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 Un métro, deux coups de griffes( pv x-23)

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ð Keiji Hanatori ð
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Keiji Hanatori


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MessageSujet: Un métro, deux coups de griffes( pv x-23)   Un métro, deux coups de griffes( pv x-23) Icon_minitimeJeu 17 Mar - 12:15

Keiji dormait ou plutôt fessait semblant de dormir. Qui pourrait dormir dans un wagon de métro ?, a moins d'être vraiment fatigué et avoir travailler toute la journée sans prendre de pause convenable. Ce qui n'était pas le cas pour le jeune dieu japonais. Vêtu de son habit traditionnel, un kimono avec un hakama et un haori noir et blanc. Il donnait l'impression d'être tout doit sortit d'un vieux livre d'histoire sur le japon ou bien d'une fête costumé.

Il était assit, adossé contre l'une des fenêtre du wagon et ses jambes reposait sur le siège juste a coté de celui sur lequel il était assit. Le wagon était presque vide et il ne se sentait pas mal à l'aise d'occuper deux place au lieu d'une seule. Il était là pour régler un problème dans ce wagon, une affaire délicate et dont la police ne pouvait pas vraiment s'occuper en se moment. Plusieurs cas d'agression avait été signalé sur trois station différent, mais chacune en rapport avec le même wagon. Des sans-abris ou de jeune femmes avaient été agressé la nuit dans ce wagon, pas toujours des cas d'agressions sexuel, mais surtout d'intimidation, de taxage ou physique. Un cas particulier avait poussé Keiji a agir, une jeune femme avait eut le nez fracturé, trois cotes brisé et plusieurs marques de lame de rasoir étaient visible sur ses avant-bras ou son visage. Les rapports indiquaient que c'était des membres de gangs de rue, des afro-américains et des latino. Leur race étaient peu importante pour Keiji, pour lui tous ce qu'il voyait c'était des lâche sadique.

Il avait choisi le wagon au même heure que les personnes agressé avaient indiqué dans les rapport de police. Keiji était un hacker professionnel et il était très facile pour lui d'entré dans les ordinateurs de la police malgré les pare-feu et les programmes de protection installé dedans. Les joies de l'informatique. A la station suivante il les avait repairer. Cinq hommes âgé entre vingt et vingt-cinq ans, trois noirs et deux mexicains et vêtu comme les stars de hip-hop, jeans aux genoux, t-shirt trop grand, casquette ou bandana ou les deux sur la tête. Veste d'hiver avec une capuche. Des bijoux brillants, des bagues en argent ou en or, des boucles d'oreilles sertit d'un faux diamant et des petites chaines en argent ou en or autour du cou. Et sans parlé du langage.

A peine entré qu'ils commençaient déjà a marqué leur territoire en cherchant l'attention d'une jeune blonde assis sagement dans un coin. Elle refusait de leur adresser la parole ou même de les regarder, l'un d'eux commença a l'insulter et a déblatérer un tas de chose vulgaire. Elle se leva et prit son sac pour aller s'asseoir plus loin en ignorant les stupides commentaires que fessaient les jeunes hommes. Keiji ne les quitta pas des yeux et fut vite remarquer part l'un des types qui fit signe a ses amis de le suivre.


-alors mec ta un blem avec nous ?, t'arrête pas nous maté d'puis tout a l'heure !
-un blem ?, oh oui j'en ai un blen , répondit Keiji en se levant, je vois cinq idiots qui se crois supérieur aux autres parce qu'ils sont nombreux.
-t'es pas bien toi ?, tu sais a qui tu cause mec ?, on va défoncé ta gueule si tu continues !
-oh mais c'est qu'il est susceptible et reconnait qu'il est un idiot en réagissant comme ca !, déclara Keiji en prenant un ton de voix comme s'il parlait a un enfant.

L'homme qui venait de parlé au japonais sortit un pistolet et le pointa sur le front de Keiji. Ce dernier regarda le canon d'un air désintéressé et regarda l'humain juste après.

-c'est ca ton dernier argument ?, quelqu'un te dit une vérité et tu sort ton flingue parce qu'elle te plait pas ?, tu crois le plus fort parce que tu as une arme pointé sur moi ? Tu es faible ''mec'' !..Faible, doublé d'un minable et tripler d'un ordure. Vas-y tire !, qu'est-ce tu a attend ?, pourquoi tu regarde tes potes hein ?, ta besoin de leur permission, aller vas-y tir !!..oh je vois ta besoin de motivation, ok je vais t'aider.

Keiji lui donna une gifle.

-aller vas-y tir !, oh tu veux je recommence d'accord

Il le gifla a nouveau et suivit d'un autre sur l'autre joue. Le type arma son pistolet et glissa son doigt sur la détente, mais hurla de douleur en voyant son poignet brisé et son arme démonté en trois pièces pars le japonais.

