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 Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD)

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ð Genesis S. Blodwyn ð
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Genesis S. Blodwyn


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MessageSujet: Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD)   Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD) Icon_minitimeJeu 10 Fév - 11:51

Une journée comme une autre chez les Blodwyn
Le jour se lève sur la ville encore endormie. Les premiers rayons du soleil viennent réchauffer les rues de la grande pomme qui doucement se réveille d'une douce population venant les peupler. Le soleil arriva finalement dans l'une des maisons les plus huppées de la banlieue New-Yorkaise. Car si les grands noms travaillent dans le centre de Manhattan, ils n'y vivent en aucune façon. Donc, les rayons parvenaient à cette maison, s'engouffrant par les fenêtres de la façade. Ils traversèrent le plancher, un merveilleux parquet, pour tomber sur le pied du lit, remontant doucement le bois noir et mat de ce dernier pour atteindre les draps de soie d'un blanc immaculé et finalement, le bras d'une femme dans la trentaine. Genesis marqua une légère grimace de mécontentement. En temps normal, se réveiller au rayon du soleil avait quelques choses de positif, qui pouvait nous remonter le moral alors que la majeure partie des gens travaillaient déjà d'arrache pied. Mais seulement, voilà, Gen pensait différemment. Elle avait une pensée pour ces travailleurs qui avait du quitter ce lit douillait pour une dure journée de labeur pendant qu'elle somnolait encore, mais elle pensait surtout aux prochaines minutes pendant lesquelles elles n'allaient pas dormir.

Elle laissa son bras passer le long de la seconde place dans le lit, qui était bien vide à cette heure là. Son mari était déjà partit travailler depuis de nombreuses heures et sa place c'était déjà refroidie. Ses doigts glissèrent quand même sur le drap avant de ramener les couvertures sur elle. Elle se recroquevilla sur elle-même, se plaçant en chien de fusil, montrant définitivement qu'elle ne voulait pas se réveiller. Pourtant, même si elle ne travaillait pas aujourd'hui, elle devait quand même se lever à un moment ou l'autre, passer sa vie dans le lit n'était pas son habitude, tout du moins, pas toute seule. Elle décida donc finalement de jeter les draps qui la recouvraient pour laisser découvrir aux rayons de soleil sa petite nuisette blanche, qui faisait ravir son Joshua de mari. Elle attrapa quand même son peignoir qui trainait non loin de là, déposé grossièrement sur un fauteuil dans la chambre. La fenêtre était assez loin du lit et aucune des maisons voisines ne pouvaient réellement voir ce qui se passait dans cette pièce, mais autant ne pas prendre de risque. Elle descendit dans la grande cuisine équipée afin de se servir un café pour bien se réveiller. Le journal était posé sur la table, déposé à son attention par son amour. La grande maison était vide de bruit, le petit bout de la famille étant parti avec son père pour l'école. Elle parcouru les gros titres tout en terminant sa tasse de café. Il n'y avait pas grand-chose d'intéressant dans ce qu'elle pouvait lire. Le président était encore en train de parler de sa loi sur les surhommes. Elle n'était pas hors la loi en temps normal mais dans la situation actuelle, elle n'allait pas pourvoir l'accepter. Elle avait caché à Joshua qu'elle était elle-même une femme avec des pouvoirs spéciaux et si elle devait lui avouer, elle avait peur de sa réaction et qu'il ne parte avec la petite. Balayant cette pensée tout en repliant le journal, elle alla déposer sa tasse dans l'évier, après l'avoir rincée. Elle saisit alors son portable avant de chercher dans son répertoire le numéro de son époux. Une sonnerie… deux sonneries… trois sonneries… Ah, ca décroche.


"Oui, c'est moi chéri. Je ne te dérange pas ?... non, tant mieux… Non, il y a rien de grave, je voulais juste parler un peu avec toi…"


Tout en continuant à discuter avec Joshua, elle se dirigea vers le salon, possédant, hormis les divans hors de prix, l'écran géant et la console de salon, disposant d'à peu près tous les jeux développé par le studio de son époux, une merveilleuse cheminée. Elle y inséra quelques bûches puis alluma le tout avec un peu de papier. Le feu prit instantanément, présentant ses belles flammes rouges à la blonde, elle resta devant la cheminée comme hypnotisée par la danse des flammes, tout en racontant des choses sans importance avec Joshua. Puis, elle se décida à touiller dans le feu avec le tisonnier, malheureusement, ce dernier s'accrocha à son bracelet, offert par son mari pour un anniversaire de mariage, le cinquième pour être précis. Ce dernier tomba dans les flammes, qui l'accueillir bouche béante avant de le faire disparaître. Elle étouffa un juron que son mari ne pu percevoir et, tout en parlant avec son mari d'en façon naturelle, elle saisit le tisonnier pour changer son bras de matière. C'était plus pratique depuis qu'elle avait appris à maitriser son pouvoir pour ne plus se transformer complètement en une matière. Elle plongea sa main dans le feu, sentant malgré tout la chaleur traverser le métal. Elle saisit le bijou, grimaçant de douleur, tout en cherchant à garder le calme dans sa voix. Elle retira sa main, rougeâtre à cause de la chaleur. Elle termina la conversation avec son homme un peu brusquement, prétextant qu'elle devait se doucher. Elle couru vers l'évier de la cuisine avant de se passer de l'eau sur le bras encore brulant, dégageant ainsi énormément de vapeur. Une fois ce dernier bien refroidit, elle toucha son autre bras pour lui rendre une forme naturelle.

Elle alla se douché en vitesse et s'habilla tout aussi rapidement avec ce qui traînait dans la salle de bain, un jean délavé et un T-shirt qu'elle avait emprunté à long terme à Joshua lorsqu'ils s'étaient mit ensemble. Elle adorait toujours le mettre, se rassurant qu'elle n'avait pas tant changé au bout d'une décennie et surtout après une grossesse, qui lui avait fait prendre quelques kilos pendant 9 mois. Elle passa le reste de la matinée à travailler, malgré son jour de congé. Quand on est rédactrice en chef d'un grand magazine, on ne peut pas se permettre de ne pas rester proche de son entreprise. Elle expédia quelques mails en vitesse, vérifia en ligne la prochaine édition de son hebdomadaire avant de l'envoyer chez l'imprimeur et planifia l'agenda de ses reporters pour la semaine prochaine. Encore quelques coups de fil à passer pour des rendez-vous futurs et ce sera fini pour le travail urgent de la demoiselle. Elle laissa l'ordinateur portable allumé sur la table basse du salon par sécurité, en cas de problème, elle allait être directement prévenue par le petit bruit caractéristique.

Maintenant, que faire du reste de sa journée. Il lui restait quelques heures avant que Joshua et Iris ne rentrent respectivement du travail et de l'école. Genesis décida donc de leur faire une surprise. Elle passa un tablier blanc par-dessus son t-shirt noir avant de sortir un moule d'une armoire et son livre de cuisine. Enfin, son livre, disons plutôt un de ses livres de cuisine, en voyageant autour du monde en avion, elle avait une collection impressionnante de plats de toutes les régions du monde. Pour le moment, c'était un livre de gâteau et autres pâtisseries. Elle s'était mise en tête de faire un délicieux petit gâteau au chocolat pendant cette fin d'après-midi, histoire d'avoir un gouter un peu plus original qu'un simple biscuit avec son jus d'orange. On pouvait bien faire une folie une fois de temps en temps. Elle prépara les ingrédients et commença à faire la pâte à gâteau, tout en continuant à regarder l'heure. Elle avait le temps de faire sa surprise, mais il ne fallait pas non plus qu'elle traîne de trop. Bon à moins que Josh ne débarque avec une heure d'avance, elle n'avait pas trop de soucis à se faire.


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ð Drakan ð
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Drakan


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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD)   Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD) Icon_minitimeDim 27 Fév - 4:41

    • Debout ma chérie. Tu vas être en retard.


    C’était les premiers mots qu’avait prononcé Joshua à sa fille, lui caressant les cheveux. Il n’avait pas fait le même rituel à sa femme, qui avait reçu un baiser sur les lèvres. Court, bref, passionné, de façon à ne pas la réveiller. Genesis ne se levait pas à la même heure. Il faut dire que le dragon était aussi un lève-tôt, deux extrêmes dans un même couple dirons nous, estimant qu’il avait toujours mieux à faire et que, pour vivre pleinement, le levé devait être soigneusement préparé et si possible, tôt. Il prépara le petit déjeuner à Iris, puis alla sortir le chien à l’extérieur après avoir prit et survolé les grandes lignes du journal. Toujours la même chanson : un résistant avait été incarcéré après s’être violemment opposé aux agents du gouvernement. Ou encore les diverses vagues de crimes qui ne cessaient de noyer les new yorkais dans l’abîme. Le temps était ensoleillé, quoiqu’un peu couvert pendant la matinée. Il prit soin de déposer le journal sur le bar ; où il avait l’habitude de se placer sa bien aimée pour savourer quelques plats dignes d’un petit déjeuner de chef chez les Blodwyn. En attendant que sa crevette ne descende, il ouvrit le frigidaire et y jeta un coup d’œil langoureux. Son appétit ne pouvait être satisfait par quelques pancakes ou même tranches de bacon. Il en redemandait toujours plus et même si au bureau il se commandait des pizzas et des burgers en douce, il lui fallait une bonne base pour démarrer la journée. Il dégotta alors une magnifique pièce de bœuf, du filet, qu’avait prévu de faire griller sa femme ce dimanche en guise de BBQ. Ces coups-là, ça arrivait d’en faire de temps à autre : il inventait un scénario incroyable tout en restant crédible à souhait. L’homme jeta un coup d’œil à droite, à gauche, puis à ses pieds, où le chien, assit, la langue pendante, n’attendait qu’une seule chose : qu’il laisse tomber ce qu’il avait entre les mains.

    • Rêve, Lâcha t-il au chien avait de croquer discrètement dans l’épais morceau de viande qui fondit presque en bouche. Il n’avait en effet pas beaucoup de mal à mâcher. Il n’y avait qu’à voir sa mâchoire et la pression qu’elle pouvait administrer pour s’en rendre compte. Il se rinça ensuite ses mains rougies par le sang bovin et se servit un café noir. Pendant que la liqueur brune coulait dans la tasse dans un son assourdissant, des pas de fée se firent entendre au niveau de l’escalier, puis de la cuisine.


    • Salut crevette.
    • B’jour Papa !, Fit une voix enfantine.


    Le son se stoppa. Posté devant la machine à café, il récupéra sa tasse pleine où il jeta deux cubes de sucre ; avant de laisser la dosette aux ordures. Le dragon demeura une dizaine de minutes, rentra le chien et enfila sa veste de cuir par dessus un costume où il avait retiré la cravate, ne supportant pas d’avoir le cou serré (on ne se refait pas bon garçon). Sachez qu’il a horreur de ce genre de trucs et préfère de loin les t-shirts, qu’il ne se gêne pas de porter au boulot. D’un côté, à part sa secrétaire colérique, il n’allait pas recevoir de critiques directes – bien que ça lui soit déjà arrivé, et Josh’ n’avait pas manqué de répartie.

