"Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn)
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ð Jonathan Storm* ð PERFECT MEMBER
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Sujet: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Sam 30 Nov - 7:59
Can my day get any worse ?
Johnny & Sigyn
« Tu entends?! » je m'exclame en levant un peu la main, autant pour réclamer le silence autour de moi que pour inciter ma soeur à écouter le bruit des sirènes de pompier lointaines. On était dans l'un de nos nombreux appartement de repère, situé à la bordure de New-York. Susan se tait, son regard perdu sur le côté, et écoute avec moi l'appel du devoir.
« J'y vais ! » je déclare sans même prendre la peine de me désapper, vu que j'ai toujours ma combinaison sur moi de toute façon. J'ouvre la porte-fenêtre en grand.
« Johnny, attends ! Je…»
J'effectue un grand saut en prenant soin de ne pas m'enflammer tout de suite pour pas cramer les rideaux cette fois. Trop tard Susie, j'entends plus rien. De toute façon, je suis déjà plus là ! Petite boule de feu projetée à la vitesse d'une balle de revolver, je me dirige vers le lieu d'où provient la sirène. Mes fringue sont foutus, des lambeaux que j'ai laissé derrière moi, mais hé ! C'est ça que d'être un super héros, faut savoir faire des sacrifices ! Petite pensée pour ma veste Calvin Klein qui a péri dans les flammes de mon corps, paix à son âme. Atteignant mon but, je dépasse le camion rouge et regarde un peu autour pour voir d'où peut provenir le feu. Repéré ! Immeuble de 6 étages, incendie semblant avoir pris entre le 3ème et 4ème, j'analyse mentalement. Je rentre alors par une fenêtre comme un projectile, dans un bruit d'éclat de verre, et regarde autour de moi. J'use de mon pouvoir pour absorber les flammes et parcours le bâtiment en long en large pour vérifier que tout le monde a bien évacué, le feu diminuant peu à peu sur mon passage. Il ne reste qu'une adolescente au second étage, épargné des flammes. Elle semble un peu désorientée mais tient bien sur ses deux jambes. Je l'aide à descendre puis lui ouvre la porte du bas pour qu'elle rejoigne les personnes l'attendant dehors. J'observe d'un oeil bienveillant la gamine retrouver sa famille puis un coup de feu retentit. La balle s'écrase contre la porte que j'ai ouverte et j'en bondis de surprise tandis que mon coeur fait une chute libre. Je… me… fais tirer dessus bordel ! Sous le choc, je claque la porte et remonte l'immeuble de quelques étages pour être certain que personne ne m'y suive. J'aurais peut-être mieux fait d'y laisser le feu d'ailleurs.
Entrant par la porte d'un appartement laissé ouvert, je vais m'accouder au rebord d'une fenêtre pour évaluer les dégâts d'en bas. Il y a une tonne de gens attroupées devant l'immeuble et les pompiers ont été rejoints par quelques agents du Shield: ils savaient qu'un super-héros se pointerait n'est-ce pas ? Peut-être savaient-ils que ce serait moi. À chaque fois qu'il y a une couille, le Shield débarque, cette bande de rats. C'est bien ma veine là ! Un type s'adresse à moi d'un haut-parleur et me demande de me rendre. Je lui réponds par un doigt d'honneur mais d'autres tirs retentissent alors je me planque de nouveau à l'intérieur et dégage de l'appartement en courant. J'aimerais bien comprendre là... ils croient tout de même pas que c'est moi qui ai foutu le feu ? Parce que si c'était le cas, l'immeuble tiendrait plus debout et si personne ne le réalise, c'est comme un insulte à mon blason là.
Je monte les étages rapidement pour m'éloigner un maximum de l'attroupement d'agents n'attendant que ma sortie pour me choper. Faut que je taille la route avant l'arrivée de super-héros ! Une fois au toit, je me propulse dans le vide et redeviens flamme pour m'échapper rapidement… mais c'était peut-être pas assez rapide. Un projectile en métal me passe juste devant le nez et un autre vient se planter dans mon corps. Vu la douleur lancinante qui semble s'être logé dans la presque totalité de mon estomac, c'est certainement pas une balle. Elle se serait désintégrée par la chaleur de mon corps de toute façon. Suffoquant, je poursuis dans ma lancée et passe au-dessus plusieurs pâtés de maison pour semer ceux qui voulaient ma peau. Mais l'énergie que je produis pour être en flamme me fait perdre deux fois plus de sang qu'il n'en devrait et, en l'espace de quelques secondes, je faiblis dangereusement. Je m'éteins et m'enflamme, m'éteins et m'enflamme, m'éteins, bats des bras comme un oiseau sans plumes et le sol se rapproche à une vitesse folle. Fais … chier !
