Merci" murmura-t-elle, d'une façon presque imperceptible.
Elle tira alors fermement le dossier pour qu'il glisse entre les doigts de Bruce et vienne se recaler contre sa poitrine. Elle voulait prendre ses jambes à son cou, courir le plus vite possible, le plus loin possible, son corps et son cœur étant partagé entre les larmes, la gifle ou encore faire rencontrer leurs lèvres comme dans ce temps béni où ils pouvaient s'appeler couple. Il lui demanda comme elle allait. Que pouvait-elle bien répondre à ça ? Non, elle n'allait pas bien, elle n'allait pas bien depuis un an maintenant, prise par des crises d'insomnies. Elle se forçait en société de paraître toujours aussi souriant mais quelque chose à l'intérieur s'était cassé, s'était brisé et ne pouvait être réparé que par les bras magiques de l'homme lui faisant face. Elle pivota d'un demi-tour complet pour tourner le dos à son ancien fiancé, prise d'un sanglot qu'elle peina à camoufler. Un an de tristesse qu'elle avait expulsé chaque soir devant la photo de Bruce et il lui en restant encore tellement à faire sortir maintenant qu'il était face à elle. Elle ferma les yeux et deux filets d'eau commencèrent à couler sur ses joues, descendant le long de son visage comme une cascade mélancolique, arrivant à la frontière de son menton et chutant sur les feuilles, les assombrissant en formant des cercles.
"Ca… ca va, je vais bien…"
Même dans cette situation, elle refusait d'avouer qu'elle ne se sentait pas bien, même si ça se voyait à des dizaines de mètres alentours, elle ne devait pas perdre la face devant lui. Il avait décidé de couper les ponts avec elle, de disparaître de sa vie et ainsi de l'oublier marquant sa vie d'une cicatrice invisible et douloureuse. Mais elle devait faire comme si elle s'en sortait bien, qu'il ne la prenne pas en pitié, pour une fille qui ne pouvait pas tourner la page. Elle resta dos à Bruce mais fit un pas en arrière avant de s'arrêter, ravalant un peu de sa salive en frissonnant de l'ensemble de son corps. Ses doigts devenaient moites en se serrant de plus en plus. Elle relâcha un peu la prise pour essuyer ses joues qui se remplissaient aussitôt de la même quantité de larmes.
"Je… je suis désolée… je dois y aller…"
Elle pivota, s'obligeant à toujours garder Bruce dans son dos en passant à côté de lui la tête toujours baissée. Elle eu à peine dépassé son ancien amour qu'elle commença à courir, passant la porte pour s'engouffrer dans le couloir aussi rapidement que ses talons le lui permettait sans tomber. Elle lâcha une nouvelle fois le dossier, les feuilles se rependant à présent dans le couloir formant un véritable chemin pour le petit poucet. Elle ne se souciait même pas de savoir si Bruce la suivait ou pas. Elle ne retenait plus ses larmes à présent, les laissant inonder son visage, ses yeux rougis par cette fuite inépuisable. Elle tourna dans l'une des premières portes qu'elle trouva, les toilettes pour dames. Elle referma la porte et tourna le loquet de sécurité pour empêcher quiconque de rentrer à sa suite. Elle éclata en sanglot en déposant son dos contre la porte, apportant ses mains à son visage pour le cacher… de honte d'un esprit invisible qui pourrait la voir. Ses jambes flanchèrent à leur tour, la faisant glisser le long du bois qui constituait la porte. Elle se tapa le crâne contre la porte, se traitant intérieurement d'idiote.
Dernière édition par Elizabeth Ross le Lun 3 Fév - 9:56, édité 1 fois |
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ð Bruce Banner ð PERFECT MEMBER Messages : 30 Date d'inscription : 14/11/2013
Points RP : 30
| Sujet: Re: Beauty and her Beast (Mon gros monstre vert d'amour) Sam 25 Jan - 11:33 | |
| ...and her beast Bruce la vit partir en courant en le basculant presque au passage. Banner la suivit du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse au détour d’un couloir.
Le docteur lâcha un soupire à fendre l’âme et après quelques secondes d’hésitation se mit à la recherche de Betty. Il suivit les quelques feuillets tombés sur le sol et en ramassa quelques uns. Mais même sans ces indices, il aurait été capable de retrouver Betty, juste en faisant appel à son instinct.
Bruce arriva finalement à l’entrée des toilettes pour dames. Stupidement, il hésita quelques secondes avant de se décider à entrer. Fort malheureusement, il n’y avait personne dans a pièce principale et toutes les portes des cabinets étaient déverrouillées à l’exception d’une seule.