-pitoyable !

Les autres sortirent leur armes, apparemment leur copain blessé était le seul a avoir une arme a feu cars deux avait des poing américains, un autre avait un couteau a cran d'arrêt et le dernier rien a part ses poings. Les gens dans le wagon qui n'avaient pas envie d'être mêlé a cette bagarre changèrent de wagon immédiatement. L'homme au couteau attaqua en premier, jouant du poignet a gauche et a droite pour blesser Keiji, mais ce dernier recula a chaque coup sans attaquer pour autant. Son adversaire tenta un coup d'estoc, Keiji en profita pour saisir le poignet de son adversaire et le tourner de manière a lui faire lâcher son arme. Il ajouta un coup poing au ventre et enchaina avec un coup pied sur le visage, fessant tourner son assaillant dans les airs vers la gauche. Il charge ses deux derniers adversaire avec une vitesse incroyable qui dérouta les deux hommes. Le combat dura quelque seconde, les parades et les coup s'enchainaient a un rythme étrenner. Il ne restait plus que l'homme au pistolet, celui dont Keiji avait briser le poignet. Ce dernier avait prit le temps de monter son arme a feu pendant que ses amis se prenaient une raclé. Le japonais dégaina un couteau de sa ceinture. Causant l'hilarité du gangster.

-tu vas faire quoi avec ton canif ?, me tuer

-précisément, dit Keiji

L'homme tira mais son visage se crispa tandis que du sang coulait le long de sa bouche. Il baissa la tête et vit une barre en métal contre sa poitrine et une lame qui lui transperçait le corps. Keiji retira sa lance, la surprise et la douleur était encore visible sur le corps de sa victime alors qu'elle s'effondrait sur le sol.

-Maintenant que j'ai votre attention, écouté bien !, le taxage, les bagarres, les agressions, tout ca, sa s'arrête maintenant. Si je reçois une autre plainte en rapport avec vous, je vais vous retrouver et vous tuez. Aller fichez-moi le camp.

Les gangsters partirent a toute vitesse sans demander leur reste, Keiji en profita pour sortir du métro a son tour, mais préféra sortir part l'une des issue de secours dans le tunnel quelque dizaines de mètre plus loin. Il dut emprunter deux escaliers en béton avant d'ouvrir une porte et arriver dehors, après avoir passé une porte en grillage légèrement rouiller. Il devait se trouver dans un coin défavoriser de la ville. Il passa part une ruelle sombre garnit de sans-abri qui dormait dans des boite en carton ou dans des vieux sac de couchages pour les plus chanceux. Il les ignora et arriva dans un petit parc pour enfant avec des balançoires, des structures en métal garnit de poteaux ou d'échelle en acier tordu de différente manière et même munit de glissade. Il y avait aussi des carré de sable et des bancs, ainsi que des tables de pique-nique. Le jeune homme s'installa sur un banc après avoir rendu sa lance de la taille d'une dague et l'avoir glissé sous sa ceinture.
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MessageSujet: Re: Un métro, deux coups de griffes( pv x-23)   Un métro, deux coups de griffes( pv x-23) Icon_minitimeVen 18 Mar - 6:08

J’ai longuement regardé le paysage défiler sous mes yeux meurtris, tout allait si vite que je n’y discernais plus que quelques teintes, un semblant de formes. Je fis, d’une pulsion que je qualifierai de naturelle, une comparaison avec moi-même. Avec ma vie, plus précisément. Des images qui se ressemblaient toutes, apparaissant de façon saccadée dans mon esprit. Un rythme effréné, pour une existence faite de rêves détruits et de clichés cauchemardesques, mélangeant sang, destruction et peur. Parce que j’avais été programmée pour tuer, qu’importe la raison. Je me battais pour rien, ni personne. J’achevais une mission, et une autre m’était attribuée, faisant tourner la roue autant de fois que possible. Aujourd’hui, je n’étais plus tellement différente d’autrefois. Mais j’avais toujours en tête cette idée noire, celle de disparaître à jamais. Une idée qui me prenait quelques fois, lors de mes réunions avec moi-même. Cela ne m’inspirait qu’un sentiment de liberté incandescent. Même si la tendance générale était à la décadence. Je rêve de ces filles qui, de deux coups de rasoirs, peuvent accéder au nirvana. J’ai beau avoir tenté plusieurs fois, ça n’a jamais marché, au contraire. Ces plaies se sont refermées à vue d’œil, ne laissant qu’une peau parfaitement saine et valide. J’étais valide pour la plupart. Une fille effacée, doublée d’une personnalité forte qui pouvait s’avérer être destructrice malgré les apparences. Pourtant, ce que je ressentais n’avait rien à voir avec un sentiment de puissance, loin de là. Comme mortifiée de l’intérieur. Sans rien pouvoir y faire.