Dans une dernière tentative pour reprendre mon vol, je réussis seulement à dévier ma trajectoire pour me diriger dans un coin de ruelle perdue. Je me prends le mur d'un bâtiment en pleine tronche et tombe. Premier rebond. Je m'explose ensuite violemment le dos contre une grande poubelle. Second rebond. Enfin, je m'écrase au sol, face contre terre. Dernier rebond. Le côté de mon visage râpe légèrement sur la pierre sans même que je m'en rende compte et puis, plus rien. Il y a ce bref et doux moment où la tête est trop assommée pour réaliser l'ampleur des dégâts, puis l'instant passe et vient la douleur. Putain, je regrette de ne pas être mort sur le coup. J'arrive même plus à bouger, le simple fait d'envisager de me redresser me fait mal. Je ne peux pas. Il le faut pourtant. Il faut que je me tire d'ici. Combien de temps avant que quelqu'un me trouve? C'est le moment où je me dis que j'aurais dû écouter ma soeur … Sacrée Susan. Je me retourne douloureusement sur le dos pour être dans une position moins pitoyable. Grave erreur. J'en souffre tellement que je n'arrive pas à crier, c'est une longue plainte gutturale qui s'échappe de ma gorge sans que je ne puisse l'arrêter. Les larmes me montent aux yeux sous le coup de la souffrance et je me tortille un peu, m'aidant des mains pour essayer de me remonter et m'adosser contre le mur. C'est bon, j'ai fini, c'était l'effort de trop. J'veux bien me laisser crever.
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- je relirai demain, désolé si tu vois des fautes
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Dim 1 Déc - 6:51
Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'univers, je n'ai pas encore acquis la certitude absolue. Albert Einstein.
Can my day get any worse ?
Après quelques heures à tourner en rond, Sigyn finit par admettre qu'elle était bien perdue. Si au début les gens se retournaient sur son passage en raison de son accoutrement étrange, elle réussit à en changer, imitant la tenue d'une passante midgardienne qu'elle calqua sur elle-même. La robe noire, la veste, les escarpins d'un inconfort insupportable, elle était désormais le parfait stéréotype de la femme d'affaire New-Yorkaise, bien qu'elle l'ignorât. Le sortilège qui l'avait arrachée d'Asgard aurait dû la ramener auprès de son mari, mais voilà qu'elle avait atterri … ici ! Beau travail Sigyn, très beau travail. Parcourir les rues comme une louve perdue lui avait au moins permis de se familiariser un peu avec l'environnement : tout d'abord, elle s'était un peu habituée au bruit infernal de la rue agitée et ne sursautait plus au moindre coup de klaxon. Elle devait encore attendre de récupérer un peu d'énergie avant de pouvoir exécuter un sortilège de repérage convenable pour retrouver Loki. Alors qu'elle était sur le bord de la route, une machine en ferraille rouge plus grosse que les autres passa devant elle en émettant un long cri interminable. Sigyn se boucha les oreilles tant le bruit était assourdissant. Elle regarda ensuite la chose s'éloigner avec une expression de franche stupeur. C'était quoi, ça ?!
« À ton avis, qui a mis le feu cette fois ? » demanda le plus normalement du monde un jeune homme à son ami.
Sigyn se retourna aussitôt vers le garçon qui venait de parler. Quelqu'un avait déclenché un feu, méthode qui servait souvent à semer la zizanie ou détourner l'attention. Peut-être que son sortilège n'avait pas si mal fonctionné et que Loki n'était effectivement pas aussi loin qu'elle avait cru ? Peut-être était-il mêlé à cela ?
« Le feu ? » insista t-elle.
