Qu'est-ce qu'une personne en moins sur la surface de la Terre ?___song
Lorsqu'il parle de son passé, Cletus a toujours plus d'une seule version, mais la plus fréquente expliqué par lui est celle-ci. Lors de son plus jeune âge, c'était un esprit vif, bien sur, ce petit génie faisait ses propres expériences scientifiques pour mieux étudier les causes de fait et effet. Sa première expérience fut à l'âge de six ans, déjà si jeune, mais si curieux. La question était "Les humains peuvent-ils défier la loi de la gravité ?" Pour l'élucider, il lui fallait la tester, mais pas sur sa propre personne évidemment, il n'aurait pas pu étudier cette étude pleinement sans tout voir par ses propres yeux. C'est donc pour cette raison qu'il a demandé à la forme maternel la plus aidante qu'il connaissait à cette époque, sa grand-mère. Il ne lui avait pas demandé, mais elle aurait sans doute accepté de l'aider, du moins de son point de vue. Il attendit qu'elle soit sur le bord de l'escalier, puis il la poussa en bas. Elle déboula les 15 marches, elle ne semblait pas avoir d'équimoses à première vue, mais cela suffit pour la tuer. Il n'avait pas quitté la scène des yeux une seule seconde et cela avait quelque chose de plutôt attrayant et divertissant.
Il était atteint par le trouble de la personnalité antisociale, d'où se crée généralement la psychopathie et la sociopathie qui lui faisaient voir le monde autrement. Il ne ressentait visiblement aucune peur et aucune empathie et ce trouble le poussa à torturer le chien de sa mère pour voir jusqu'où ça le mènerait. Il ne se demandait pas pourquoi il ne se sentait pas mal de le faire souffrir, il trouvait simplement amusant de l'entendre émettre ces gémissements de douleurs alors qu'il le fixait de son regard qui l'implorait d'arrêter. Il n'aurait probablement jamais arrêté si sa mère ne l'avait pas interrompu. Celle-ci fut horrifiée de voir son fils blesser autant son chien et furieuse, elle se mit à le battre pour le punir également. Elle extériorisait sa fureur et sa peur, comment son fils pouvait être aussi cruel pour faire autant de mal à un animal sans défense ? Alors qu'elle-même était sur le point de tuer son propre fils. Son père avait fini par voir la scène et s'était interposé et finit par tuer sa mère. C'était probablement un accident, ou peut-être pas, ça n'avait pas une réelle importance pour ce cher Cletus. Pour son père par contre, c'était autre chose...
Son paternel fut arrêté et jugé. Lors de son procès, Cletus ne dit rien en faveur de son père, il fut donc envoyé sous les barreaux, interdit de voir son fils et Cletus fut envoyé à l'orphelinat où il vit ses longues années qui auraient pu être ses plus belles partir en fumée. Littéralement. Il avait fini par brûler l'endroit, mais ce n'était pas sans raison. Il était depuis trop longtemps le souffre douleurs des autres enfants de son âge, il était dans l'obligation d'endurer chaque jour leurs moqueries et leurs mauvais coups. Les gardiens ne faisaient rien pour les en empêcher, surtout qu'ils étaient généralement en leur faveur pour malmener la vie du pauvre garçon. Lorsqu'il avait tout préparé pour bruler l'endroit, il avait été surpris par un gardien, le boss du bâtiment. Celui-ci n'avait en aucun cas dérangé le jeune Cletus, au contraire ! Il était plus une cerise sur un gâteau, il fit de lui son ultime coup, un pur plaisir. C'était un meurtre à sans froid, les flammes tueraient peut-être ou pas les autres, mais celui-ci mourrait à coup sûr.
Il s'enfuit ensuite, errant dans la ville à la recherche de victimes. Il ne tuait pas dans un but très précis, cela ne se faisait que par pur plaisir, seulement la sensation d'être l'autorité supérieur, d'avoir le dessus sur ses proies, c'était ce qui le grisait le plus. Il usait de malice, il jouait sans cesse un rôle pour les attirer, la tête du gentilhomme mendiant de l'aide, c'était ce qui le réussissait le plus. Mais le plaisir de la chasse finit rapidement, bien vite même. Il était adulte, mais tout de même jeune lorsqu'il fut arrêté et emmené en prison. Il dut partager sa cellule avec Eddie Brock. Un autre jeune homme aux épaules larges, au menton dégarnie et au regard abattu. Lorsqu'il lui adressait la parole, c'était généralement pour plaisanter, mais son humour était loin de plaire à ce Eddie, pire encore ! son humour le faisait le détester et l'énerver, ce qui encourageait Cletus à parler davantage. Eddie semblait être tout le contraire de lui, un jeune homme intègre qui protège les innocents... Il était loin d'imaginer que ce pauvre garçon pourrait l'aider à s'échapper de cette cache de singes humanoïdes.
Une nuit, le symbiote de Venom vint récupérer son propriétaire sous le regard ébahis de Cletus. Cette étrange substance laissa quelque chose derrière lui, la clef de la sortie de Cletus, mais également sa nouvelle identité. Ce second symbiote se mélangea au système sanguin de Kasady. Il y vit sa force décupler, suffisamment pour défoncer les entraves qui l'empêchaient d'accéder à la liberté. Une fois échappé, il eu amplement le temps de tester ses autres capacités, de cette forme rouge ressemblant au costume de Spiderman qui lui donnait des pouvoirs insoupçonnés. De la forme de monstre à l'humain en costume du dimanche, il se faisait un plaisir de tuer et c'était plus d'autant facile maintenant que les officiers en uniformes ne pouvaient plus l'arrêter. C'est à ce moment qu'il rencontra un copain araignée, ou du moins une petite mouche du point de vue de Carnage. Il était tout de fois suffisamment fort pour survivre à Carnage, mais pas assez fort pour l'empêcher de nuire.
Lorsque la guerre civile éclata, c'était pour lui comme un énorme cadeau de noël avant l'heure. Les héros se battant contre eux-mêmes ? Que de belles occasions de sortir plus souvent de l'ombre pour faire couleur à flot le sang dans les rues ! Alors qu'il allait achever sa première victime depuis.. cinq grosses journées, il fut interrompu par le Docteur Doom. Il ne semblait pas très grand, et à première vue, pas assez fort pour avoir le dessus sur lui. Il lui donnait surtout l'air d'un homme d'affaire ignorant qui croit avoir le pouvoir en sécurité derrière la loi alors que face à un véritable ennemie, il est démunit. Et comme tout homme d'affaire, ce cher Doom vint vers lui pour discuter d'une proposition qu'il ne pouvait bien sûr, pas refuser. Il dût même restreindre ses envies de meurtres pour ne pas tenter de tuer ce qui sera probablement, son futur patron. Après tout, comment refuser à aider à créer la zizanie à travers la ville, voir même le monde ? S'il se nomme Carnage, ce n'est pas pour rien.