    Sur le chemin, il déposa sa fille à l’école puis pressa la pédale de l’accélérateur de son Audi A4 break noire jusqu’à son bureau. Une des immenses tours qui étaient plantées à Manhattan…oui, elle en faisait partie. Le plus grand concepteur de jeux vidéos de ces deux dernières décennies les méritaient. Il salua les quelques personnes qui se trouvaient sur son chemin. S’il pensait à son statut de surhomme ? Quotidiennement, mais son esprit était surtout focalisé sur ses deux trésors qu’il s’efforçait de garder au mieux éloigné de ce genre de choses qui n’étaient qu’un foyer à problèmes, et cela il l’avait bien comprit.

    Sa journée s’écoula tranquillement. L’après-midi, il devrait se montrer à la hauteur du costume qu’il portait et il réussissait plutôt bien ce qu’il entreprenait, ce qui faisait de lui un excellent chef d’entreprise. Bien qu’on pourrait lui reprocher le fait de foncer tête baissée et n’écouter que lui (ça supprime des postes de conseillers ça mais il s’en fiche éperdument, ils sont toujours employés, mais pour aller chercher les pizzas). Je vous jure, ce mec est aussi têtu qu’un GPS. Et aussi imprévisible qu’un fauve…enfin, qu’un dragon, mais ça fait moins crédible tout ça. Savez-vous où trouver un dresseur ?

    Lorsque la réunion débuta, il prit soin d’engager la conversation, détendant aussi admirablement l’atmosphère – ‘fin, cela dépendait qui. À un moment donné, une sonnerie hurla dans la pièce le fameux refrain de Paradise City des Guns. Les hommes présents autour de la table s’échangèrent des regards interrogateurs, cherchant avec gêne à qui pouvait bien appartenir ce téléphone et cette sonnerie peu banale pour les têtes qui s’y trouvaient… Tranquillement, l’irlandais sortit son mobile de la poche intérieure de sa veste et déclara chaleureusement, avant de décrocher.

    • C’est ma femme., murmura t-il à l’assemblée, qui restait bouche bée par le « sans gêne » de leur collaborateur. Oui, chérie ? Non, tu ne me déranges pas du tout. Il continua la conversation pendant près de dix minutes, l’air serein. Ok, bonne douche…Ciao.


    Il rangea le téléphone et joignit ses mains, ajoutant sur un ton tout à fait décontracté, malgré le limite "coupage de sifflet" par sa femme.

    • Où en étions nous ?
    • Le projet de publicité, monsieur, vint briser une voix le silence de mort qu’avait installé l’irrécupérable Blodwyn.


    Il se sentit libéré lorsque la réunion prit fin. Ce n’était pas trop sa tasse de thé ce genre de trucs, il préférait créer, à la limite, régler quelques choses d’ordre administratif…le reste, ça lui passait au dessus. Son but premier était d’offrir du rêve aux joueurs, en développant des univers des plus improbables mais aussi des plus fantastiques, qui savait attirer naturellement. Le nombre de joueurs dans le monde pouvait se compter en millions, pour rester correct. Assit sur sa chaise, il la fit pivoter en fixa la ville par une vaste baie vitrée. La réflexion ne dura pas aussi longtemps qu’on aurait pu l’imaginer, et il enfila sa veste avant de quitter la pièce, après avoir fermé son ordinateur personnel.

    Trois heures de l’après-midi. La fillotte ne sortait pas à cette heure-là. Il décida alors de retourner au bercail plus tôt que prévu, ce qui arrivait rarement, car il entreprenait souvent de faire des visites improvisées dans ses studios. Dans son esprit, sa femme n’était pas là, pourquoi, la raison est simple, à la vue de la façade de la maison, la voiture n’était plus là. Idiote remarque puisqu’elle était garée quelques mètres plus loin, ce dont il ne s’aperçut pas. Josh’, arrivé face à la porte, fouilla dans ses poches, pour y attraper ses clés…clés qu’il ne trouva pas. L’homme leva les yeux au ciel, dans un soupir de mécontentement. Ne l’oublions pas, il était animal avant toute chose et son instinct le faisait faire des choses parfois peu conventionnelles. Et pour cause, le dragon fit le tour de façon discrète, et grimpa au mur pour atteindre l’unique fenêtre qui avait été laissée ouverte, je nommerai celle de la chambre. Il grimpa, se retint à l’encadrement et poussa la vitre, qui fit tomber malencontreusement une pile de vêtements. Autant dire que le boucan qu’il venait de faire n’irait pas rassurer, si quelqu’un s’était trouvé dans la maison…le chien, lui, n’avait pas aboyé, et le regardait d’en bas. Il sentait même son regard railleur sur lui, c’est pour dire à quel point…l’homme laissa échapper un juron typiquement irlandais, et se laissa tomber sur le sol de la chambre. À ce moment même, le chien se mit à japper, pour je ne sais qu’elle raison, ce qui pouvait alerter à peu près…tout le voisinage ? Oui, c’est cela…et pas que le voisinage. Il se redressa, tout en se frottant l’arrière du crâne.
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Genesis S. Blodwyn


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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD)   Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD) Icon_minitimeDim 13 Mar - 10:33

Une journée comme une autre chez les Blodwyn
Genesis était à fond dans sa pâte. Elle était en train de mélanger les divers ingrédients dans un grand plat, mélangeant les œufs, la farine et à peu de chose près tout ce qui devant se retrouver dans la composition finale du plat, s'en mettant joyeusement sur les mains au passage. Oui, Gen était une femme distinguée en dehors de chez elle, limite BCBG, bien habillée, toujours au top de la mode et digne de se retrouver dans les rubriques peoples qui peuplaient les colonnes de son canard, l'hebdomadaire, pas celui qui l'accompagnait pour les longues soirées où elle se retrouvait seule. Mais une fois à l'intérieur de ses quatre murs qui délimitaient le chez elle, enfin le chez les Blodwyn comme dirait les voisin, la dame devenait plus cocooning et n'hésitait pas à s'habiller de façon beaucoup plus décontractée et simple, si les actionnaires la voyait ainsi vêtue, ils auraient un autre regard sur la grande patronne de Starz Magazine qui retraçait la vie des grands noms du cinéma et autres sorties du 7ème art. Ce serait même drôle qu'un paparazzi s'introduise dans son jardin pour la prendre en photo dans cet accoutrement.

Le jeans maculé de farine, le T-shirt recouvert d'un peu de pâte par tâche et par endroit, les doigts remplis pareillement jusqu'aux avant-bras. Pétrir la pâte avec les mains, c'était la meilleure façon de réussir des gâteaux. Une recette de sa mère, sans doute la seule chose que son mari aimait bien chez sa belle-mère, la passion pour la cuisine qu'elle avait transmise à sa fille. Et vu le glouton qu'il était, il fallait un véritable cordon bleu pour le rassasier. Heureusement que pour le moment, leur descendance avait plus pris de la mère, aimant lui donner un coup de main, que du père, en cherchant à vider les assiettes. Elle avait un bon coup de fourchette aussi mais elle ne se jetait pas sur la casserole pour ramasser les bords. Enfin, c'était peut-être juste parce que son paternel passait plus vite et qu'il ne laissait rien derrière lui pour les autres. C'était un comportement qui aurait pu en exaspérer plus d'un, mais pas celle qui lui avait dit oui pour la vie. C'était plus vite le genre de situation qui la faisait sourire et c'était les petits détails qui le rendait si… attachant.

Elle tourna le bouton de la radio posée sur le plan de travail, la badigeonnant d'une partie des gâteaux qui n'allait pas finir dans le four. Elle passait par moment ses doigts dans sa bouche afin de gouter la pâte… ou de sombrer dans le pêcher de gourmandise à son tour. La station sur laquelle la fréquence avait arrêté sa course passa I Can't Make You Love Me. Un fameux coup du sort pour Gen, puisque c'était un peu la chanson qui lui avait fait découvrir son mari. A l'époque où elle, hôtesse de l'air, avait chanté dans un karaoké cette chanson devant celui qui allait voler son cœur, bon, avouons qu'il avait déjà pris de l'avance en lui sauvant la vie juste quelques heures avant dans l'avion. Une telle rencontre, deux fois de suite, ce n'était pas de la simple coïncidence, c'était le destin. Et ceux qui n'y croyaient pas, qu'ils regardent à son doigt cette bague qui ne l'a plus quitté depuis des années. Elle ouvrir le four une fois le gâteau terminé et engouffra le dessert à l'intérieur, comme une bouche béante prête à engloutir ce met qui ravit les babines des enfants, et des moins enfants… ou du moins des moins enfant physiquement. Dans la tête, c'était un peu différent.

Un bruit se fit entendre à l'étage. Quelque chose venait de tomber en haut des escaliers. Gen se figea devant le four qu'elle venait juste de refermer. Elle regarda tout le rez-de-chaussée qui était à portée de sa vue à la recherche que quelqu'un de bien particulier. Et l'animal se montra, Snoopy, le labrador chocolat de la famille à l'angle du salon, le regard aussi vif que quelqu'un qui venait de sortir d'un profond sommeil, ce qui, dans le cas de ce chien équivalait à 90 pourcent de son temps. Il regardait sa maitresse avec un air de "qu'est ce qu'il se passe" ou encore "pourquoi on me réveille ?". Il respira un peu l'air ambiant avant de tourner la tête vers l'escalier principal et marcher, d'un pas assez lent, vers ce lieu. Genesis hésitait entre retenir le canin qui faisait preuve d'un énorme courage… bien que dans son cas, c'était plus vite de l'ignorance, ou le laisser passer devant de peur d'y aller tout seul. Elle se contenta donc de l'observer, tendant une oreille attentive pour entendre un autre bruit suspect. L'animal montait doucement les marches pendant que sa maitresse regardait sur le plan de travail.

Elle saisit la première arme mortelle qu'elle trouva à portée de main, à savoir la spatule qui l'avait aidé à mélanger la pâte. Elle regarda le bout siliconé de l'extrémité et savait très vite que ce n'était pas l'arme absolue contre les criminels. Elle aurait pu sans problème se transformé en une dame de fer en touchant n'importe quel objet, mais si l'intrus s'en sortait, ça risquait de mettre à mal sa réputation de simple humaine et de dévoilé son autre identité de Miroir. Et si ça arrivait aux oreilles de son mari ? C'est vrai que plusieurs fois, elle avait voulu utiliser ses pouvoirs pour remettre en place l'un ou l'autre mal élevé qui faisait des réflexions sur la belle. Mais elle jouait les femmes fortes de caractère mais fragile pour ce qui est de ce battre, ce qui permettait à son mari de se présenter en chevalier servant pour voler à son secours. Et où est le chevalier servant quand on en a besoin ? Le chien commença un boucan monstre à l'étage. Bien qu'il n'était pas une flèche, il n'avait pas pour habitude d'aboyer sur rien et pour rien. Il lui arrivait d'avoir peur d'un tas de linge par contre, si il prenait une forme menaçante et vaguement approximative d'un danger imminent, mais dans le cas, il pleurnichait pour qu'on lui vienne en aide et qu'on fasse barrage entre lui et le monstre présenté.