«Betty...»
Banner se dirigea vers la porte en question et colla doucement son oreille sur le battant. Il entendit sans mal les sanglots de son ancienne campagne. Bruce ferma les yeux et soupira à nouveau avant de poser l’une de ses mains contre la porte. Il parla doucement.
«Betty. Je ne voulais pas te faire de la peine. Crois moi. Je...»
Bruce cherchait les mots qui auraient pu convenir pour expliquer la stupidité de sa conduite envers la jeune femme après le drame de Las Vegas. Banner se mordit légèrement la lèvre inférieure avant de continuer plus franchement.
«La vérité c’est que j’avais honte, Betty. Je savais que tu m’aimerais malgré tout. Je savais que tu ne me jugerais pas, mais j’avais tellement honte ce que j’avais fait. Comment un homme comme moi, pouvait mérité l’amour d’une femme aussi merveilleuse que toi après avoir... »
Bruce ne sut pas finir sa phrase. Betty savait parfaitement ce qu’il s’était passé à Las Vegas. Comment il avait péter les plombs et tuer hommes, femmes et enfants sans la moindre distinction. Lui qui était si fier d’être enfin parvenu à maîtriser le monstre. A vivre une vie pratiquement normale bien qu’elle ne puisse jamais vraiment l’être avec des amis comme Tony et Steve.
«Betty, j’aimerais vraiment que...»
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Une vieille peau de secrétaire entra dans le hall des toilettes et s’arrêta nette en voyant le jeune docteur.
«Monsieur ! Ces toilettes sont reversées aux femmes !»
«Oui je sais. Désolé je... commença Bruce avant de grimacer légèrement et se tourner à nouveau vers la porte qui le séparait de son ancienne fiancée. Je vais attendre à l’extérieur d’accord ?
Bruce quitta la salle de bain sous l’oeil désapprobateur de la vieille secrétaire qui lança un «sale petit dépravé» avant d’ouvrir l’une des portes des cabines pour s’y engouffrer.
Banner sortir des toilettes pour dames et se laissa aller contre le mur tenant toujours les feuillets de Betty entre ses mains. Il hésita un instant à partir rejoindre son laboratoire et faire comme si rien ne s’était passé. Ce ne serait pas comme si c’était la première fois qu’il jouait à ce petit jeu. Mais quelque chose le retenait, une chose précieuse et fragile qui s’était réfugiée dans les toilettes des dames pour pleurer à son aise. A l’intérieur de lui, l’autre s’agitait légèrement. Rien d’alarmant heureusement. Il ne semblait seulement pas d’accord avec la manière d’agir de Banner. Hulk comme Bruce avait une profonde affection pour la jeune femme et ne désirait uniquement que la protéger. Ils se s’accordaient pas vraiment sur la manière de faire les choses... |
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ð Elizabeth Ross ð PERFECT MEMBER Messages : 39 Date d'inscription : 01/10/2013
Points RP : 23
| Sujet: Re: Beauty and her Beast (Mon gros monstre vert d'amour) Lun 3 Fév - 2:53 | |
| Beauty and her Beast Betty restait derrière la porte même quand la présence masculine, habituellement interdite en ces lieux entra dans la pièce. Bruce prit alors la parole, ce qui amplifiait les larmes coulant sur ses joues. Elle passait sa main au fur et à mesure sur ses joues rougies afin de s'essuyer en regardant le mur droit devant elle. Il était là, séparé d'elle par une simple plaque de bois à implorer son pardon. Un pardon que Betty était prête à accepter mais elle ne savait pas s'il est en aurait le courage. Son cœur et son esprit se disputait l'attitude à aborder. Elle se mordit la lèvre inférieure en suivant des l'une des lignes formées par le carrelage vers le plafond. Ses larmes continuaient de pleuvoir sur son visage mais elles se mêlaient à présent à deux sentiments différents, tout du moins, c'est ainsi qu'elle commençait à le sentir. D'une part, elle avait toujours cette peine qui lui ronger le ventre mais au plus profond d'elle, ses larmes étaient également des larmes de joie. Elle posa ses mains sur le sol et commença à se relever. Elle se posa devant la porte et passa sa main sur le bois, imaginant que c'était à cet endroit là qu'il avait posé la sienne. Elle voulu parler à son tour mais une autre voix s'éleva dans la pièce, la coupant de court, une voix féminine cette fois-ci, engueulant son ancien fiancé de sa présence dans les toilettes pour dames. Comme une bête sauvage effrayée par un bruit inconnu, elle retira sa main et fit un pas en arrière retenant sa respiration.
