Citation
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Au commencement Lena était parfaitement normale. Elle eut une enfance normale avec des parents normaux. Ses deux parents sont tous deux scientifiques. Sa mère est une enseignante chercheuse française et son père un chercheur américain. Spécialisés tous deux dans la chimie organique, ils se sont rencontrés lors d’une conférence. La mère de Lena a choisi de quitter la France pour venir en Amérique vivre avec l’homme qu’elle aimait. Ils s’installèrent à la Nouvelle-Orléans, une ville où de nombreux français expatriés se trouvent. C’est dans cette vie que vit le jour Lena Martins. Son enfance fut calme et paisible. Une enfance normale sans truc extraordinaire.
Elle alla dans une école américaine comme les enfants de son âge. À la maison son père lui parlait anglais et sa mère française pour que la jeune enfant s’imprègne des deux langues. Lena est devenue bilingue très tôt grâce à cela. C’était une fillette curieuse et pleine d’énergie. Elle adorait aller à l’école, elle apprenait de nombreuses choses et elle était toujours en quête d’apprendre plus. La petite fille dès qu’elle apprit à lire, se mit à lire tous les livres qui lui tombaient sous la main que ce soit écrit en anglais ou en français. Les livres pour son âge ne la passionnaient pas alors elle allait piquer les revues scientifiques de ses parents et les lisait. Bien sûr, elle ne comprenait pas la moitié de ce qu’elle lisait mais elle posait des questions à ses parents qui amusaient par la curiosité de leur fille lui répondait en simplifiant les termes.
Elle apprit également la musique. Elle décida qu’elle voulait apprendre à jouer du violoncelle. Alors ses parents l’inscrivent dans une École de musique pour qu’elle puisse apprendre. Et même dans ce domaine elle se montrait curieuse et elle voulait toujours aller plus loin. Sa mère voulut qu’elle se calme sur les activités culturelles car en dehors de l’école et son travail scolaire, Lena passait tout son temps à lire ou jouer du violoncelle. Alors sa mère l’incita à faire du sport. Sa fille n’était pas enchantée à cette idée mais elle obéit. Elle choisit de faire de la natation. Elle allait donc prendre des cours de natation deux fois par semaine. Et peu à peu, elle y prit gout. Elle ne cessait de progresser dans tous ce qu’elle faisait et sa curiosité ne cessait d’augmenter.
À la fin de primaire, elle entra dans le secondaire. Mais ce ne fut pas à la Nouvelle Orléans. Ses parents déménagèrent à Los Angeles. Cela ne plut pas à Lena qui dû quitter ses amis. Mais elle dut s’y faire. Elle se fit de nouveaux amis. Sa nouvelle école était assez loin de son domicile mais proche du laboratoire où travaillait son père. Alors tous les matins il la déposait et quand elle avait fini les cours, elle le rejoignait dans son bureau. Les collègues de son père voyaient déjà en elle une future scientifique. Ils lui montraient leur machine à la pointe de la technique. Elle apprit donc les noms des machines et à quoi elles servaient dans les grandes lignes. Cela la faisait rire et elle entra dans leur jeu. Son père faisait le père faussement désespéré. Mais au fond d’elle, Lena était attirée par le monde scientifique. Elle avait d’excellentes notes dans les domaines scientifiques et elle lisait beaucoup de livre sur les différentes sciences.
Elle fit ces quatre années de collège en trois. Elle saute une classe à cause de sa curiosité qui lui avait permis d’avoir un niveau supérieur à ses camarades. Elle entra donc au lycée. Sa curiosité et son envie d’apprendre étaient toujours la même. Elle continuait à apprendre le violoncelle et à faire de la natation. Lena excellait dans tous les domaines où elle entreprenait quelques choses. Rien ne semblait résister à la jeune fille. Mais quinze années sans aucun pépin ça n’existe pas.
Elle venait de finir ses cours de la journée et elle alla dans le bureau de son père. La chaleur était accablante. Et ce jour-là deux erreurs changèrent le cours de la petite vie de Lena. Son père avait l’habitude de laisser une bouteille d’eau sur son bureau. Mais ce jour-là, il y en avait deux de poser. L’un était ouvert et l’autre fermer. Elle ne se posa pas de question et se saisit de celle qui était ouverte se disant que l’autre avait surement une bonne raison d’être fermé. Elle but la contenue de la bouteille et faillit recracher le liquide. L’eau avait un gout horrible. Elle lui demanda ce qu’il avait mis dedans. Son père se retourna et devint tout blanc. Elle lui demanda si tout allait bien. Mais il resta silencieux toujours tout aussi pâle et il commença à chercher quelques dans ses papiers de manière un peu affolée. Il se mit à lui poser un tas de questions par rapport à sa santé. Elle commença à être effrayée. Et elle se dit que ce qu’elle avait bu, elle n’aurait peut-être pas dû le boire. Elle lui demanda ce qu’il y avait dans la bouteille. Et son père finit par lui avouer qu’elle s’était trompée de bouteille. La fermée contenait de l'eau et celle qu’avait ingéré la jeune fille était une association de molécule instable aux propriétés inconnues qu’il devait analyser.