Gen sera alors son emprise sur l'arme improvisée et commença à son tour à gravir les marches de l'escalier, regardant la majeure partie du temps dans l'axe du palier pour vérifier qu'un homme n'apparaissait pas à ses yeux, provoquant une légère frousse, il fallait l'avouer. Elle avait des superpouvoirs mais elle était humaine malgré tout et risquait de mourir si celui en face avec une arme à feu. Pistolet, spatule, pistolet, spatule. Si on devait prendre des paris sur le vainqueur, même Gen ne parierait pas sur l'ustensile de cuisine. Elle arrive au palier, le souffle retenu, essayant de ne pas faire le moindre bruit et, par le fait, évitez tous les jouets qui trainait à l'étage. Iris était une fille adorable mais avec un sérieux problème d'ordre. Il ne fallait pas trop lui jeter la pierre, à voir l'était de la cuisine, sa mère n'était pas vraiment un modèle dans le genre. Elle arriva à la porte de la chambre d'où le chien continuait à pousser ses cris. Elle passa la porte en brandissant son arme au dessus de sa tête et… tomba sous le choc de voir son époux, sa tendre moitié affalé sur le sol  et se redresser doucement en se frottant le crâne. C'était peut-être la vue de ce bel apollon, il faut l'avouer, qui provoqua la suite, ou le simple fait que ce ne soit que lui et pas un autre, mais Gen fit un bon en arrière en poussant un cri qui calma directement le chien, lequel se retourna vers sa maitresse avec un air plein d'interrogation de pourquoi tant de bruit. Dans son recul, elle lâcha la spatule et se prit les pieds dans un des jouets précédemment cité qui jonchaient le sol. Partant à la renverse, madame Blodwyn chuta sur le sol à son tour, reprenant doucement son souffle et pensant intérieurement que son mari était un imbécile… ce qui faisait aussi partie des détails qui le rendait irrésistible.


Dernière édition par Genesis S. Blodwyn le Ven 7 Fév - 8:17, édité 1 fois
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ð Drakan ð
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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD)   Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD) Icon_minitimeDim 24 Avr - 4:48

Comme entrée en matière, il avait pu faire mieux. Mais disons que cet homme était une catastrophe ambulante lorsqu’il décidait de s’y mettre (ou pas). Dans le cas présent, il avait oublié un « simple » trousseau de clé, qui aurait pu le dispenser d’escalader de façon inhumaine la façade de la maison. Atteindre la fenêtre, qui, nous en remercions madame, était entrouverte. En la poussant, il fit un boucan monstre. S’en suivit divers bruits auxquels il ne fit pas immédiatement attention : il était bien trop porté par la vive douleur qui l’avait prise à l’arrière du crâne. Autant dire rien de bien agréable pour un retour au bercail précoce. Il s’aida de la table de chevet afin de se relever sans devoir fournir un effort surhumain, et manqua de la briser sous la pression qu’il avait involontairement faite – décidément, après cette escalade improvisée, il parvenait difficilement à contenir son véritable potentiel physique. Il jeta un coup d’œil automatiquement autour de lui, pour savoir si personne n’avait vu cette tentative involontaire d’écrabouiller ce meuble. Personne. Il se frotta de nouveau l’arrière du crâne…ça sentait la bosse à plein nez ça. Joshua avait connu pire, mais ces petits incidents du quotidien prenaient – parfois – une proportion totalement différente de ce qui serait attendu à la base.

Alors qu’il se dirigeait tranquillement vers la porte de la chambre, celle-ci s’ouvrit brutalement. Il serra la mâchoire et plaça un pied en retrait, lançant un regard - sortant de l’ordinaire – à la personne qui lui apparut. Le genre de regard qui faisait ressortir sa nature véritable, et qu’il cachait le plus souvent possible, notamment à ce qui se trouvait être sa famille, sa « meute » comme on aimerait bien l’appeler. Cette violence contenue, retranscrite dans un seul regard, venait de s’apaiser en l’espace d’une seule seconde, lorsqu’il reconnut la personne qui lui faisait face. Et qui ne lui fit pas face très longtemps…elle recula, sous le poids de la surprise, et s’écrasa au sol, fesses les premières…instinctivement, il se pressa vers sa moitié, qui venait de faire une jolie chute et qui, espérons-le, ne l’ait pas atteinte suffisamment pour qu’elle lui fasse la gueule jusqu’à la fin de la soirée – de toute façon, ces jouets ne lui appartenaient pas…même s’il fallait avouer que, parfois, il s’amusait avec. Légèrement inquiet, même si ça n’en valait pas la peine, il demanda.

  • Ça va ? Rien de cassé ?


Sa femme, sa tendre Genesis, la seule, l’unique…venait de lui lancer de ces regards qu’il n’aimait guère. Tant pis, qu’elle lui file un coup de spatule sur sa bosse, il s’en fichait, tout ce qui l’intéressait pour le moment, c’était elle, et personne d’autre. Joshua l’aida à se relever. Avant même qu’elle n’ait le temps de dire quoi que ce soit, il lui déposa un baiser sur ses douces lèvres. Une bonne façon de la faire taire ? Mais arrêtez donc, il n’y avait que de l’amour pur et véritable dans ce geste. Sentant le danger venir à grand pas, ce qui serait autrement appelé questions, il s’expliqua au plus vite, la devançant de nouveau.

  • J’ai oublié mes clés au bureau, je suis monté à notre fenêtre avec l’échelle. Je n’ai pas trouvé d’autres moyens et… Il lui sembla s’enfoncer lui-même dans sa propre merde, il l’avait maintenant jusqu’au cou. Pourtant, son calme et son air serein défiait ce petit mensonge qu’il était obligé de faire à sa femme. Il n’y avait pas d’échelle à cet endroit-là du jardin. D’autant plus qu’il aurait très bien pu sonner à la porte, comme toute personne normalement constituée aurait fait. Mais non. Il avait décidé de jouer aux hommes-singes, enfin en l’occurrence aux hommes-dragons, ce qu’il était malgré lui. Tu vois, je suis rentré plus tôt que prévu. J’irais chercher Iris tout à l’heure, je lui ai promis ce matin.


Il accompagna ses paroles avec un sourire qui se voulait être chaleureux. Ce n’est qu’à cet instant qu’il décida de lui faire une remarque typiquement « Joshuesque », qui n’avait pas un mauvais fond, bien sûr.

  • La farine te va à ravir. Il fit glisser le bout de son doigt sur la joue de Gen, sur laquelle se trouvait une macule de farine. Qu’est-ce que tu nous prépare de bon ?
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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD)   Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD) Icon_minitimeJeu 5 Mai - 21:41

Une journée comme une autre chez les Blodwyn
La chute fut douloureuse. Moins douloureuse qu'une chute de cheval par exemple, ça va sans dire, mais ça faisait mal quand même. La dame qui pouvait changer de matière comme d'autre change de chemise était quand même légèrement douillette à ses heures perdues, normale quand à l'habitude, on se transforme en métal pour éviter la chute. Et puis jouer les blessées lui permettait au moins d'avoir toute l'attention de son mari, ce qu'elle adorait par-dessus tout, mais aussi lui faire comprendre qu'entrer par infraction dans sa propre maison et flanquer une frousse à donner une jaunisse à un marsupilami à l'amour de sa vie était de loin l'idée la plus stupide qu'il pouvait avoir. Oui, une Blodwyn aime bien se sentir importante et faire culpabiliser les autres, méchante qu'elle est. Et Joshua, tout homme grand beau et fort qu'il était n'échappait pas à la règle, surtout quand il s'agissait de sa femme. A noter que réagir ainsi pour une autre, à l'exception de la petite Iris, aurait fallu une haine sans précédant envers l'intéressé et plusieurs nuits à dormir sur le canapé alors qu'elle était fermée à double tour dans sa chambre, avec sa fille, la punition ultime, elle le savait.

Elle passa elle aussi sa main sur le revers de sa tête, afin d'y sentir la bosse qui tentait désespérément de pousser à l'arrière de son crâne, même si le plus douloureux restait le bas de son dos, sa colonne vertébrale en avait souffert, à coup sûr. Et comme pour répondre à son attente, son cher et tendre Joshua accourra aussitôt au chevet de sa belle, même si le chevet était, à l'instant présent, le sol en plancher bien dur. Il la prit dans ses bras, se confondant en excuses. Il fallait avouer que sous cet angle, il était encore plus mignon que d'habitude. C'est vrai qu'un homme viril et musclé, près à se prendre des coups pour sauver l'honneur de sa chérie, c'est assez excitant, mais d'un autre côté, pour la femme mariée qu'état Genesis, voir son mari dans cet état lui plaisait encore d'avantage. Pas au point de vouloir faire avec lui des galipettes, la douleur était trop forte pour ça d'ailleurs mais il était devenu beaucoup plus attendrissant qu'on lui pardonnerait tout, et c'est ce qui était déjà fait. Mais l'ancienne super-héroïne au chômage ne voulait pas en rester là et savait très bien jouer la comédie de la femme fâchée sur son mari adoré. Et elle allait gentiment se venger de la frousse qu'elle avait subie.


"Ça va ? Rien de cassé ?"

Genesis lui lança un regard noir dont elle avait le secret et qui, sur le moment, voulait dire quelques choses du genre : "Non, ça ne va pas, j'ai de dos en compote, j'ai mal à la tête - au sens propre du terme, pas l'excuse pour ne pas passer à la casserole – faudrait que tu apprenne à ta fille à ranger ces affaires – oui, elle pourrait lui apprendre aussi, mais il fallait mieux rejeter la faute sur un autre – et j'ai faillit avoir une crise cardiaque… et toi ta journée, ça a été ?" le ton avec un ton d'hystérique en pleine crise. Bien sûr, c'était à espérer que Joshua le comprenne dans ce sens mais elle ne se faisait aucun soucis à ce sujet, ils se connaissent depuis tellement longtemps qu'ils n'ont même plus besoin de se parler pour se comprendre, même dans les disputes. Et même dans les disputes simulées comme maintenant. Toujours sur le sol Gen se passait à présent la main sur son front, retirant les cheveux qui lui tombaient dans les yeux avant de jouer avec ses derniers. Elle voulu engueuler la chose qui lui servait de mari en commençant sa phrase par son nom complet, signe que ça allait barder pour son matricule. Mais elle n'eu pas le temps d'aller plus loin que le Cy de son second prénom qu'elle fut coupée nette par le contact des lèvres de son époux. Quand je vous dis qu'ils se connaissent trop bien. Il savait que son heure était venu, et la technique pour avoir un répit éternel. Saleté ! Comment voulez-vous vous amuser à ses dépends quand celui en face à des arguments pareil ?