Alors je suis descendue du bus, qui venait de s’arrêter à destination. Les gens me dévisageaient, parfois s’écartaient lorsque je m’approchais d’eux. Mon accoutrement, comme mon apparence si on en restait à mon corps n’avait rien de bien attrayant, en soi. Je n’étais pas moche, mais j’aspirai une certaine crainte malgré tout. Je ne cherchai pas à me faire accepter ou quoi que ce soit d’autre, non. Désormais, c’était trop tard pour tenter quoique ce soit. La guerre civile a éclatée, plus rien ne serait comme avant…je me demande d’ailleurs si nous sortirons tous vivants de cette spirale infernale, qui nous attirait vers les plus profondes des limbes. Je m’excusai face à une vieille femme qui s’était postée devant moi et me gênait dans ma traversée. Fort heureusement, elle ne le prit pas mal et je descendis de l’autobus pour rejoindre ce qui me servait d’habitat. J’étais fatalement seule et cette solitude-là n’était pas comparable. Je ris intérieurement de ces personnes si entourées, que ce soit d’une famille ou d’apparents faux amis, qui se prétendent être seuls à en crever. Suis-je dans un cas si déplorable ? Dites-le moi. Prouvez-le moi.

En plein Bronx. J’habitais là-dedans, là où les gangs se castagnent, gagnent leur pain en tuant, volant ou trafiquant. J’en ai que faire, c’est leur vie. Je ne dirais pas que j’en ferai d’eux mes amis, d’ailleurs cette notion est bien floue à mes yeux…mais qu’importe. Mon sac à dos pendant sur l’une de mes épaules, je rentrais donc de l’université, comme tous les soirs vous me direz. J’irais chez moi, même si je ne faisais que louer ce trois pièces avec le peu d’argent que me rapportais le job de serveuse. Et puis je repartirai sûrement pour aller sur mon lieu de travail, comme bon nombre de soirées. Je déambulais tranquillement, empruntant un sentier qui bordait un parc pour enfant. C’était bien la seule chose d’intéressante qu’il pouvait y avoir entre toutes ces maisons encastrées les unes contre les autres, parfois sur plusieurs étages, pour y accueillir des familles nombreuses. Je décidai alors d’aller m’asseoir un peu sur l’une des balançoires. Je m’avançai vers l’un des sièges suspendus par deux chaines de métal, puis laissa mon sac au pied de la balançoire. Je me suis donc assise, prenant soin de le faire correctement, étant vêtue d’une jupe noire. De toute façon, je me sentais incapable de porter autre chose que des valeurs. Parce que les couleurs ne faisaient pas partie de moi, elles ne me représentaient pas. Voilà tout. Je commençai à me balancer timidement, le regard perdu dans le vert du gazon qui se trouvait sous mes pieds. Progressivement, je fis abstraction de tout ce qui pouvait errer autour. Chants d’oiseaux, crissement de pneus, voix lointaines. J’étais seule. Et je ne pouvais que le rester.
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Keiji Hanatori


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MessageSujet: Re: Un métro, deux coups de griffes( pv x-23)   Un métro, deux coups de griffes( pv x-23) Icon_minitimeDim 20 Mar - 8:08

Keiji ferma les yeux et croisa ses bras pendant qu'il s'endormait. L'air était doux, pas trop froid et il y avait peu de bruit dans le quartier pour le moment !. Il rêvait qu'il mangeait des tas de sucreries, réalisant ses fantasmes et pas seulement sexuel. Il flottait entre la réalité et l'illusion, manipulant de manière inconsciente ses rêves. Mais il s'aventura part mégarde dans une région sombre de son être, ses plus belles pensées, adorables, agréable ou drôle devinrent laide, immonde et effrayante. les couleurs vivent moururent et les ténèbres l'entourèrent dans un tourbillon de malédiction, de mauvaise pensé et de monstruosité.

Il était dans le noir le plus total, la peur le prit de court et tout pensé logique et rationnel ne pouvait le délivrer de cette cage mental. Il frappait partout, criant, hurlant a l'aide, mais sans succès. Aucune attaques ne vint, ni même d'aide amical ou de monstres sortit tout droit de son imagination pour venir le narguer, l'insulter ou l'affronter. Il n'y avait que le noir et la solitude. Que faire quand votre pire peur prend soudainement vie ?