Le garçon désigna du doigt la route qu'avait suivit l'engin rouge et blanc : « Vous avez vu le camion, non ? Quand ils allument la sirène, c'est obligatoirement un truc grave, genre incendie », dit-il avec l'enthousiasme d'une personne ravie d'apprendre quelque chose à une femme. Sigyn ne s'en formalisa même pas et tourna brusquement la tête vers l'endroit où s'était dirigé le camion. Sans réfléchir plus longtemps, elle se lança à sa poursuite, courant sur la route à une allure effarante. Ses fichues escarpins la gênant, elle battit d'un pied puis de l'autre tout en courant pour les faire voltiger et accéléra l'allure. Sa rapidité ainsi que la circulation lamentable des voitures lui permirent de rattraper le camion, puis elle bifurqua sur la gauche : le gros engin était obligé de faire un léger détour en raison de sa taille qui ne lui permettait que l'emprunt de la route principale, or Sigyn venait de repérer l'incendie et choisit le raccourci de la ruelle étroite. Elle la traversa et s'arrêta au niveau de la foule. Des hommes en uniforme bloquaient le passage.
« Il faut l'arrêter ! » entendit-elle crier.
Qui ? Le responsable de l'incendie ? Sigyn pensait être arrivée trop tard en voyant que l'immeuble avait déjà été évacué, mais elle s'était peut-être trompée. La déesse contourna la foule pour mieux prendre connaissance des lieux. Jaugeant du regard le bâtiment d'à côté dont tout le monde se désintéressait, elle fit un grand bond, se raccrochant au rebord d'une fenêtre au premier étage, et utilisa la force de ses bras pour se propulser plus haut. S'aidant de ses jambes qui s'appuyaient sur la façade, elle rattrapa la fenêtre supérieure et réitéra la manoeuvre pour rejoindre le toit. Le bâtiment où elle se situait était bien plus petit que celui en flamme et devait contenir trois étages tout au plus. Sigyn s'avança, plissant les yeux pour essayer de voir ce qu'il se passait derrière les larges fenêtre d'où s'échappaient seulement de la fumée. Le feu semblait avoir été éteint. Mais où était passé le responsable ? Sigyn ne tarda pas à avoir la réponse à sa question : un corps s'éjecta du toit de l'immeuble avant de s'enflammer et la survoler, rapide comme une flèche. Les flammes étaient émises par le corps !
Était-ce un dieu ? Sigyn ne le connaissait guère et pour l'instant, il représentait son seul point d'appui dans ce monde inconnu. Elle courut aussitôt après lui, mais elle avait beau être rapide, l'être enflammé l'avait déjà dépassée. Sigyn bondissait tant bien que mal de toits en toits et crut un moment qu'elle allait le perdre de vue, mais le corps s'arrêta brusquement dans les airs et dévia sa trajectoire, semblant rencontrer des problèmes de maîtrise. La blonde profita de son instant de flottement pour rattraper son retard. Elle fut témoin du terrible impact de l'homme contre le mur puis contre le sol et s'arrêta, horrifiée par la violence de la chute. Jetant un rapide coup d'oeil au corps gisant quelques mètres plus bas, elle sauta alors pour atterrir souplement à quelques mètres de lui et se redressa, s'attendant à le voir se relever. Mais le garçon restait immobile au sol, à demi-inconscient. Sigyn eut soudain une certitude: C'était bien un homme. Un dieu se serait relevé… Le blessé se retourna lamentablement en laissant échapper une longue plainte qui fendit le coeur à la déesse. Sans réfléchir, elle s'approcha et s'agenouilla à côté de lui, examinant son corps du regard. Il portait une combinaison étrange, près du corps, et troué au niveau de l'estomac en raison d'un immense objet métallique qui s'était logé dans sa chair et d'où s'échappait énormément de sang.
« Je vais m'occuper de vous », dit-elle d'une voix douce et rassurante, le prenant en pitié, « mais ne bougez pas. »
Attrapant le bout métallique qui dépassait, elle le retira d'un geste sec avant de poser doucement son autre main sur la plaie, exécutant un sortilège pour arrêter l'hémorragie et accélérer le processus de cicatrisation. Si la déesse était douée pour les sorts de défenses, elle se débrouillait également bien pour ceux de guérison. Elle n'avait cependant pas l'habitude de les utiliser sur des humains. Aider celui-ci soulevait un problème pour elle: Sigyn était contrainte d'utiliser l'énergie qu'elle avait économisé pour le sortilège de repérage destiné à la mener vers Loki. Mais si le garçon connaissait son mari avec un peu -voire beaucoup- de chance, elle n'en aurait pas besoin.