"J’ai oublié mes clés au bureau, je suis monté à notre fenêtre avec l’échelle. Je n’ai pas trouvé d’autres moyens et… Tu vois, je suis rentré plus tôt que prévu. J’irais chercher Iris tout à l’heure, je lui ai promis ce matin."

Genesis lui répondit avec un léger sourire, comme si elle était pleine de compassion pour ce pauvre chou qui avait oublié ses clés. Elle se redressa sur ses coudes pour se mettre un peu plus à la hauteur du visage de son mari, récupérant au passage discrètement la spatule qui lui avait échappé des mains. Elle donna un petit coup sur le crâne de Joshua, malencontreusement pile à l'endroit de sa bosse à lui, sans réellement le vouloir. Son visage si radieux repris alors son expression beaucoup plus sérieuse afin de lui montrer qu'il n'était qu'à moitié pardonné. Il allait devoir faire plus que de partager le gout si prononcé de ses lèvres avec les siennes pour qu'elle ne lui en veuille plus officiellement… officieusement, elle faisait juste ça pour profiter de son attention.

"Tu n'es qu'un imbécile, tu le sais ça ?"

Même si son visage gardait une certaine expression de rancune, le ton de sa voix la trahissait malheureusement. Elle avait dit ça sur un ton calme, presque moqueur, comme pour lui annoncer une vérité qu'il connaissait déjà. Elle l'avait dit un peu volontairement pour lui faire comprendre le sous-entendu de ses propos et de ce qui se dessinait de son visage. Joshua n'était pas un idiot et devait vite comprendre que même si elle ne lui en voulait plus, il allait quand même devoir s'occuper d'elle plutôt deux fois qu'une. Elle tendit les lèvres vers le chef de famille afin de lui offrir un autre baiser, dans une position plus confortable cette fois-ci. Elle prit une de ses mains pour caresser la joue de son mari, et non, elle n'avait l'intention de s'en servir pour lui filer une bonne claque par après. Lorsque ce moment de romantisme fut achevé, elle se mordilla les lèvres avant de repousser une mèche de cheveux qui venait une nouvelle fois masquer une partie de son visage.

"La farine te va à ravir. Qu’est-ce que tu nous prépare de bon ?"

"C'était une surprise, mais je ne sais pas si tu la mérite après ça !" Elle laissa un petit moment de silence. "Bon, aide-moi à me relever en attendant !" dit-elle en tendant sa main vers son époux.

Une fois relevée, elle prit le doigt de Josh, lequel était recouvert de farine, et lui fit parcourir la joue de ce dernier. Ainsi, elle n'était plus la seule à qui la farine allait à ravir, réflexion qu'elle ne manqua pas de dire à haute voix au principale intéressé avec, ce coup-ci, un petit peu plus de malice dans le regard, alors qu'elle prenait la direction des escaliers pour redescendre, le tout en compagnie du gros Snoopy qui n'avait pas fait grand-chose en tant que chien de garde surentrainé. Elle descendit les marches en direction de la cuisine avant de reprendre le plat qu'elle avait abandonné un peu plus tôt, afin de le mettre dans l'évier et de faire couler un mince filet d'eau dedans. Elle en profita aussi pour laver ses mains et ses joues remplie de farine mais tout en prenant soin d'interdire Joshua de faire de même, il était condamné à garder cette trace de farine sur la joue jusqu'à l'heure fatidique à laquelle il devait aller rechercher sa fille. Elle aurait même bien pu l'obliger à la garder, mais alors, la surprise du gâteau, déjà à moitié gâchée par la présence de Joshua rentré plus tôt, risquait de totalement tombé à l'eau. Elle n'a que 8 ans, c'est vrai, mais c'est une Blodwyn malgré tout et elle n'est pas dupe.


"La surprise est dans le four, mais interdiction de l'ouvrir avant que la cuisson en soit terminé… et encore moins de le manger une fois démoulé !" conclut-elle en menaçant son mari de la spatule qui lui servait d'arme, et dieu sait si elle sait s'en servir… ainsi que Joshua. Elle déposa son arme avant de continuer. "Et pourquoi tu n'a pas tout simplement sonné à la porte pour que je vienne t'ouvrir ?" Oui, il fallait bien que la question sorte à un moment donné.


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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD)   Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD) Icon_minitimeLun 20 Juin - 9:05

Tu l’auras, ou tu ne l’auras pas ? Tu l’auras, ou tu ne l’auras pas ? Voilà ce qui pourrait résumer plutôt bien les pensées du chef de famille à cet instant précis. C’était toujours la même crainte vis à vis d’elle, celle de se prendre une grosse baigne – enfarinée qui plus est - dans le visage. Ou, paradoxalement, le ‘boudage’ qui avait finit par la rendre célèbre. Mais bien sûr, tout comme lui, elle n’arrivait pas à tenir bien longtemps. Pouvait-on parler de défaut ? Je ne pense pas, dans tout couples il fallait un minimum d’honnêteté, et d’amour cela va de soi. Les disputes renforçaient le lien qui les unissaient et permettait, en contrepartie, de prévoir les potentielles engueulades. Restaurer un bon climat familial est donc plus aisé, si les deux font l’effort pour. Le cas même de nos deux tourtereaux, pour qui le divorce n’aurait jamais pu faire partie de leur vocabulaire.

S’être expliqué, avec un baiser en guise de prélude, semblait avoir fait son effet. Il était satisfait de lui, sur le coup. Les hommes étaient bien vite rassurés, n’est-ce pas ? Un seul sourire de leur compagne pouvait leur faire croire à l’inimaginable. Et c’est bel et bien ce qui venait de se passer. L’espace d’un instant, Joshua avait bien cru que l’affaire était close. Mais Genesis n’était pas totalement contre la notion de vengeance, ce quelle prouva la minute d’après, en lui donnant un petit coup sur sa tête. Manque de chance, ce coup, aussi léger fut-il, tomba au mauvais endroit…exactement là où se trouvait sa bosse naissante ! Coïncidence ? Je ne crois pas ! se dit-il pour lui-même. De plus en plus, il se clamait être malchanceux. Ce n’est pas totalement faux quand on y songe, les boulettes s’enchaînent mais il rattrape toujours le tir. Enfin, en théorie.

Après avoir légèrement grimacé face à « l’attaque de la spatule » de sa femme, celle-ci reprit une expression plus terne. Elle avait le don de changer d’expression faciale en moins de deux, ce qui avait le don de déstabiliser Josh’, adepte de la sincérité. Même si, il fallait l’avouer, ses sourires n’avaient rien de bien profond. Il faisait surtout ça pour les rassurer, pouvoir exprimer si peu soit-il ses sentiments, là, bels et bien présents sous cette carapace. Enfin, une chose est certaine, il ne se voulait pas être hypocrite, cela ne tenait que d’une incapacité. Pas d’une non volonté comme on aurait aimé l’accuser. Gen lui lâcha le genre de phrases qu’elle avait l’habitude de lui balancer dans ces cas de figure. Ceci ne l’affecta pas plus que cela, elle ne faisait que s’amuser…à force d’y avoir goûté, le dragon avait finit par le reconnaître.
  • Tu n’es qu’un imbécile, tu le sais ça ?
  • Je ne suis pas…, tenta t-il d’engager. Mais il soupira à la fin de sa phrase en la regardant d’un air de mauvais joueur. Il n’avait pas à se défendre, ce n’était qu’un jeu. …hum. Je suis un imbécile, tu as raison. La meilleure façon d’échapper aux foudres d’une femme ? Faire mine de se plier à ses dires, voyons. Tout un art.


Et il fut récompensé juste après pour son action de bravoure…de la même façon que tout à l’heure, elle s’approcha de lui et lui offrit un doux baiser. Chacun son tour. Ils étaient encore à moitié par terre, ils finiraient par camper ici si ça continuait. Ce qui ne le dérangeait pas tellement en soi, mais il y avait d’autres choses à faire que de se prélasser sur le sol du premier étage. Le chien se mit à japper.
  • Hé, ho, je t’en prie…on ne t’a rien demandé à toi…déguerpis !

L’animal ne se fit pas prier. S’il avait peur d’une pile de linge, celle-ci était exacerbée quand le grand dragon faisait preuve d’autorité. Le canidé n’était pas totalement fou et sentait bien que son maître n’avait rien de bien humain. Si celui-ci avait le don de la parole, sans doutes aurait-il lâché le morceau à sa femme. Un scénario improbable, mais qui l’aurait mené à agir de façon indécente, rien que ça ! Alors qu’il était occupé à gueuler gentiment sur Snoopy, Gen continua.
  • C’était une surprise, mais je ne sais pas si tu la mérite après ça ! Bon, aide-moi à me relever en attendant !

La question ne se posait même pas, et l’ordre non plus, dans tous les cas de figure il aurait l’aurait aidée à se redresser. Que ce soit lui ou quelqu’un d’autre qui ait été responsable – en partie – de sa chute, d’ailleurs. Il l’entraîna donc dans son mouvement de façon à la remettre sur pieds. Avec un peu de chances, il pourrait lui faire un massage. Toujours la bonne initiative, celui-là. Il n’eut le temps de replacer son bras parallèle à son corps puisqu’elle se saisit d’un de ses doigts, notamment celui qui était recouvert de farine, et prit soin d’en laisser sur la joue de son mari. Ce geste lui redonna naturellement le sourire.

Arrivés dans la cuisine, Josh’ voulut aider sa femme à nettoyer les ustensiles de cuisine, mais elle refusa. D’ailleurs, elle préféra se nettoyer surtout elle, lui interdisant formellement de faire la même chose. La vengeance, partie 2, était là. Pas la mort en soi, mais au moins il se taperait la honte pour aller chercher Iris. Il avait vécu pire, il faut le dire : il était plus que blindé. Il profita de l’occupation momentanée de Genesis pour s’étirer, bras vers le ciel.
  • La surprise est dans le four, mais interdiction de l’ouvrir avant que la cuisson en soit terminé…un sourire narquois illumina son visage. Encore, ça, ça pouvait passer…il attendrait qu’il soit…et encore moins de le manger une fois démoulé !

Joshua pivota et s’immobilisa dans sa direction, l’air surpris, voire même sidéré par ce qu’elle venait de lui dire. On ne pouvait pas lui interdire ça, par contre. Il avait un estomac qui pouvait accueillir une tonne considérable d’aliments, et lui refuser un gâteau (bien qu’il en mangerait bien cinq s’il y en avait) alors qu’il revenait du travail, c’était un peu too much.
  • Tu vas me torturer jusqu’à ce que j’aille au pieux, hein ?

En guise d’argument supplémentaire, son ventre cria famine…le genre de gargouillis qui laisse pas indifférent. Josh’ apparut rassuré d’une certaine manière…son estomac lui donnait un appui !
  • Tu vois, lui aussi il va pas pouvoir tenir.