Dehors les étoiles était recouvert part d'épais nuage noir, créer part Keiji et sa peur grandissante d'être enfermé. Le ciel gronda sa colère, les éclairs déchiraient les nuages part dizaines. La pluie et le vent arrivèrent en même temps, soulevant la poussière et les détritus dans les environs, les égouts débordèrent plus vite que prévu, la terre aspira l'eau et se transforma en boue et les régions plus creux furent gonflé d'eau jusqu'à devenir des flaque d'eau immense. Un éclair frappa le banc de Keiji, le propulsant dans les airs et le réveillant en même temps. Il n'eut pas le temps de réagir que sa tête heurta la poutre de fer qui tenait les chaines des balançoires. le son fut sec, mais le choc fut réellement douloureux. un humain ordinaire aurait le nez cassé ou pire, mais Keiji était un dieu. Il n'avait rien, hormis un léger picotement au visage. La pluie cessa, les nuages se dispersèrent et le vent ne montra plus signe de présence.

Le dieu japonais détestait l'admettre, mais il avait peur du noir et souffrait de claustrophobie. Avoir été enfermé durant des milliers d'années dans un tambour part un dieu du tonnerre mégalomane et détestable, avait obligatoirement provoqué quelque problèmes mentaux avec Kamikaze. Même s'il arrivait a caché ces petits détails, il était loin d'être parfait...il suffisait de demandé a ses ex....

Il se leva en se massant le visage et en ruminant en japonais un paquet de bêtise sur Raiden, les éclairs, les balançoires et les chihuahua. Enfin bref, ses plaintes n'avaient pas tout a fait de rapport entre eux...ou presque !. Il remarqua a la dernière seconde la présence de x-23. Il la reconnut tout suite, a force d'avoir vue des tas de photo d'elle sur son ordinateur il serait capable de la reconnaitre entre milles !. Il avait du mal a y croire qu'elle était là, quoi que pas tout a fait vue qu'il savait presque tout sur elle sauf ses activités récentes. Il se sentait stupide d'être là, d'avoir provoqué sans le vouloir un début d'orage qui aurait put se transformé en déluge s'il ne s'était pas réveillé !. Il ne savait pas quoi dire, ni quoi faire !.


-salut !, dit-il finalement

*espèce de crétin, pauvre con..c'est tout ce que tu trouve a dire !...non mais sa ce peut pas d'être aussi con !..demande lui l'heure tant qu'a y être !*

-tu peux me dire l'heure s'il-te-plait ?

* c'était du sarcasme imbécile...c'est moi ta conscience..le truc que tu utilise presque plus depuis 10 000 ans!*

-Désolé pour le grabuge

*ah là c'est mieux !*

-ta gueule , tu veux !

*tu viens de le dire a voix haute ! rattrape le coup vite !*


-tu veux un casser la croute, ya un resto pas loin, y s'appelle le casse-gueule

*pas mal...mais sa reste nul !*
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MessageSujet: Re: Un métro, deux coups de griffes( pv x-23)   Un métro, deux coups de griffes( pv x-23) Icon_minitimeDim 20 Mar - 10:01

Je n’attendais pas vraiment la venue de quelqu’un. Cette bulle s’était refermée si fermement que je l’imaginai se percer très difficilement. Encore une fois, je n’avais pas tapé juste et le destin voulait me mettre dans les pattes des individus – voire des choses… - plus accablants les uns que les autres. Je n’avais pas l’étoffe d’une jeune fille sociable, et encore moins sympathique. Tout du moins, mon manque d’expressivité jouais facilement contre moi et ainsi je me noyais sous les préjugés. Je vous dirai sûrement que tout le monde en est victime et ce quotidiennement. Depuis le temps, j’ai appris à y faire abstraction. Cela ne rend pas ma vie plus agréable pour autant. Le jour où je vous clamerai ma joie de vivre, je serais sûrement possédée par le plus infâme des démons.

Mon attention se porta enfin sur le ciel qui planait au dessus de ma tête, et surtout ce qui était en train de s’y tramer. Il avait subitement changé de teinte, et une brise grandissante avait soulevé les longues mèches effilées de mes cheveux. Décidément, il ne m’arrivait que des choses hors du commun…je tombais toujours au mauvais endroit, au mauvais moment. Je me demandai alors si je n’aurais peut-être pas dû rentrer chez moi directement. Ça m’aurait évité une nouvelle rencontre insolite, même si, pour le moment, je n’avais personne dans le collimateur. Seulement des éclairs qui commençaient à déchirer le ciel, accompagné de grondements sourds. J’adorais l’orage, la pluie y comprit. Mais…la présentatrice météo, aussi barbouillée de maquillage qu’une p*te à l’église, avait pourtant signalé un temps estival pour cette période de l’année. Non, cet orage n’avait rien de bien naturel. Le cycle venait d’être perturbé par…mais quoi donc ?