« Est-ce vous qui avez déclenché l'incendie ? Qui êtes-vous ? »
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Dernière édition par Sigyn le Mer 4 Déc - 5:05, édité 1 fois
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Lun 2 Déc - 12:23
Can my day get any worse ?
Johnny & Sigyn
Là, pour le coup, j'me suis vraiment pas raté. À moitié allongé et avachi contre le mur, j'essuie les larmes qui me brouillent la vue et aperçois une paire de jambes féminines un peu plus loin. Remontant les yeux, je remarque qu'il s'agit d'une magnifique blonde au visage angélique, les traits emprunts d'une inquiétude qui m'est destinée. Ok, j'ai compris, je suis au paradis. Question adressée au bon Dieu : pourquoi j'suis pas mort avant, tu peux m'dire ?! La belle s'approche près de moi et je voudrais lui adresser mon sourire de beau gosse, mais c'est plutôt une belle grimace que je lui tire. Je suis peut-être pas si mort que ça, en fait. La douleur est toujours là, lancinante, c'est comme si, pour la première fois, je ressens vraiment les flammes. Ça me brûle à l'estomac. Je ferme un bref instant les yeux et les rouvre, essayant de me concentrer sur la demoiselle qui déclare vouloir s'occuper de moi. Elle s'agenouille pour se mettre à ma hauteur et je hoche simplement la tête, écoutant ce qu'elle me dit. Je ne sais pas qui elle est mais je n'ai pas peur, au contraire, je suis rassuré. Dans ces moments, on comprend pas grand chose et on veut pas comprendre. On est prêt à tout et n'importe quoi, on se fiche du monde qui nous entoure, on se fiche de qui est là, qui n'est pas là, tout ce qu'on veut, c'est que la douleur cesse. Et mon regard est comme une supplique silencieuse auprès d'elle. Pitié, faites que ça s'arrête ! Je gémis légèrement de douleur lorsqu'elle me retire le foutu disque de fer de l'estomac avec une force digne de Hulk. Quoique peut-être pas quand même, mais une grande force quoi ! Je ferme à nouveau les paupières sous la douleur, grognant légèrement en tentant de reprendre ma respiration. La voix douce de la femme me ramène à la situation présente. Elle n'est pas New-Yorkaise. En fait, elle a un accent étrange, presque aristocratique dans les intonations, comme si elle venait d'un autre monde. Je m'éclaircis un peu la gorge, rouvrant les yeux pour soutenir son regard. Le corps endoloris, je suis encore à moitié assommé et j'ai l'impression de parler comme quelqu'un venant de se réveiller d'un long coma.
« Et vous, vous êtes quoi ? Un ange ? », j'articule difficilement, lui retournant la question.
Je cligne des yeux et secoue faiblement la tête. Ah non c'est vrai que j'suis vivant. Bon sang je dois vraiment avoir l'air pitoyable, faut que je me ressaisisse. Pour ma défense, y a quand même des trucs qu'on commande pas. Quand on est sonné… on est sonné ! La belle pose une main sur ma plaie et je grimace à nouveau. C'est comme si elle voulait en arrêter l'hémorragie sauf qu'elle n'appuie pas. Je crains presque la suite mais je devrais pas car franchement, je doute qu'elle puisse être pire. Je regarde la jeune femme sans comprendre avant de poursuivre :
« Johnny, la Torche humaine, vous m'reconnaissez pas ? C'est pas moi qu'ai foutu le feu, j'vérifiais juste que… hem », je tousse un peu et ravale ma salive avant de reprendre avec difficulté : « que personne était coincé dans l'immeuble »
La femme a l'air de tout sauf me connaitre. On est de parfaits inconnus l'un pour l'autre. Faut croire qu'elle a jamais eu vent de mes exploits. Je suis probablement pas très connu en dehors des États-Unis. Et merde, j'aurais dû y penser avant, à l'internationalisation des fantastiques ! Mais c'est pas grave, j'aurai tout le temps de lui raconter. Je me rends alors compte d'une amélioration au niveau de mon ventre, la douleur s'apaise légèrement, devenant de plus en plus supportable. J'ouvre les yeux en grand et baisse ma tête d'ahuri vers la main miracle. Mais alors cette femme n'est pas seulement une bombe, c'est une surhumaine aussi ! Ah, je comprends d'où vient sa force ! Retrouvant un peu mieux mes esprits, je relève la tête en prenant garde à ne pas attarder mon regard sur sa poitrine (j'suis pas encore en état de me faire tarter) et scrute son visage dans le détail. Elle est pas recensée cette fille, ça se saurait, pour sûr ! Je l'ai jamais vu en fait, un faciès comme le sien, ça s'oublie pas.