L’homme traversa la cuisine pour aller fouiller un peu dans les étagères. Il dégotta bien vite quelque chose à se mettre sous la dent, à savoir un paquet de bonbon bien fourni. Des langues de chats. Ses friandises favorites. Il ouvrit le paquet, dans un bruit qui porta évidemment l’attention de sa femme. Dès lors où elle coinça son regard dans le sien, il fourra deux bonbons dans sa bouche, faisant mine de l’écouter. Un vrai glouton, et qui, en prime, ne grossissait pas d’un poil. Le rêve de toutes les femmes…dans tous les sens du terme.
  • Et pourquoi tu n’a pas tout simplement sonné à la porte pour que je vienne t’ouvrir ?

Il voulut commencer à parler, mais il se souvint qu’il avait la bouche pleine et avala tout d’un coup. L’homme-dragon racla sa gorge, et finit par lui répondre, cachant avec habileté le malaise que lui causait cette remarque.
  • J’ai pensé que tu allais sortir prendre l’air, j’ai préféré faire plus…simple.

La bonne blague ! Tout cela n’avait rien de simple, sauf pour lui.
« En fait chérie, je me suis laissé aller à mes pulsions, tu sais bien que j’adore escalader…et je n’ai pas toujours le temps de faire du sport, alors j’en ai profité et…au fait, je suis un dragon, si si un vrai, regarde ! » — Pensiez vous réellement qu’il aurait répondu de telles sottises ? Se mettre tant en danger pour des broutilles, ce n’était ô combien pas conseillé. Il finit donc sur ces bonnes paroles…
  • …mais je me suis trompé.

Appuyé contre l’encadrement de la porte, il engloutis d’autres friandises, pour ensuite se rendre compte que le paquet était vide. Il garda un œil sur deux de clos afin de vérifier si un des bonbons n’avait pas décidé de se cacher dans le pli du plastique. Cinq minutes. En cinq petites minutes il avait descendu ce paquet qui avait vu une vingtaine de ses effectifs – autant dire, la totalité - partir dans l’estomac d’un écailleux noir.
  • Tu veux qu’on invite quelques amis pour le barbecue de ce week-end ? J’ai pensé à Blaze et Josh’, mon double par le nom…
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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD)   Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD) Icon_minitimeJeu 23 Juin - 8:11

Une journée comme une autre chez les Blodwyn
Genesis continuait de se laver les mains tranquillement, un léger sourire de victoire aux lèvres. Oui son mari ne pouvait rien lui refuser, au contraire, elle le tenait par la ceinture. Ce n'était pas une dominatrice pour autant, elle aimait Josh plus que tout au monde, à égalité avec sa petite prunelle de ses yeux, la petite Iris. Mais elle aimait le taquiner bien comme il faut, chose à laquelle il pouvait se défendre habillement, ce n'était pas un problème, le couple avait pour habitude de prendre leur problème du bon côté, et les disputes aussi. Plutôt que de se prendre la tête pour savoir qui a vider le plat de bonbon au dessus de l'armoire, de toute façon, il n'y avait qu'un seul coupable possible de cette abjecte et infâme crime, ils préféraient se faire une petite dispute ironique avant de se faire un bon câlin assez mémorable et de regarder le film l'un contre l'autre, ou avec la grumelle entre eux deux alors qu'un film pour enfant passait devant l'écran. Mais même avec une jeune pousse qui grandissait bien vite entre les deux corps amoureux, comme au premier rendez-vous, Genesis arrivait toujours, tant bien que mal, à se blottir la tête contre l'épaule forte et réconfortante de son époux. C'était un peu ça les Blodwyn, les disputes, les vraies, ne duraient jamais longtemps, et leur passion reprenait de plus belle. Faire de leur dispute une force, de toute façon, la mère de famille n'aurait jamais accepté qu'il en soit autrement.

Il y eu un bruit suspect exprimant avec assez de conviction que la faim tiraillait Josh qui sorti du ventre de son ogre de mari, on pouvait l'appeler ainsi quand il en reprenait pour la quatrième fois dans la casserole sous le regard de sa femme qui disait, au plus perspicace des détectives : "Tu ne vas quand même pas encore en reprendre après les 3 énormes assiettes que tu viens de t'enfiler, c'est vraiment pas raisonnable. Et si tu t'avise de replonger dans la casserole une cinquième fois, je la retire de la table."  Ce qui faisait le plus peur à Genesis, c'était que sa fille prenait le même chemin et engloutissait, à moindre échelle heureusement, des quantités de nourritures sans prendre plus de volume que son père. La question la plus coutumière aurait été : "Mais où mettez-vous tout ça ?" Pour Genesis, c'était plus vite une réflexion, lorsque son regard se portait sur la casserole entièrement vide, puis sur le pauvre Snoopy qui le regardait en implorant : "Et oui, mon pauvre, ils ne t'ont rien laissé." Genesis était aussi une bonne fourchette sans prendre de kilos en trop, mais elle faisait pas mal de sport et évitait de grignoter entre les repas. Contrairement à sa fille adorée qui elle prenait son petit déjeuner, une collation à 10 heures – presque équivalente à son déjeuner – deux passages à la cantine et enfin, une seconde collation à 16 heures en rentrant de l'école, comme le gâteau présent dans le four, qui ne ferrait pas long feu.

Elle se tourna vers son époux à sa remarque, une nouvelle fois un sourire aux lèvres, penchant légèrement sa tête sur le côté, ce qui Snoopy un peu plus loin, imita. La brettelle de son sous-vêtement profita du mouvement pour glisser le long de son bras, mais la patronne de Starz magazine s'en moquait bien. Son mari restait immobile, bloqué par cette phrase magique qu'elle avait découverte. L'avantage d'un tel homme, c'est qu'on peu facilement le tenir par le bout de l'estomac, et lui interdire de manger avait pour effet radicale de le laisser sans voix et sans le moindre mouvement possible. Elle s'approcha doucement de son mari, sa main se perdant dans l'essuie afin d'ôter le reste du liquide qui se trouvait dessus. Elle fini, une fois les mains redevenue le plus sèches possible, par le lancer sur le coté afin qu'il trouve sa place sur le plan de travail, le tout en formant une boule fort peu probable.


"Ce gâteau est là pour ta fille, tu ne va quand même pas le manger à sa place et ne rien lui laisser ?" et toc, voilà une raison valable pour ne pas qu'il se jette sur le gâteau qui continuait à cuire dans le four. Son n'estomac n'avait qu'un seul et terrible adversaire, c'était l'amour pour sa fille. Genesis se plaça devant son mari, se collant presqu'a lui et passa une main dans ses cheveux, avant de redescendre par le front et enfin de parcourir son nez et terminer sa course sur ses lèvres. "Et puis, si tu accepte d'être sage, tu aura peut-être une autre récompense ce soir" murmura-t-elle en se penchant vers son oreille.

Elle quitta son mari après avoir dit ça et retourna à son plan de travail et son évier. Elle rempli l'un deux d'eau, histoire de faire une petite vaisselle. Autant elle aimait une cuisine dans le désordre quand elle travaillait dedans, autant quand elle avait fini, elle ne supportait pas laisser trainer une assiette sale. Mais en plus, elle n'avait pas non plus l'intention de laisser le moindre indice sur la possible préparation d'une pâtisserie. Elle plongea le plat dans l'eau tout en le nettoyant énergiquement pour enlever la farine qui s'y collait. Elle jetait un petit coup d'œil rapide de temps à autre à l'homme de sa vie, qui venait de provoquer un bruit tout à fait particulier. Elle tourna alors une nouvelle fois la tête, lâchant son éponge dans le récipient à moitié rempli d'eau. Joshua en profita pour enfourner les deux bonbons qu'il avait en main comme un goinfre l'aurait fait. Sa femme ne fit aucun commentaire, se contentant tout simplement de lever les yeux au ciel. Elle écouta cependant l'explication de son mari sur son escalade improvisée de la maison. Plus simple, le plus simple aurait été de ne pas oublier ses clés, ou au contraire de téléphoner à sa femme pour savoir où elle se trouvait, elle serait revenue dardar pour lui offrir la porte si elle avait bien entendu quitté les lieux. Elle déposa une fois de plus l'éponge et posa ses mains sur le bord de l'évier, entendant au son de sa voix qu'il était un peu confus de ce qu'il avait fait.

"Ce n'est rien, au moins tu ne t'es rien casser, c'est le principale… Par contre, ce sera à toi de venir replier le linge que tu as fait tomber."  Elle regarda le paquet vide entre ses mains et saisit l'essuie-main avant de lui jeter à la figure se doutant qu'il allait le rattraper au vol. "En attendant, cesse de vider nos réserves de nourriture et vient me donner un coup de main."

Elle déposa le plat en plastique d'une marque américaine très connue sur le coin du plan de travail avant de s'attaquer à son arme de prédilection, la spatule, bien qu'elle n'avait plus l'intention d'attaquer son mari avec. Elle le laissa s'approcher de lui avant de lui faire une nouvelle fois un bisou sur la joue, le tout en se mettant sur la pointe des pieds et en s'appuyant de sa main mouillée sur l'épaule de celui qui partageait sa vie. Par ce simple geste, elle voulait lui faire comprendre que "Tu m'a foutu une frousse pas croyable et tu viens de bouffer la boite entière du gouter habituelle de ta fille, mais je t'aime quand même plus que tout sur cette planète et je ne t'en veux absolument pas." Un simple bisou pouvait en dire long pour le couple et il comprendrait très certainement le message alors qu'elle repartait se battre avec la pâte collante sur le petit ustensile qui avait servit à ramasser le reste du fond du plat principale.

"Tu veux qu’on invite quelques amis pour le barbecue de ce week-end ? J’ai pensé à Blaze et Josh’, mon double par le nom… "

"Oui, si tu te sens d'attaque pour faire à manger pour 5 personnes mon cœur"

Autant cuisiné pour la rue entière ne dérangeait pas l'australienne, autant le barbecue, elle ne l'approchait pas, c'était le domaine de monsieur Blodwyn, et ce depuis longtemps. Genesis ne se souvenait même plus si elle avait obligé son époux à prendre cette place dans le couple ou s'il s'était proposé volontairement de cuire à chaque fois que ça devait être fait en plein air. Elle finit par sortir le dernier objet de l'évier avant de retirer l'eau de ce dernier. Snoopy, laisser à l'abandon tout ce temps vint alors se présenté à sa maitresse, qui l'accueilli par une petit tape amicale sur le dessus de sa tête, avant de se retourner vers son mari qui continuait son travail forcé de la part de sa femme. Elle saisit alors la chaise qui trainait sous le bar américain de la cuisine et tira son mari, dès l'objet qu'il avait en main ranger dans son tiroir, vers l'arrière pour le forcé à s'asseoir. La plaisanterie avait assez duré, et même si le voir avec cette énorme tâche de farine sur la joue la faisait rigoler intérieurement, elle ne voulait pas le forcer à rester plus longtemps. Elle reprit l'essuie, qui passait d'une main à l'autre sur ces dernières minutes, et passa un peu d'eau dessus. Elle enjamba ensuite son mari pour se retrouver à califourchon sur lui. Elle saisit le visage de son mari dans sa main libre et la tourna légèrement pour voir la farine rester là.

