ð Namira Thornston ð PERFECT MEMBER Messages : 123 Date d'inscription : 02/10/2013
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| Sujet: La Chasse (Pv Ténèbres) Ven 2 Mai - 6:34 | |
| Cours...
Cours et ne t'arrête pas ! Mon cœur me dictait de courir, alors je courais. J'avais peur. Si peur...je n'avais jamais ressenti cela depuis que je m'étais fait mordre au cou par ce qui est aujourd'hui mes semblables. J'avais laissé ma voiture à l'entrée de la ville, près du motel où j'étais sensé dormir ce soir. J'étais sortie de la chambre en catastrophe, guidée par ma faim. J'avais donc choisi de chasser du gibier dans la forêt, j'étais parfaitement habituée à ce genre d'opérations désormais. Or, quelqu'un, ou quelque chose me regardait depuis que j'avais vidé de son sang le sanglier que j'avais attrapé moi-même. Une voix m'avait interpellé sans que je sache d'où cela vienne, alors je me suis mise à marcher vite. Cette voix rauque est revenue et, prise de peur, j'ai commencé à courir sans savoir où j'allais, me perdant encore plus dans les sombres abysses de ces lieux. J'étais habillée d'une veste en cuir et d'une petite robe courte, j'avais l'impression d'étouffer dans mes mouvements si je mettais des jean pendant mes heures de chasse. Le sang toujours présent sur mes lèvres, je ne pouvais que me dire qu'il n'y avait rien de comparable au sang humain, si suave et goûteux. Pourtant j'étais bien obligée de vider des corps animaux contrairement à ce que me dictait mon instinct de survie. Je n'avais pas envie de devenir un monstre, c'est pourquoi je me forçais à me nourrir d'autre chose, mais la tentation revenait au galop. J'aurais pu hurler sur cette voix, faire preuve de violence, de sang-froid...car j'étais plus forte qu'autrefois. Mais quelque chose me guidait, me disait que cette chose n'était pas humaine et beaucoup plus puissante que je ne l'étais. A côté, j'étais une petite joueuse. Une fée contre un démon tout droit sorti des Enfers. Si seulement j'avais su... J'ai trébuché plusieurs fois, ne faisant même plus confiance à ce que je voyais. Je me coupais avec les épines, l'écorce me griffait le bout des doigts à chaque passage. Mais je régénérais aussitôt, telle une plante vénéneuse. Je me suis alors réfugiée dans une vieille chapelle que j'avais aperçue au loin. De ma vitesse surnaturelle, je rentrais dans celle-ci. Elle semblait vide, voire abandonnée, le toit était presque ouvert car décharné par ses années de non-rénovation. A croire que j'étais mal tombée, mais ceci me laissait le temps de « souffler ». La porte derrière moi s'ouvrit alors dans un grincement sinistre, et je n'osais pas me retourner. Je fermais les yeux, me mordant la lèvre inférieure jusqu'au sang, tant je me retenais d'hurler. |
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