Bruce quitta la pièce à ce qu'elle entendit des bruits de pas. Il l'attendrait dehors, ce qui ne risquait pas de la faire sortir vite. La dame qui venait d'entrer s'enferma à son tour dans une des toilettes à ce qu'entendait Betty encore une fois. Elle prit la poignée de la porte en main et la poussa doucement pour se retrouver dans la salle principale du lieu. Devant elle se trouvait l'immense miroir et les lavabos qui accompagnaient. Elle se regarda longuement, constatant les résultats de ses pleurs, un résultat qu'elle connaissait bien pour l'avoir vécu de nombreuse fois ces derniers mois. Habituellement, elle s'en moquait car elle se trouvait chez elle, loin des regards, là où personne ne pouvait la juger. Mais aujourd'hui, elle n'était pas chez elle et un regard pouvait se poser sur elle, le pire qu'il soit. Elle s'approcha pour prendre appui sur l'un des éviers, fermant les yeux. Une ultime larme partit de son œil, parcourant les courbes de son visage pour venir perler au bord de ce dernier et commencer une longue chute pour tomber sur l'ivoire blanc. Elle passa sa main dans ses cheveux, à la recherche de son élastique qui maintenait sa queue de cheval. Elle l'arracha, laissant ses cheveux se rependre sur sa nuque et ses épaules. C'est à ce moment que la dame à côté sorti et vint se laver les mains.
"Vous vous rendez compte ? Un homme est venu dans les toilettes. C'est une honte. J'irais me plaindre au président, j'ai des relations."
Betty ouvrit les yeux et pencha la tête dans la direction de son interlocutrice qui se frottait les mains activement. C'était une dame de la quarantaine dont les traits du visage lui donnaient continuellement une expression de méchanceté. Elle se contenta de lui répondre par un simple sourire un peu forcé qui disparu presqu'instantanément quand elle retrouve son propre reflet qui lui renvoyait le miroir. La dame sortit des toilettes rapidement, empêchant quiconque à l'extérieur de porter un regard à l'intérieur et encore moins de voir Betty. Elle restait de longues minutes, en silence, à se regarder, sans réellement savoir ce qu'elle devait faire dans les minutes qui allait suivre. Elle était prise au piège, sans aucun autre moyen de sortie que cette porte qui la séparait de Bruce. Elle tourna le robinet pour faire couler un filet d'eau, regardant le liquide sombrer dans les abysses des canalisations. Elle passa ses mains, en forme de calice dans le jet pour qu'elles se remplissent légèrement et se la projeta au visage pour se rafraichir. Se regardant une nouvelle fois, elle hocha la tête de gauche à droite avant de se diriger vers le papier qui servait pour s'essuyer normalement les mains. Elle le passa sur son visage avant de le placer dans la poubelle et se diriger vers la sortie. Elle déposa sa main droite sur la poignée et la gauche sur la porte en elle-même, prenant une profonde respiration, puis une seconde et ainsi de suite jusqu'à avoir retrouver un rythme normal. Elle appuya sur la poignée et ouvrit la porte sans un bruit.
Il était là, comme il l'avait promis, contre le mur du couloir. Elle avançait lentement vers lui, laissant entre chaque pas quelques secondes s'écouler. A chaque fois qu'elle posait un pied sur le sol, elle avait l'impression que ce dernier se dérobait sous ses pieds, que ses jambes allaient l'abandonner et elle chancelait à chaque fois. Elle s'arrêta à un mètre de lui, hésitante. Elle pouvait le toucher en avançant simplement le bras mais elle ignorait le mouvement à adopter ou même les mots à employer dans cette situation. Elle, chargée de communication, était incapable d'ouvrir la bouche pour parler à celui qu'elle aime. Elle fit un pas de plus et se laissa littéralement tomber dans sa direction, arrivant dans ses bras et entourant son corps des siens. Sa tête se posa contre sa poitrine, à l'endroit ou son cœur battait. Elle resta en silence dans cette position, attendant de voir ce qu'elle allait être sa réaction. Ses doigts caressaient son dos d'un geste machinal, comme au bon vieux temps.
"Ne pars plus… tu m'entends, je ne veux plus que tu me quittes… jamais" murmura-t-elle tout juste assez haut pour être entendu, sans même tourner la tête dans sa direction.
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