« Vous n'êtes pas recensée, pas vrai ? Vous en faites pas, avec moi vous risquez rien… », j'ajoute aussitôt pour ne pas l'effrayer. Les histoires de recensement, ça pouvaient toujours facilement partir en vrille. Je m'interromps un peu pour essayer de relancer sur quelque chose qui me semble moins risqué : « Vous n'êtes pas de New-York, vous venez d'où? »
Mais ô joie, la douleur s'estompe réellement et je prends alors conscience d'autres endroits qui sont bien amochés. Je suis pas encore prêt de me faire un marathon mais au moins, je ne regrette plus d'être en vie.
« Je crois que j'ai le dos en compote aussi », je la préviens dans l'espoir qu'elle s'en occupe. Et comme je retrouve un peu de ma superbe, je balance avec un petit sourire goguenard, sans même réfléchir : « Vous êtes douée. Je suis curieux de savoir ce que vous pourriez faire d'autres avec ces mains prodigieuses ». Puis comme je réfléchis toujours après mes conneries et non avant, je me rappelle que c'est moi en position d'infériorité et que j'ai plutôt intérêt à bien me comporter si je veux me tirer de là. Je me rattrape donc comme je peux en ajoutant sans respirer : « Je-plaisante-bien-sûr! »
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Mer 4 Déc - 5:39
Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'univers, je n'ai pas encore acquis la certitude absolue. Albert Einstein.
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Le sort des humains ne l'avait jamais réellement importé. Ils faisaient partis d'un royaume à part et étaient par conséquent des êtres à part. Sigyn n'avait rien à voir avec eux, même après que Loki ait tenté d'asseoir son pouvoir sur Midgard. Au moment où elle s'était retrouvée sur le terrain, elle avait pensé pouvoir les observer avec le même désintérêt qu'autrefois, et pourtant, la situation de l'homme l'affectait réellement. Elle ne pouvait tout simplement pas le laisser comme ça, dans sa souffrance. Elle se devait de l'apaiser, au moins un peu. Sa main posée avec douceur sur son ventre permettait le transfert de sa propre énergie sur lui, sur sa plaie, favorisant une cicatrisation qui aurait pris moins de deux secondes sur un dieu. Comme il ne s'agissait que d'un simple humain, le processus s'avérait plus lent, beaucoup plus lent, si bien que la déesse craignit que son pouvoir n'ait pas suffisamment d'effet. L'homme paraissait au bord de l'évanouissement, et ne semblait pas apte à formuler des réponses encore bien correctes.
« Et vous, vous êtes quoi ? Un ange ? », demanda t-il avec difficulté.
La déesse lui adressa un sourire indulgent, quittant sa blessure des yeux pour rencontrer son regard.
« Pas vraiment. Je m'appelle Sigyn. »
« Johnny, la Torche humaine, vous m'reconnaissez pas ? C'est pas moi qu'ai foutu le feu, j'vérifiais juste que… hem …que personne était coincé dans l'immeuble »
Le sourire de Sigyn se fana progressivement. Johnny était un défenseur de la cause humaine et ne devait donc certainement pas oeuvrer avec Loki. Elle avait fait fausse route. Peut-être avait-il même fait partie de ceux qui cherchaient à le contrer dans ses plans. Mais même en envisageant cela, Sigyn ne put se résoudre à le laisser ainsi et continua à lui fournir de l'énergie. Après tout, elle n'était pas encore vraiment mêlée à tout cela. L'état de l'homme semblait s'améliorer un peu. Les larmes avaient délaissés ses yeux et il avait repris un peu de couleur. Il se fit même un peu plus loquace, articulant ses phrases avec plus d'aisance comme si la douleur pesant sur son estomac s'était allégée.
« Vous n'êtes pas recensée, pas vrai ? Vous en faites pas, avec moi vous risquez rien… »
Comme le garçon que la déesse avait vu tout à l'heure, Jonathan avait une façon étrange de parler. Sa voix était profonde et mâchait parfois les mots à un rythme irrégulier contrairement à celle de Sigyn, plus légère, qui les laissaient s'égrener de manière fluide. Il y eut un bref silence où celle-ci n'osa pas demander ce qu'il entendait par "recensée".