"Je vais t'enlever ça, je pense que tu l'as assez gardée" Lança-t-elle avec un large sourire.

Une fois qu'elle eu fini d'enlever sa vengeance sur le visage magnifique du plus magnifique des hommes de cette planète, elle se pencha doucement sur lui afin de poser sa tête sur son épaule et de passer ses bras derrière son cou pour aller caresser le dos de son âme sœur. Elle ferma simplement les yeux sans dire un mot pendant quelques secondes, profitant juste du moment présent pour ce petit câlin improvisé et pour une fois, elle ne voulait rien de plus que de le serrer dans ses bras sans aucune raisons apparente.

"Je t'aime, tu sais ?" furent les seuls mots à sortir, alors que son regard se perdait sur les pavés de la cuisine.


Dernière édition par Genesis S. Blodwyn le Ven 7 Fév - 8:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD)   Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD) Icon_minitimeMer 31 Aoû - 8:04

Ce gâteau est là pour ta fille, tu ne va quand même pas le manger à sa place et ne rien lui laisser ?

Il hocha les épaules, l’air faussement résolu. Ce n’était pas son genre de tout engloutir sans partager. Sauf si vraiment il n’avait pas le choix (la bonne blague). Il y avait l’appel de l’estomac et l’esprit de famille. Le second gagnait souvent malgré les apparences. Ce gâteau, il n’en aurait mangé que…la moitié, en laissant les deux autres quarts aux filles. Evidemment ! Le besoin nutritionnel n’était pas le même. Un homme a besoin de se nourrir beaucoup plus qu’une femme ou qu’une mouflette. Sauf erreur de la part des spécialistes…

J’avais prévu de grignoter la moitié…juste pour goûter, se défendit-il.

Les termes « grignoter » et « juste pour goûter » étaient tellement mal placés avec un gâteau si ample qu’il se donnait facilement un air d’autant plus gargantuesque. Ce n’était donc pas approprié. Il devrait attendre, si madame Blodwyn avait l’idée ingénieuse de lui substituer le gâteau par un autre aliment. Oui, j’ai bien dit aliment, et pas autre chose. La main de sa femme fit une balade fort appréciée sur son visage. Il fut immobilisé sur le moment, contemplant le regard enflammé de sa dulcinée.

Et puis, si tu accepte d’être sage, tu aura peut-être une autre récompense ce soir.

Le fait même qu’elle lui ait proposé ceci lui fit esquisser un doux sourire. Celui-ci ne s’estompa pas, bien qu’elle soit prise de nouveau avec son ami préféré, monsieur l’évier. Il attendit patiemment ce qu’avait à dire sa femme sur sa séance d’escalade improvisée. Comme si tous les hommes rêvaient de faire ça de leur temps libre…c’était triste à dire mais Joshua faisait manifestement partie de ces rares élus.

Ce n’est rien, au moins tu ne t’es rien casser, c’est le principale…Par contre, ce sera à toi de venir replier le linge que tu as fait tomber.

Il hocha la tête, tout à fait d’accord avec elle. Ne t’inquiète pas, je m’y attellerai. Josh’ avait fait une bourde et il allait la réparer illico presto. Gourmand mais pas flemmard, il avait un minimum de respect et ne fuyait pas ses responsabilités contrairement à ce qu’on pouvait voir sur son lieu de travail. Le dragon se sentit comme déshabillé du regard, même si en réalité, elle ne fixait que le paquet vide qu’il avait encore entre ses doigts. Ces quelques bonbons lui avaient fait autant d’effet qu’un jus d’orange : il n’avait qu’une seule envie, en reprendre d’autre. Il médita pour, finalement, se dire qu’il pourrait chourer quelques petites gâteries une fois la nuit tombée. Ainsi s’arma t-il de patience. Il jeta à la poubelle le sachet plastique qui contenait encore quelques fragments de saccharose.

À peine replaça t-il son regard dans la direction de Genesis qu’elle lui balança un torchon en pleine figure. Tout du moins il était dirigé de cette façon-là, mais l’écailleux l’attrapa avec une habileté déconcertante.

C’est pour les vitres ?, ironisa t-il. Malheureusement, ce n’était pas pour les vitres…et il n’attendait pas de réponse à cela. L’homme se rapprocha de monsieur l’évier et madame Blodwyn pour faire ce qui lui était destiné : essuyer la vaisselle. Ce n’était pas une tâche qu’il détestait, tant qu’il n’était pas là, seul, dans la cuisine. Ceci lui rappelait des souvenirs peu agréables.

Gen lui déposa un baiser sur sa joue, ce qu’il finit par lui rendre. Comme deux enfants innocents, encore peu conscients de certaines notions comme l’amour.

Oui, si tu te sens d’attaque pour faire à manger pour 5 personnes mon cœur.

C’est toujours un plaisir. Je les appellerai ce soir.

Oh que oui, le barbecue et lui, c’était une grande histoire d’amour. Vous savez pourquoi il préfère faire cuire du porc sur ces braises chaudes ? Parce que ça avait la même odeur que la chair humaine fraichement carbonisée. Mais c’est un détail qu’il n’osera jamais révéler, pas même à son plus grand ami – qui n’est pas encore né, soyons d’accord. Cette odeur il l’avait longtemps sentie durant son enfance. Comme si ce seul parfum pouvait réanimer une multitude de souvenirs oubliés.

Flashback – L’avant veille au soir.


Iris était enfin couchée. Elle avait eu un mal fou à s’endormir, comme si elle avait, elle aussi, pressentit le malaise de son père. Un petit malaise de rien du tout, ce n’était pas cela qui allait le faire tuer. Et il allait sans doute passer après une bonne nuit passée aux côtés de sa femme, elle aussi endormie. Il avait passé une grande partie de la nuit à revoir certains de ses personnages, qu’il estimait trop bringuebalant. Joshua perfectionnait sans cesse, non pas en tentant d’entrer dans la tête de ses joueurs, mais bel et bien pour satisfaire sa propre personne avant tout. Donner du rêve, c’était une chose, mais dans ce travail il ne fallait pas se forcer à quoi que ce soit pour autrui. Il ne comptait jamais mieux que sur lui-même dans ces dures heures de labeur. L’irlandais était donc descendu pour aller se prendre quelque chose à boire, le tout discrètement. Les filles à l’étage étaient assoupies, et il l’avait vérifié avant de gravir ces marches…

Le verre d’eau fraiche qu’il se servit le désaltéra comme jamais. Il en ferma les yeux, profitant de l’instant où le liquide frais glissait lentement dans sa gorge. Snoopy ne se leva pas pour aller voir son maître : il n’était pas idiot et savait qu’il n’était pas six heures du matin mais bel et bien une heure vingt. Le genre d’horaire où la bestiole ne se permettait pas de bouger ses petites fesses, sauf incident. Joshua se resservit un verre puis vaqua jusqu’au salon, où il s’arrêta net après une seule gorgée. Ses yeux clairs venaient de tomber sur un objet qu’il n’avait plus regardé de la même façon au fil des années. Ce piano à queue, l’air banal, était une pièce qui faisait partie de ses plus lointains souvenirs. Cet objet n’avait rien de superficiel, tout était dans l’âme.

Il s’approcha lentement, presque timidement, de ce monstre de bois. Instinctivement, il retira les quelques bibelots qui étaient sur celui-ci et déposa tout sur la table annexe, verre d’eau comprit. Le tabouret longiligne fut tiré en arrière. Il s’y posa et ouvrit le cocon boisé afin de découvrir le long clavier bicolore, caché par un serpent de tissu. L’homme fut prit d’un moment d’hésitation qui perdura pendant au moins une bonne dizaine de minutes. Il allait déposer ses mains, mais les retiraient immédiatement, comme si ces touches étaient dangereuses. Joshua se leva afin de fermer toutes les portes. Finalement, il prit une nouvelle respiration et alla se rasseoir. Malgré l’obscurité – qui n’avait aucun effet sur lui, il joua.





Fin flashback.


Là aussi les souvenirs revenaient en masse, et il dû ratterrir difficilement dans la cuisine. Ses yeux clignèrent plusieurs fois avant de pouvoir retrouver une vision parfaite. Il venait de ranger un Tupperware dans une armoire lorsqu’on l’attrapa pour le ramener vers je-ne-sais-où. Sur une chaise haute visiblement. Avec une tête pareille, il avait l’air de sortir de ses plus longs et pénibles rêves. Il en avait même oublié sa tâche de farine, que Gen lui retira par bon cœur.

Je vais t’enlever ça, je pense que tu l’as assez gardée.

C’est vrai, il avait souffert le martyr ! Il n’en pouvait plus ! Les larmes allaient couler et…trêve de plaisanterie. Elle l’escalada comme la pile de linge à l’étage et finit par l’étreindre amoureusement. Les bras du dragon l’enlacèrent une fraction de secondes plus tard, profitant de l’instant présent. Le pouls de sa belle lui frappait le torse comme un rythme alangui.

Je t’aime, tu sais ?

Les yeux clos, il fit d’abord un « hmm » avant de prononcer un faible mais sincère :

Je t’aime aussi.

Et elle ne s’imaginait même pas à quel point. Ceci lui rappelait à quel point il pouvait prendre des risques à revêtir son costume une fois la nuit tombée. Même si, en ces temps, il se faisait plutôt discret. Cap ne le conviait pas réellement à des missions d’ordre impératives. Mais ça n’allait pas tarder, car les choses chauffaient. Il ne fallait pas oublier que Drakan était l’un des premiers résistants à avoir rejoint les rangs du super-soldat tricolore.

Je ne pourrais pas survivre si tu…enfin, si tu disparaissais.

À chaque fois, il hésitait longuement à tout lui avouer. Mais il ravalait ses mots sans cesse, effrayé par ce qui pourrait être la suite des choses.
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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD)   Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD) Icon_minitimeJeu 8 Sep - 4:07

Une journée comme une autre chez les Blodwyn
Genesis avait toujours sa poitrine posée contre le corps viril de son époux. Elle se sentait bien comme ça, comme protégée par une bulle invisible que son mari projetait à l'aide de ses bras. Elle avait les yeux clos profitant de l'instant à chaque seconde avec une respiration qui se voulait calme. Si la cloche des quatre heures ne devait pas sonner d'ici un petit quart d'heure, incitant ainsi l'homme de sa vie à quitter la maison pour aller chercher la plus jeune des Bloodwyn, elle resterait là indéfiniment. D'ailleurs, il aurait été difficile pour le grand et fort Joshua de l'en délogé, si il avait voulu essayer. Genesis avait cette faculté de s'accrocher aux choses qu'elle aime et ne plus les quitter ou les lâcher, il avait appris ça au cours de leur longues années de mariage, ainsi que de leurs autres longues années depuis leur rencontre, dans ce petit bar karaoké de l'autre bout du monde, lorsqu'une chanson avait finit par rassembler deux êtres qui, soyons honnête, auraient eu peu de chance de se rencontrer. Le destin avait parfois bien fait les choses et le sauveur de la belle était devenu un mari aimant, mari aimant d'une fille un peu jalouse et assez possessive d'ailleurs. Les autres filles qui voulaient tourner autour du séduisant concepteur de jeux vidéo en savaient quelque chose au regard noir qu'elle donnait en permanence quand elle les croisait dans le couloir en apportant une petite douceur à l'estomac sur patte. Bref, tout ça pour dire qu'à califourchon sur son époux avec les bras autour de son cou, le père Bloodwyn aurait eu plus de facilité à se déplacer avec elle que de la redéposer quelque part. Une caractéristique qu'elle partageait avec sa fille qui avait autant la faculté de s'agripper à ses parents pour un câlin de longue durée et ne plus les lâcher, même une fois couchée dans son lit.