Un bruit plus creux m’amena à jeter un coup d’œil un peu plus bas…au niveau du pied métallique de la balançoire, un jeune homme, visiblement en train de se redresser d’une chute fortuite. L’orage avait brutalement cessé d’émettre des grondements intempestifs. Il n’y avait plus qu’une explication à cela : ce garçon était à l’origine de tout ce boxon. En tout cas, il n’avait pas été vraiment discret…et la suite allait d’autant plus me surprendre.


???Salut !

Aucun son ne sortit de ma bouche. À vrai dire, je ne bougeais pas non plus. Telle une statue de pierre qui venait laisser un pigeon se poser sur le gazon qui lui servait de tapis. Pourquoi je lui répondrai ? Il allait me manquer de respect, en plus de ça…il venait de China Town, ou bien… ?

???Tu peux me dire l’heure s’il te plaît ?

Je n’eu pas le réflexe. En fait, je ne portais pas de montre et ne possédais pas de téléphone portable. La raison est simple, je n’en avais pas besoin. Une montre ? Pour quoi faire ? Elle se serait cassée en moins de deux, avec ce que supporte mes poignets chaque jours. Quant au téléphone, je n’avais pas suffisamment de contacts pour pouvoir un jour espérer dire qu’il m’est absolument nécessaire. Je fini tout de même par lui avouer.

LauraJe n’ai pas de montre.

À quoi bon se justifier…je n’avais pas de montre, point. Et puis, cette question semblait plus rhétorique qu’autre chose lorsqu’on y réfléchissait bien. Alors j’avais parlé pour ne rien dire…au moins une bonne chose de pensé.

???Désolé pour le grabuge…ta gueule, tu veux !

Hypothèse numéro une, il s’est échappé d’un asile psychiatrique et il est en train de se faire courser par des tarés en blouse blanche. Hypothèse numéro deux, c’est un dealer de China Town qui a loupé une commande et qui vient noyer son malheur en se frappant tête la première dans le pied d’une balançoire. Hypothèse numéro trois, c’est un mutant, un boulet né, qui essaie bel et bien de me draguer et qui m’insulte ensuite. Allez savoir laquelle de ces hypothèses est la bonne dans l’histoire…

Il m’invita ensuite à…casser la croute. Alors déjà, je n’avais pas faim du tout, et deuxièmement, dans moins d’une heure, je devrais porter un plateau et offrir des consommations en échange de quelques pièces à des clients d’un bar quelconque de la ville. Je n’avais aucunement envie de me farcir avec quelqu’un. Encore moins avec ce genre de mec. Je sortis alors de façon cinglante.


LauraJ’ai pas faim. Et puis t’es qui pour me parler sur ce ton ?
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Keiji Hanatori


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MessageSujet: Re: Un métro, deux coups de griffes( pv x-23)   Un métro, deux coups de griffes( pv x-23) Icon_minitimeLun 21 Mar - 19:54

-Désolé, dit Keiji en se cachant le visage avec les mains.

Il était rouge de honte et avait envie de se cacher, n'importe où, derrière une poubelle, un clochard, une voiture ou être avaler part une créature gigantesque, rien pour disparaitre et fuir le terrible malaise qu'il ressentait en ce moment. Il avait insulté sans le vouloir la femme qu'il adorait !, sans compté que c'était la première fois qu'il la rencontrait pour de vrai. On pouvait dire que sa commençait mal les présentation !.

-désolé, vraiment désolé, dit-il sur un ton sincère et désolé, j'ai dit une bêtises et je m'en excuse vraiment, c'est coup a la tête, j'ai le cerveau qui fait dire des idioties.

Il retira son haori et le posa sur une balançoire avant de s'asseoir dessus. Il se laissa bercer quelque seconde avant de réfléchir pour savoir quoi dire a présent. Il avait l'impression d'être devant une star et tout ses moyens étaient inexistant ou au ralenti. il se sentait de plus en plus idiot et insignifiant et son seul moyen visible pour désamorcé la situation était de déblatéré un tas de blague stupide, mais c'était inutile. Il connaissait un peu le profil psychologique de Laura Kinney..enfin les dossiers sur elle datait un peu, mais elle ne devait pas avoir changer énormément.


-j'ai merdé sur tout on dirait....alors je crois que je devrais reprendre du début...je m'appelle Kamikaze...mais appelle moi Keiji

Étrangement et heureusement, il se sentait plus détendu et légèrement plus confiant. Il ne savait pas de quoi parlé a vrai dire, il n'avait pas de point en commun avec elle..sauf qu'ils étaient tout deux dans la résistance. Que dire et que faire ?. Dire une blague ?..inutile..elle ne rira peut-être pas.Il pouvait toujours essayer.

-qu'est-ce qui est vert et qui force ?....Hulk quand il est constipé !