« Vous n'êtes pas de New-York, vous venez d'où? »
Pouvait-elle vraiment le dire ? Elle reconnaissait parfaitement la lueur brillant dans le regard de l'homme, il avait une sincérité et une réelle bonté en lui, mais elle ne pouvait lui faire confiance pour autant. Quelle serait sa réaction s'il apprenait qu'elle n'était autre que l'épouse de celui qui avait tant fait contre Midgard ? Bien sûr, elle n'avait pas peur de ce qu'il pouvait tenter contre elle. Ce n'était qu'un humain. Il n'empêche qu'elle ne voulait pas s'attirer ses mauvaises grâces. Si Sigyn voulait retrouver son époux rapidement, elle devait à tout prix éviter quelconque obstacle sur sa route. Et Johnny en constituait un, qu'elle le veuille ou non, ne serait-ce parce qu'elle mettait ses pouvoirs au service de sa guérison, retardant par là-même son retour auprès de Loki.
« De loin. Je suis venue ici pour retrouver quelqu'un », dit-elle, évasive.
« Je crois que j'ai le dos en compote aussi »
Sigyn hocha la tête et passa l'autre main dans son dos. Le garçon en profita alors pour la taquiner.
« Vous êtes douée. Je suis curieux de savoir ce que vous pourriez faire d'autres avec ces mains prodigieuses. »
La blonde eut un bref froncement de sourcil, le temps que son esprit se mette à un niveau assez bas pour saisir le sens caché de sa phrase, puis écarquilla les yeux de stupeur tant elle fut abasourdie par l'indécence de son insinuation. Jamais personne n'avait osé ! C'était petit, et probablement typiquement humain, même si la déesse attendrait d'en rencontrer d'autres pour se forger sa propre opinion.
« Vous assommer ? » proposa t-elle avec un haussement de sourcils, prête à rompre le sortilège.
« Je plaisante bien sûr! » se rattrapa t-il comme il put. Ses simples paroles suffisaient à Sigyn pour le juger avec un peu plus de clémence.
« Je ne doute pas que vous êtes un homme bon Johnny, mais si vous ne faites pas preuve d'un peu plus de respect, je vous abandonne à votre triste sort », l'avertit-elle tout de même le plus sèchement possible, bien qu'elle ne fût pas la femme la plus crédible du monde.
Elle manquait de conviction. Proférer des menaces était contre sa nature. Et voilà qu'un fin sourire se faufilait déjà sur les lèvres de la déesse, voilà qu'elle l'avait déjà excusé ! Sa gentillesse la perdrait sans doute un jour ! Sentant qu'elle ne fournissait plus d'énergie, elle retira ses mains en affichant un air embarrassé. Elle devait être autant désolée pour lui que pour elle-même. Si Sigyn pouvait toujours accomplir les sortilèges les plus basiques sans problème, non seulement elle ne parvenait plus à le guérir, mais elle ignorait en plus de cela combien de temps elle devrait attendre pour pouvoir tenter celui de repérage !
« Je ne peux faire plus. »
Elle observa un instant ses propres paumes sans rien dire. L'une des deux était tachée du sang de l'homme. Sigyn retira alors sa veste, un surplus de vêtement inutile dont elle aurait dû se débarrasser avant, et s'essuya les mains dessus tout en reprenant la parole.
« Pouvez-vous me dire qui a déclenché l'incendie, ou qui est susceptible de l'avoir fait ? » demanda t-elle, trouvant un moyen subtil de détourner les questions qu'elle dû poser, mais qui auraient attiré les soupçons.
Elle laissa tomber le vêtement et se releva, tendant la main vers le jeune homme en une proposition silencieuse pour l'aider à se relever. Un éclair de lucidité traversa alors son regard. Johnny avait eu l'air réellement étonné qu'elle ne le connaisse pas, il était donc réputé dans sa cité. Réputé sous le pseudonyme de la torche humaine, si elle avait bien retenu. Peut-être s'était-il fait un nom à force d'apporter son aide à la communauté, comme tout guerrier qui se respecte. Qui pourrait avoir quelque chose à reprocher contre une telle personne ? Sigyn le perçut, à tort, comme une autre piste :
« Et qui cherchait à vous abattre ?»