La mère Bloodwyn, tant qu'à elle, tourna la tête sur le côté, tout en restant sur l'épaule de son mari reconvertie à présent en oreiller improvisé. Elle regardait le profil de son mari avec une envie presque cachée de s'endormir dans cette position. Pas que le sommeil la gagnait, au contraire, elle avait la grande forme, mais le bien-être donne envie de fermer les yeux et de rêver, comme quand on se plonge dans un bon bain chaud qui nous relaxe comme rien d'autre. C'est ça, Joshua était un bain chaud vivant, tout du moins, il en avait certains avantage et fort peu d'inconvénient. Cette pensée lui arracha un petit sourire que son mari ne pouvait pas voir à cause d'un fichu angle mort. Le drap qu'elle tenait encore entre ses doigts à présent débarrassé de farine glissa dès lors que la main se relâcha et tomba sur le sol sans faire de bruit. Elle reprit sa main à présent libre, l'autre servant toujours d'appui à sa tête pour ne pas qu'elle chute hors de l'épaule de Joshua, sorte de garde fou comme les lits pour jeunes bambins, pour la ramener sur la tête de son mari, afin de passer doucement sa main dans les cheveux pour un massage capillaire comme elle aimait le faire. Elle tournait ses doigts maintenant une mèche de cheveux qui ne manquerait pas de finir bouclette si elle continuait ainsi, déjà qu'il avait des tendances à boucler quand ses cheveux devenaient plus long.

"Je ne pourrais pas survivre si tu…enfin, si tu disparaissais."

Genesis ne répondit pas tout de suite, laissant un énorme blanc dans cette discussion qui pourtant n'en manquait pas de sa part. Mais ce blanc était différent des autres, il était plus pesant, la belle avait eu le sang glacé un moment et le souffle doux sortant de ses narines sur la cou se stoppa net un moment alors que ses yeux s'écarquillèrent. Elle non plus, elle ne voulait pas que Joshua disparaît, encore qu'il n'y ait pas beaucoup de risques, s'il y avait une guerre civile dehors, c'était les super-héros qu'elle concernait et les dommages collatéraux restaient minime, pour peu qu'on fasse un peu attention, on pouvait vivre comme si de rien n'était ou presque. Mais la peur de perdre son compagnon était bel et bien une des causes de sa faculté à faire le koala sur les jambes de ce dernier. Elle avait trouvé l'homme parfait, pas celui dont on nous parle sans arrêt, non, juste l'homme parfait pour "elle". Certains diront que ce genre d'amour n'arrive qu'une seule fois dans la vie, pour Genesis, ce n'était pas tout à fait vrai. Cette phrase innocente, ou pas, de son mari avait réveillé en elle un autre sentiment qu'il ne pouvait connaître, des souvenirs d'une vie passée qu'elle avait préféré oublier et surtout dont elle avais-tu la majeure partie des éléments à sa famille actuelle. Caden, c'était son nom, son premier amour, le premier homme de sa vie qu'elle avait perdu, à cause d'elle. Qu'était-il devenu ? Pour tout vous avouer, Genesis ne pensait que peu à l'avenir possible de son ex-amour ou de son alter-égo Shield, sauf en de rares moments d'égarements. Il avait disparu un jour, se sacrifiant et sacrifiant leur amour pour lui sauver la vie et lui permettre de vivre heureuse loin des malfrats et des autres criminels qui peuplaient la terre. D'un côté, il lui avait permis, indirectement, de rencontrer Joshua. Si une personne un peu indiscrète lui demandait qui elle aimait le plus entre Joshua et Caden, elle répondrait simplement qu'elle a aimé Caden, autant que l'on peut aimer quelqu'un, mais elle aime également Joshua, bien plus que tout le reste. Il est le père de sa fille, un mari aimant, un mari tout cout déjà, personne d'autre ne pouvait prétendre avoir eu la chance de lui mettre la bague au doigt et surtout… à ses côtés, partageant sa vie à chaque instant, elle se sentait enfin comme une femme normale.

Elle pivota légèrement, afin de regarder derrière elle, l'étagère qui se trouvait dans la pièce par delà le comptoir de la cuisine, délimitée non pas par un mur, mais par le carrelage qui se transformait sans transition en parquet. Au milieu de cette dernière trônait le seul élément de cette vie passée et oubliée, sous la forme de petites sphères, semblable à des billes, mais de matières diverses et variée. "C'est une collection !" Voilà la seule excuse qu'elle avait pu trouver à son mari quand il lui avait demandé à quoi ça pouvait bien lui servir. Et à présent, à chaque fois que ses affaires l'envoyait à l'étranger et qu'il revenait les bras chargés de cadeaux pour les deux femmes de sa vie, jouets pour la plus jeune et d'autres billes de matière pour rassasier la collection de son épouse. Si seulement il savait, il savait que ces petites sphères lui avait permis, il fut un temps de transformer la structure de sa peau et d'aller sauver le monde. Elle voulait lui avouer, lui dire quel était sa véritable nature, qu'elle n'était pas qu'une simple femme ordinaire, qu'elle était plus que la mère de famille qu'il contemplait chaque soir, mais elle avait peur de sa réaction, pas une peur d'être traiter de monstre, Joshua n'était pas de ce genre là, mais peur qu'il se sente trahi de lui avoir caché la vérité sur qui il épousait à ce moment. Elle pivota de nouveau pour reprendre sa place initiale.


"Dit…"

Elle ne termina pas sa phrase, laissant un petit moment de silence hésitant cette fois-ci. Elle plongea sa tête dans l'épaule de son mari, voulant se cacher presque de honte. Elle s'apprêtait à lui demander quelque chose, une chose qu'elle ne lui avait jamais demandé et pourtant; elle voulait sur le moment présent qu'il le fasse, qu'il fasse ce qu'il a commencé il y a deux nuits de cela.

Flash-back

La petite Iris avait été mise au lit, de bonne heure, elle avait école le lendemain et c'était une règle de famille de ne pas céder au caprice de se coucher tard pour un simple prétexte que son chanteur préféré du moment, car à cette âge là, on peut souvent changer de ce genre de star kleenex qui ne font qu'un temps. Sa mère n'était cependant pas un monstre non plus et sans lui dire, elle avait glissé dans la machine située sous l'écran de taille confortable du salon, un dvd afin de graver le concert en question, qu'elle pourrait alors aisément regardé le mercredi après-midi, juste après avoir fini ses devoirs, seconde règle familiale à respecter. Elle les suivait bien souvent à la règle, bien plus que la troisième qui était le simple et très courant chez les parents "Range tes affaires quand tu ne t'en sers plus." Là, il y avait un peu plus de difficulté pour y arriver et des jouets trainaient souvent ici et là. Sa mère continuait de lui rappeler cette règle sous le regard amusé de son père qui trouvait ça plus mignon qu'autre chose, il faut dire que c'était un élément de sa personnalité qu'elle avait hérité du côté paternel et Gen ne tenait même pas rigueur, ni à la fille, ni au père de ne pas lui donner un coup de main autre qu'un "Ta mère à raison" sans réelle conviction.

Le couple, lui par contre avait décidé de regarder un film à l'eau de rose qui faisait tellement plaisir à Genesis car, toujours une bonne occasion de se coller à son mari et de le câliner ou à défaut, d'avoir une main rassurante lui caressant les cheveux. Une fois le film terminé, d'un commun accord, le couple, se décida alors à monter dans leur chambre. Genesis fit un détour par la chambre de son petit bout de chou afin de voir si elle dormait bien. Couchée sur le dos, elle avait jeté, durant son sommeil, sa couverture qui la découvrait à présent à moitié. La mère responsable qu'elle était rentra alors dans la chambre, suivie par Snoopy remuant gentiment la queue et se couchant de tout son poids au pied du lit. Elle remonta la couverture en déposant un bisou sur le front de sa fille avec un léger sourire aux lèvres. Comme seul réponse, elle eu simplement un mouvement de cette dernière durant son sommeil afin qu'elle se tourne sur le côté. Elle quitta alors la chambre sans faire de bruit, si ce n'est pour appeler le chien qui ne semblait pas décidé à quitter la pièce, et surtout, à lever son énorme postérieur. Mais voyant l'insistance que montrait sa maitresse, il finit par se relever en traînant la patte afin de montrer son mécontentement et la tête baissée de l'animal résigné.

Changée dans son pyjama qui n'avait rien de sexy, contrairement à ce qu'on pouvait penser, ce n'était pas trop son genre de tenue pour dormir, elle rentra dans le lit à côté de son mari, se collant tout contre lui et passant sa main sous son bras afin de caresser son ventre et de déposer un baiser sur son épaule dénudée. Il ne fallu pas attendre longtemps après le "bonne nuit mon chéri" pour qu'elle ne sombre dans les bras de Morphée et s'envole vers d'autres rêves, plaisant si on pouvait en juger à son sourire qui se dessinait sur ses lèvres. Après quelques années, la vie de couple au moment d'aller se coucher pouvait terriblement changer, comme on pouvait le voir dans les clichés de la femme lisant son bouquin et l'homme cherchant à dormir dans une chambre à moitié dans l'obscurité seulement. Mais Gen semblait être toujours cette petite fille amoureuse, qui savait faire passer chaque nuit comme si c'était la première.

Mais elle se réveilla cependant en plein milieu de la nuit, bien qu'incapable de juger de l'heure qu'il était, avec une incroyable soif lui envahissant la bouche, et bien sûr, pas un verre d'eau sur la table de nuit, elle n'en prenait jamais à vrai dire, depuis des années, car elle n'avait de soif nocturne qu'une fois au bout d'une lune et l'eau restait bien souvent là sans avoir été touchée. Elle cligna des yeux, redressée dans son lit la couverture remontée jusqu'à sa poitrine avant de se rendre compte que la place à côté d'elle était également vide, ans doute son mari avait-il eu la même soif qu'elle. Elle balança la couverture devant elle et sortit du lit pour enfiler ses pantoufles et se rendre dans la cuisine pour se prendre un verre. Elle descendit les quelques marches sans faire de bruit jusqu'à vouloir se rendre dans la pièce qu'elle allait chérir pour l'hydratation qu'elle allait lui fournir. N'ayant pas allumé la lumière, elle marchait à tâtons pour éviter tout ce qui pouvait traîner, notamment le corps de l'énorme chien de garde qui devait être assoupi en plein milieu du chemin comme à son habitude.