* nul a chier..t'espère vraiment faire rire miss dépression associable avec ce genre de blague ?*
*ferme la un peu..elle va peut-être sourire ou ricaner, t'en sais rien.*
* je sais qu'elle est mignonne, mais également imprévisible, violente, impulsive, intelligente, sournoise et sans aucun sens de l'humour..a part peut-être le cynisme..*
*c'est déjà un début*
* tu sais que tu discute avec toi même dans ta tête et sa fait 2 minutes que tu parle pas...ah et avant je parte...laisse tombé..tu vas casser la gueule solide si tu tente quelque chose avec elle..et même si sa marche ..tu vas faire quoi ?..dès tu va vouloir lui faire un câlin elle va faire une prise de bras et t'envoyer valser contre un mur....*
* au moins elle aura quelqu'un sur qui compté...*
*crétin.....*

Le silence devenait lourd et l'air devenait légèrement froid. Les plaques d'eau créer part la pluie de Keiji avaient presque disparut et la terre était moins humide. Et le japonais se sentait toujours aussi nul...pourquoi ce genre d'émotion sur lui ?..il avait déjà rencontrer des femmes, sortit avec d'autre depuis des lustres. Il connaissait le mode d'emploi et les techniques, mais là..il avait l'impression d'être un débutant. Il fouilla dans son kimono et en sortit un sachet d'amande grillés, il l'ouvrit et en mangea une petite poignée avant d'en proposé a Laura.

-si je t'embête ou tu préfère resté seule, dit le et je pars, même si j'ai pas trop envie partir..c'est la première fois je te rencontre en vrai pour tout dire et je dois te l'avouer, je suis un tout petit peu mal l'aise.
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MessageSujet: Re: Un métro, deux coups de griffes( pv x-23)   Un métro, deux coups de griffes( pv x-23) Icon_minitimeMar 5 Avr - 0:57

Il s’excusa. Je n’avais absolument rien à faire d’excuses, et si c’était pour qu’il stimule une pitié quelconque, c’était peine perdue. À vrai dire, les choses, les « sentiments » qui pouvaient gonfler mon âme de temps à autre n’avaient rien de comparable avec ce minable ressentiment, que beaucoup d’Hommes ressentaient dans ce monde. J’estimai perdre mon temps en sa compagnie, voilà tout. Pourquoi ? À force d’entendre quelqu’un vous rabâcher la même chose, ça finit par taper sur le système. Ce n’était pas plus con que ça. Et ça avait beau vouloir se montrer sincère, je n’y voyais que du feu. Et le pire dans tout ça, c’est sûrement qu’il continuait à s’enfoncer. Des excuses à pleuvoir, des arguments qui n’en étaient pas…bref, ce n’était pas un Dom Juan et ça se sentait, même à la première impression. Je suis peut-être mauvaise avec les autres, mais je n’y peux absolument rien. Ce serait comme m’arracher à ma propre nature, ce qui est théoriquement impossible. Je restai donc impassible, me balançant toujours, signe que la Terre n’allait pas s’arrêter de tourner s’il restait là. Je sentais pourtant quelque chose émanant de lui. Pas quelque chose d’humain en tout cas. Je ne m’appelle pas mamie Nova et je n’ai pas de don en rapport avec les anges, les démons et toutes ces conneries-là, mais je savais discerner, même si ça restait flou à mes yeux, les personnes qui en avaient.

Je n’allais pas être au bout de mes surprises. On dirait qu’il m’avait déjà vue. À ce moment là, j’ai dû m’interroger pour savoir si, moi aussi, par hasard – et par malheur – je l’avais déjà croisé. La déduction finale fut négative. Inconnu au bataillon. Et, d’une certaine manière, ce n’était pas plus mal. Il vint s’asseoir sur la balançoire qui était aux côtés de la mienne, et sembla rester pensif. Un peu de répit pour mes tympans, qui avaient longuement attendu ce moment de paix, bercée par ce qu’on appelle le silence. Cela n’empêche pas de rappeler que j’étais là pour ça, rester avec moi-même. Je regardai le ciel un instant, tentant d’estimer le temps qu’il me restait avant de devoir rentrer « chez moi ». Pas beaucoup visiblement. Je ne supporterai pas d’être en retard sur mon lieu de travail. Oui, parce que si on m’engueule, je ne pouvais pas en faire autant. Et ça, ça me tue. Il fallait pourtant jouer le jeu et passer pour une banale humaine, une étudiante qui avait besoin d’argent pour se nourrir, une étudiante qui a ses parents à l’étranger et qui refusent de lui envoyer quoique ce soit. Tu parles. S’ils savaient…

Alors là ce fut le pompon. Kamikaze, déjà le nom était révélateur. C’était un surhomme. Ce n’est pas grave, on en aura vu d’autres…mais il donna ensuite son véritable prénom – du moins, je le sentais dans sa voix, et ça me semblait tout à fait logique.