Elle prit peur et commença à lui dire qu’il aurait pu faire attention à ce qu’il posait sur son bureau et surtout que mettre un produit inconnu dans une bouteille d’eau n’était pas prudent. Il lui répliqua sur le même ton qu’elle aurait dû lui demander si c’était bien de l’eau qu’il y avait dans la bouteille. Une dispute éclata entre les deux, chose qui n’était jamais arrivée. Chacun était fautif dans l’affaire. La dispute s’arrêta brusquement quand Lena n’eut plus de voix. Elle céda à la panique. Son père lui enfila une blouse et la traîna de force dans un labo et l’examine. Il appela des collègues biologistes pour l’aider. En leur expliquant la situation ses collègues lui firent durement comprendre que cette erreur pourrait surement lui couter son boulot. En attendant la voix de Lena ne revenait pas. Ils décidèrent de la garder dans le laboratoire en observation.
L’erreur qu’avait faite son père lui couta son poste de chercheur, le mariage avec sa femme et le rejet de sa fille. Sa mère lui tint compagnie lors des longues journées où Lena attendait enfermée dans une sorte d’hôte de confinement. Le moyen de communication était un bloc et un stylo. Lena resta dans le laboratoire une semaine entière avant qu’on ne la laisse sortir car rien de particulier n’avait été remarqué, hormis une inflammation des cordes vocales. Sa voix était également revenue. Elle retourna à l’école et tout sembla reprendre son cours normal.
Un jour, lors d’un cours plutôt ennuyant pour la jeune fille, elle imagina son professeur avec une trompe d’éléphant au lieu du nez car le nez de celui-ci était long et pas des plus gracieux. Elle se pencha vers sa meilleure amie et lui chuchota « imagine le prof avec une trompe d’éléphant se serait même mieux que son nez actuel ». Sa meilleure amie explosa de rire, mais pas le genre de rire discret. Le prof lui demanda des explications et elle lui dit qu’elle l’avait vu avec une trompe d’éléphant à la place du nez. Lena se prit la tête dans les mains tout en trouvant curieux la réponse de son amie. À la fin du cours, Lena la prit en quatre yeux et lui demanda pourquoi elle avait dit ça. Son amie lui répondit qu’au moment où Lena avait chuchoté, elle avait vu en vrai ce qu’elle lui disait. Lena rigola et lui d’arrêter de se moquer d’elle mais son amie continua de dire que ce qu’elle avait vu était vrai. Cela laissa la jeune fille pensive, comment était-ce possible.
Le soir, elle en discuta avec sa mère en lui demandant si on pouvait réellement voir des choses qui n’existent pas alors qu’une personne était saine de corps et d’esprit et sous l’emprise d’aucun produit. Sa mère lui répondit que c’était tout simplement impossible. Pourtant Lena resta soucieuse. Mais elle oublia bien vite cela. Mais ce petit souci revint plus vite qu’elle ne l’aurait cru. Deux semaines après, elle se disputa violemment avec une fille de sa classe. Lorsque la fille partit plus qu’énervé, Lena chuchota tout en fixant la fille : « va en enfer tu y bruleras et j’aurai la paix. » La fille hurla de terreur et s’arrêta paniquer. Les amis de « sa victime » lui demandèrent la raison de son hurlement et elle leur dit en pleurant qu’elle avait vu des flammes de partout qui étaient en train de la bruler. Lena entendit les dire de la jeune fille et elle courut se réfugier chez elle. Cela n’était pas possible. Lorsque sa mère rentra et lui raconta ce qui m'était passé totalement paniqué. Sa mère essaya de la calmer. Mais le doute avait pris place. Elles firent une expérience. Lena chuchota quelque chose en fixant sa mère et celle-ci poussa un petit cri de surprise. Lena accourra vers elle et lui attrapa la main. Mais au moment où sa peau rentra en contact avec celle de sa mère, elle eut une sorte de flash, elle vit la plus grande peur de sa mère. Elle fixa sa mère en lui demandant si sa plus grande peur était que son ex-mari se venge sur sa fille pour le divorce. Elle finit sa phrase dans un chuchotement. Sa mère ferma les yeux et la supplia d’arrêter de chuchoter.
Sa mère alla reprendre les résultats des examens qu’on avait fait passer à sa fille lorsqu’elle avait bu la substance inconnue. Tout était normal hormis les cordes vocales qui étaient enflammées.
Mais maintenant Lena savait ce qu’elle pouvait faire alors elle fit attention à ne pas chuchoter où juste qu’en cela l’arrangeait. Sa meilleure amie la surnomma la chuchoteuse et ce surnom resta.
Elle finit ses années aux lycées et décida de partir faire ses études à New York. Elle alla donc s’installer dans la plus grande ville des États-Unis. Mais elle n’emprunta pas la voient des sciences mais la voient du droit. Elle avait estimé que les sciences l’avaient suffisamment touché. Elle put repartir de zéro.
Les années ont passé ainsi que les nombreuses catastrophes qu’il y eut à Manhattan avec les gens qui étaient différent, comme elle. Elle obtient son diplôme de procureur en juin 2012. . Lorsque la loi sur le recensement des personnes ayant des dons passa, Lena trouva cela comme une bonne chose et se rangea du côté du gouvernement non pas à cause de son métier mais par la conviction qu’il faut avoir un minimum de contrôle sur les personnes possédant des dons leur permettant d’être plus puissant que la moyenne.