Elle se stoppa cependant à l'angle que formaient le couloir et la cuisine-salon, pièce principale de cette grande maison, à peine avait-elle entrouvert la porte. Un bruit inhabituelle venait de sortir de cette pièce, rien d'inquiétant cependant, pas le genre de bruit qu'un cambrioleur pourrait faire, bien au contraire. C'était le bruit de notes pressées sur un piano, le piano qui trônait fièrement dans le salon, appartenant à son mari bien que personne ne l'aie utilisé depuis qu'elle le connaît et qu'ils vivent ensemble sous le même toit. Elle jeta un petit coup d'œil par la porte pour voir son époux glisser les doigts sur le clavier, même si elle ne pouvait pas voir ses mains dans cet angle, mais elle l'imaginait très bien. Elle voulait entrer dans la pièce mais ce retint, pour garder en mémoire ce merveilleux moment et ce morceau si triste, si mélancolique et pourtant si beau. Le verre d'eau attendra, elle écouta le morceau en entier, tout du moins assez longtemps, quittant son point d'observation quelques notes avant la fin, pour retourner dans son lit et faire comme si de rien n'était, attendant que son mari ne remonte. Elle ne voulait pas le harceler de question sur cette soudaine envie de jouer, c'était son petit jardin secret. Mais elle n'eu pas le loisir de le sentir se recoucher contre elle, elle sombra une nouvelle fois dans le sommeil bien avant son retour.

Fin du flash-back

Genesis jetait un regard sur le piano qui était pile poil dans son champ de vision, toujours hésitante. Elle passa ses doigts sur la paume de sa main, petit tic qui la prenait quand elle voulait demander quelque chose d'assez dérangeant. Elle s'écarta un peu de son mari, se mettant à la distance que ses bras, toujours bloqué derrière la tête de sa moitié, lui permettait afin de plonger son regard dans le sien.


"…Tu veux bien jouer un morceau pour moi ?"

Elle baissa la tête, pour fuir son regard à présent. N vérité, ce qu'elle cherchait surtout, c'était à cacher la larme qui voulait tellement couler le long de sa joue. Elle repensait à ce morceau mélancolique qu'il avait joué et sa beauté ne pouvait que lui arracher des larmes, de joie ou de tristesse, allez savoir, sans doute un peu des deux. Elle pouvait retenir ses larmes, elle était souvent bonne à ce jeu, mais on est jamais trop prudent à ce qu'on dit. Elle releva quand même la tête à un moment, pour voir l'expression de son mari qui n'avait encore dit mot en guise de réponse. Voyant ce silence presqu'interrogateur, Genesis reprit.

"Ce n'est rien, oublie ce que j'ai dit."

Elle se releva alors de la chaise et des jambes de son mari, le libérant ainsi de son emprise, et retournant à l'évier, tournant le dos à Joshua. Elle prit appui sur l'objet en inox et ferma les yeux. Le combat effroyable contre la larme qui restait bloquée quand un coin de l'œil finit par donner raison au liquide lacrymal qui perla et commença une longue et lente descente le long du visage de la jeune femme. Sa course fut cependant interrompue par un geste discret de Genesis qui passa sa main afin que Josh ne puisse s'apercevoir que sa femme était au bord des larmes sans réelle raison apparente.


Dernière édition par Genesis S. Blodwyn le Ven 7 Fév - 8:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD)   Une journée comme une autre chez les Blodwyn (Chéri, par ici xD) Icon_minitimeDim 11 Sep - 4:00


    Après cette phrase, il se serait attendu à une réaction vive de la part de sa moitié. Voire une baigne monumentale, qu’elle aurait accompagné par un « tu dis n’importe quoi ». Mais il ne mentait pas et cette hypothèse était toujours à relever, que ce soit à cause de leur succès professionnel respectif ou de leur véritable nature qu’ils se cachaient mutuellement. Certains seraient tentés de dire que ce scénario est impossible, car ils s’en seraient forcément doutés, le hasard fait parfois bien les choses. Tout ceci n’était pas une question de hasard et ils dissimulaient leurs véritables traits d’une façon tout à fait habile. Parfois même, il faisait semblant de ne pas écouter les informations à la télévision, lorsqu’elles passaient les dernières hécatombes concernant les surhumains et la loi qui les divise. Dans un foyer normal, la réaction serait de s’esclaffer ouvertement que ces « monstres » paient leur dette. L’humain, maître de la planète, voulait s’opposer à leur évolution, ces êtres portant le gène X. Ils étaient pourtant bien loin de leurs espérances. Divinités, extraterrestres, démons et autres créatures se disputaient la même chose dans l’ombre, et ils ne s’en rendaient même pas compte. Affirmer leur supériorité face aux surhommes était donc une preuve de bêtise pure. Beaucoup d’autres communautés étaient là avant eux, et ils voulaient reprendre ce qui leur revenait de droit. Seulement, ce n’était pas si simple…car beaucoup d’entités se montaient les unes contre les autres. D’où viennent les catastrophes naturelles ? Les attentats ? Simple réaction terrestre, banale franchise scientifique ? Détrompez-vous.Toujours l’un contre l’autre, ils ne s’imaginaient pas devoir se quitter si tôt. L’heure approchait, la petite crevette des Blodwyn devrait être récupérée avant quatre heures pétantes. Et celui qui y était convié se trouvait escaladé par sa femme. Ceci ne le dérangeait pas dans le sens où elle serait toujours aussi légère qu’une plume à ses yeux. Mais allez lui dire ça. Genesis croirait sans doute à une blague, et pourtant, ça aurait été un bon point de départ pour lui avouer certaines choses le concernant. Et cette chaleur qu’il dégageait constamment, comment trouvait-elle cela ? Normal, peut-être ? Ceci n’avait rien d’une chaleur humaine, bien au contraire. Parfois, on aurait cru à un volcan dont le magma bouillonnait à l’intérieur. Prenons le bon côté des choses. En hiver, le premier étage était constamment chauffé par ses soins et sans que personne ne s’en aperçoive. Les économies de gaz étaient considérables, ce qui était déjà un bon point. Elle tourna sa tête pour y regarder quelque chose en particulier, qu’il ne parvint pas réellement à discerner. Là-bas traînaient quelques bibelots, dont les billes de collection qu’il lui ramenait de temps en temps, selon ses demandes. Un nombre incalculable de boules de matières trônaient là. Comme des petits trésors, elle les gardait, et interdisait même à Iris d’y toucher. Ceci ne l’avait jamais interpellé et ne l’interpellait pas non plus à ce moment précis. Ce n’était que des billes, après tout.
  • Dit…

    Encore un silence. Décidément, cela devenait une torture. Joshua n’était pas habitué que le silence vienne de quelqu’un d’autre que lui. Même s’il était habitué à parler à tord et à travers pour essayer d’obtenir ce qu’il veut, ou bien de rassurer certaines personnes pour X raison, il restait quelqu’un de foncièrement renfermé. Il ne parlait pas de lui. D’ailleurs, ceci est bien simple, à leur mariage, il n’y avait aucun représentant de sa famille, ni même un seul ami comme témoin. C’était Genesis qui s’était chargée d’en trouver de son côté, sans trop ses poser de questions. Souvent, on pose la question fatidique : et tes parents, j’aimerais bien les rencontrer ? Joshua avait répondu une seule fois vaguement à la question de sa femme, en disant qu’il ne les connaissait pas. Il avait terminé sa phrase en disant que c’était elle et Iris sa seule famille. La question ne fut plus jamais posée par la jolie australienne.

    Elle regarda de nouveau quelque part. Il ne sut où. La porte du salon était entrouverte et laissait entrapercevoir le ventre du piano qu’il chérissait tant. Alors il comprit. Le cœur de Gen battait la chamade, ce qui avait le don d’inquiéter le dragon qui lui servait de mari. Josh’ fixa le haut du frigidaire, l’air pensif.

  • …Tu veux bien jouer un morceau pour moi ?

    Le regard pénétrant de l’écailleux noir glissa du frigidaire jusqu’aux yeux clairs de sa dulcinée. À peine l’avait-il fait qu’elle baissa la tête, peut-être de honte, de déception. Il l’ignorait, et même après dix ans de vie commune, il ne pouvait pas réussir à deviner ce sentiment qui montait en elle, jusqu’à l’en humidifier le regard. La dernière fois qu’il avait pleuré, cela remontait sans doute à très longtemps, plus précisément à la mort de son père. Il serra la mâchoire et ravala discrètement sa salive, comme s’il cherchait à la rassurer. Mais de quoi ? L’étreinte de sa femme s’estompe peu à peu, le laissant désormais seul sur cette chaise haute. Il se sentait veuf rien qu’avec ce petit geste anodin.

  • Ce n’est rien, oublie ce que j’ai dit.

    Le morceau de Chopin, première partition qu’il avait apprise par cœur pour le jouer à son père, à savoir le Nocturne en Do mineur, joua de sa mélodie. Le tout dans son esprit, car il se remémorait exactement l’endroit, l’heure, les circonstances. Il avait joué l’avant veille, pensant que personne ne l’entendrait. Grossière erreur. Genesis l’avait entendu, et en plus de cela, ceci l’avait touchée. Il se sentait désormais coupable d’un sentiment de tristesse qui semblait frapper le couple. Mélancolie, quand tu nous tiens. Les yeux du dragon avaient brillés pendant quelques instants, mais il était bien plus fort que cela. Elle se tenait à l’évier comme si elle allait s’écraser contre lui. Joshua finit par se lever à son tour, puis se faufila discrètement jusqu’à elle. Placé de telle façon où il ne pouvait avoir que son dos en vue. Après un moment d’hésitation il lui glissa quelques mots à l’oreille, sans vouloir la perturber plus qu’il ne l’avait déjà fait. Il accompagna ses mots d’une caresse sur l’épaule.

  • Je vais chercher Iris, elle risque de s’inquiéter si elle ne voit pas super-papa arriver à temps.

    Il aurait voulu sourire à ses paroles mais il n’en fut rien, bien qu’il voulait le laisser croire. Joshua quitta la pièce, attrapa ses clés et se rendit à la porte qu’il ouvrit après avoir tourné deux trois fois dans la serrure. Avant de quitter la maison, il se retourna vers l’intérieur de la maison et brailla :

  • Je t’aime, mon cœur !

    La porte se referma juste après dans un claquement distinct. Il fourra ses écouteurs dans ses oreilles et écouta la première piste sur laquelle il tomba en aléatoire. Un soupir s'en suivit.



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