Laura D’accord.

Qu’est-ce que vous voulez que je dise d’autre ? Je m’en tapais complètement. Je n’attendais plus qu’une chose, que le temps passe à une vitesse phénoménale pour qu’enfin je puisse me libérer de cet étranger qui, malgré ses intentions, m’importunait. Alors il tenta autre chose, ce qui eut l’effet d’aggraver la situation. J’essayai tant bien que mal de contenir ces mots lourds en méchanceté, que j’irais – malheureusement pour lui – lui cracher au visage dès qu’il dépasserait les bornes. La limite était vraiment mal jaugée et ses vannes à deux centimes aussi. Autant dire que nous étions très, mais alors très mal partis.

Keiji Si je t’embête ou tu préfère resté seule, dit le et je pars, même si j’ai pas trop envie partir..c’est la première fois que je te rencontre en vrai pour tout dire et je dois te l’avouer, je suis un tout petit peu mal à l’aise.

Lorsqu’il me tendit le sachet d’amandes grillées qu’il avait commencé à grignoter, je lui lançai un regard noir. Cela prouvait qu’il ne m’écoutait pas, car j’avais, quelques minutes plus tôt, dit que je n’avais pas faim. Et ce n’est pas en cinq minutes que mon estomac se serait décidé à changer d’avis – ça se saurait. Je ne fis pas de quartier à l’asiatique…

Laura Si je suis venue ici, ce n’est pas pour parler à quelqu’un. Donc oui, je veux que tu partes, mais de toute façon je l’aurais fait moi-même d’ici dix minutes. Je le regardai toujours, sans ciller. Je sais pas qui tu es, et honnêtement, j’en ai rien à cirer. Si tu m’as déjà vu, c’est tant mieux pour toi, t’avais qu’à rester caché, me vénérer en secret, ce que tu veux, mais pas venir me voir pour…me proposer de bouffer des amandes grillées !

Moi ? énervée ? Je ne l’étais pas, je lui expliquai seulement ce que j’avais sur la conscience, et cette franchise, je l’avais à tout moments. C’était peut-être léger en soi, mais si j’avais vraiment voulu qu’il me laisse définitivement tranquille, j’aurais employé les grands moyens. Je quittai mon regard du sien pour le laisser se poser sur les jeux d’enfants d’en face, qui n’étaient pas utilisés à cette heure tardive. D’ici dix minutes, je me lèverai et je partirai…et ce n’est pas ce garçon qui ira m’en empêcher.
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Keiji Hanatori


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MessageSujet: Re: Un métro, deux coups de griffes( pv x-23)   Un métro, deux coups de griffes( pv x-23) Icon_minitimeMer 6 Avr - 19:51

Ce n'était pas tout a fait le genre de réaction qu'attendais Keiji de la part de la mutante, mais en même temps il était moins surpris qu'il l'aurait pensé. Il ne s'attendait pas a grand chose de la part de Laura, surement pas de sourire, rire ou de joyeuse gambade dans un champs de fleur part une journée ensoleillé. Il soutint le regard de la jeune femme alors qu'elle lui disait qu'elle voulait être seule, il mangea une poignée d'amande grillé avant d'ajouté.

-Te vénéré ?, mmmm sa serait une idée, mais vénéré quelque chose c'est juste pour les crétins attardé..et moi..j'suis juste un crétin., dit-il avec un léger sourire. t'es plutôt sympa, bye

Il rangea son sachet dans une manche de son kimono, prit son haori d'un main qu'il garda contre son épaule avant de s'éloigner lentement. Une faible brise le heurta doucement alors qu'un petit nuage blanc cotonneux se forma devant lui. Il monta dessus pour s'y asseoir, puis s'éleva dans les airs jusqu'à être invisible a l'œil nu, principalement a cause que c'était la nuit. Il regarda la jeune femme un moment, réfléchissant a comment mieux l'aborder la prochaine fois. Lui sauver la vie serait idiot, elle était en mesure de ce défendre et mourir lui était impossible a cause de son facteur auto-guérisseur. Son attitude envers lui l'avait un peu blesser a vrai dire, pas totalement, mais n'aurait pas pensé qu'elle soit si agressive verbalement. Une autre personne lui aurait parlé de la sorte et Keiji aurait mal réagit.

Il oublia vite ces paroles et même sa présence et s'allongea sur son nuage avant d'activer son bracelet électronique, un Omnitech comme il l'aimait l'appeler. Un nom qu'il s'était approprier en jouant a un jeux vidéo. Cet appareil était un ordinateur holographique personnel multitâche et multifonction. Scanner, analyste, GPS, module de piratage intégrer, connexion internet part satellite et bien d'autre option très apprécier part Keiji. Certes il était un dieu, mais un dieu banni sur terre, rien ne l'empêchait d'utilisé la technologie humaine et avec l'immortalité l'ennui viens très vite. Cet appareil lui a évité a de nombreuse reprise de sombrer dans la mélancolie, la dépression et la nostalgie blasé qui affecte souvent les créatures immortel de ce monde ou d'autre univers. Ce genre de personne qui vous pompes l'air en vous racontant leur histoire passé, vivant sans cesse a une époque définit malgré la modernité de l'époque réel dans laquel il se trouve. Keiji détestait ce genre de personne et heureusement il n'était pas comme eux !

Il joua quelques minutes a des jeux en ligne sur le net, vérifia sa boite de message, toujours pleines évidements. Être courtier en information était un boulot assez complexe et long, heureusement le dieu shintoiste avait du temps a perdre. Il termina part écouter les fréquences radio de la police, histoire qu'il ait a jouer les héros pour cette nuit. En même temps il regarda le dossier de X-23 qu'il avait lui-même fait. C'était plus simple ainsi que de chercher sur chaque organisation ou elle avait servi et les risque de pirater ces fichiers étaient plus risqué a cause des protection établie sur les ordinateurs militaire. Il regarda des vidéo d'elle en action, elle était efficace, discrète et en constante évolution sur le terrain, ces adversaire n'avaient aucune chance. Il sourit et ferma le dossier, ainsi que les autres programmes actif, excepter les fréquences radio de la police. Les mains derrière la tête, il fixait les étoiles. Une fois la couche de gaz et de pollution dans le ciel dépassé, les étoiles étaient milles fois plus nombreuses. On pouvait admirer les constellations, les différentes nuances de violet, de rouges et de bleu que donnait les étoiles et l'espace.


-merde....j'aurais du amener de la bière...
pensa-t-il a haute voix.
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MessageSujet: Re: Un métro, deux coups de griffes( pv x-23)   Un métro, deux coups de griffes( pv x-23) Icon_minitimeMar 24 Mai - 4:44

[HJ : Comme promis, je clôture le sujet, ce qui explique la petitesse de mon post Razz]

KeijiTe vénérer ? Mmmm ça serait une idée, mais vénérer quelque chose c’est juste pour les crétins attardés…et moi…j’suis juste un crétin. T’es plutôt sympa, bye.

Ces quelques paroles n’eurent aucun impact spécifique sur moi. Ce n’était pas la première fois que j’étais assimilée à une « chose », sans compter le genre ironique utilisé lors des salutations. J’ignore ce qu’il attendait de moi initialement, mais il serait sûrement déçu. Qu’importe. Je n’étais pas là pour faire œuvre de charité en changeant de nature comme de chaussures. J’étais moi-même, j’étais comme ça, point final. Et que si ceci vous dérange, faites-le moi savoir si ça vous chante, cela me passera au dessus. Son sourire m’oppressait. Je n’aimais pas qu’on me sourie, c’est tout. Voir le bonheur des autres, même s’il est hypocrite, m’accable. Peut-être parce que moi-même, je n’ai pas encore trouvé ce qui pourrait y contribuer. Une hypothèse qui semblait être bonne sur tout points. Et il fallait croire que je n’étais pas au bout de mes surprises…

Je m’attendais à le voir disparaître dans l’instant, peut-être avec un baiser envolé, s’il en avait eu le cran – il me semblait m’être trompée. Je n’avais pas eu faux sur toute la ligne puisqu’il prit de la distance puis…s’envola. Non, je n’étais pas tellement surprise, sauf quant au moyen qu’il venait d’employer pour y parvenir. Un nuage. Je ne rêvais pas : ce mec venait de poser son arrière-train sur un nuage à la Bonne Nuit Les Petits. C’est à ce moment là que je contins un ricanement…il avait l’air si ridicule ! Bien heureusement, il n’avait pas remarqué ce gloussement étouffé. Tout du moins je l’espérais. Je mettrais cela sur le dos du nerveux. Je n’étais vraiment pas comme ça d’habitude, c’est vrai.

J’inspirais profondément, gonflant un maximum mes poumons. Je relâchais alors l’air contenu dans un long soupir qui me parut étrangement agréable. Je me suis levée de la balançoire et j’ai réajusté mon sac, avant de prendre le chemin du bercail. C’était un arrêt obligatoire avant de repartir bredouille aller travailler. Ce n’était pas toujours la joie, mais il me fallait bien cela pour vivre, car même une fille comme moi peut se vanter de mourir de faim entre des dizaines de milliers de cheeseburgers…
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