Étant dans un cul-de-sac, la déesse regarda vers la seule direction à prendre en se souvenant que Johnny n'avait d'ailleurs pas atteri si loin du bâtiment en feu, et donc de l'endroit où on l'avait blessé. Si quelqu'un en avait après lui, cette personne n'aurait pas grand mal à le retrouver, surtout si elle savait la direction qu'il avait prise dans son vol. Le temps pressait et il fallait qu'ils trouvent un endroit où il ne risquaient pas de se faire attraper si elle voulait que l'homme puisse répondre convenablement à toutes les autres questions qui se bousculaient dans son esprit. Elle se mit donc en marche, lançant au passage :
« Dans votre intérêt, on ferait mieux de partir. Et vite. »
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Jeu 5 Déc - 6:11
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Johnny & Sigyn
Elle a un prénom hors du commun et je trouve qu'elle le porte bien. Rien à voir avec le fait que je la trouve canon, c'est juste qu'elle a l'air à part, avec sa façon précieuse de parler et le fait qu'elle soit également une hors-la-loi que je n'avais jamais vu avant. Je l'interroge, curieux de savoir d'où elle peut venir, mais sa réponse est partielle. En fait, c'est même pas une réponse, juste une manière polie de dire que ça me regarde pas ! Puisqu'elle est sympa de m'aider, j'insiste pas, même si je crève quand même d'envie de savoir qui elle cherche. Je reviendrai à la charge plus tard. En attendant, j'attire l'attention sur un problème assez immédiat : mon dos qui s'est bouffé la poubelle. Bon Dieu j'suis sûr que même si la Chose s'était assise sur moi, j'aurais pas autant mal ! Heureusement, Sigyn s'en occupe aussi mais ma blague est vraiment mal accueillie, la belle se propose même de m'assommer ! Mais je crois que ce qui m'a bien calmé, c'est quand elle a menacé de me laisser. Okay, elle l'a pas dit avec une si grande méchanceté que ça et son visage d'ange donne l'impression qu'elle n'oserait pas faire ce genre de truc, mais quand même, il faut pas être bien pour risquer de faire fuir une magnifique blonde qui s'est précipitée à votre secours. C'est comme refuser ses cadeaux à Noël, mais en pire. Je déglutis avec difficulté, me ratatinant un peu sur place.
« Oui d'accord, aucun problème », je marmonne.
Sigyn a l'air déjà de ne plus m'en vouloir et un sourire doux éclaire son visage. Elle resplendit, vraiment, mais je garde ça pour moi. Les femmes, faut jamais leur faire trop de compliments. Je l'observe en essayant de pas trop montrer mon admiration et lui réponds par un petit sourire enjôleur. Elle continue de soulager mes blessures. À un moment donné, j'ai l'impression que l'amélioration se stoppe en cours de route. Elle m'annonce qu'elle ne peut faire plus et je hoche la tête pour montrer que je comprends. Ses mains quittent mon corps et la chaleur s'en va, laissant un putain de froid qui m'arrache un frisson. Ok, je crois que je suis pas parfaitement bien remis, mais au moins, j'arrive à me redresser en une vraie position assise. Mes muscles sont endolories, mais c'est devenu largement supportable. Je la regarde avec reconnaissance: « Merci... »
Sigyn me demande alors des informations sur l'incendie. Mais pourquoi ça l'intéresse à ce point ? Et comment elle peut m'avoir sauvé et être au courant pour l'incendie? La belle s'essuie les mains sur sa veste avant de se redresser. J'vois qu'elle a pas plus de respect pour ses fringues que moi elle !
« Franchement, j'en ai pas la moindre idée. Mais comment êtes-vous … Vous m'avez suivi, c'est ça ! » dis-je en prenant sa main pour me relever. Aïe, mon corps endoloris râle devant l'effort.
Et quand elle me demande qui a essayé de me tuer, sa question m'en bouche un peu un coin là. D'un côté, la belle me connaissait même pas, elle ne doit donc pas savoir que je suis un opposant à la loi. Comme j'ai les pensées en ébullition, je lâche un : « Euh… » super intelligent et la jeune femme fait un mouvement pour s'en aller. L'espace d'une demi-seconde, j'ai l'impression que c'est mon absence d'éloquence qui la fait partir, comme si elle avait décrété que je lui serais inutile. Je m'apprête à l'arrêter mais elle me signale qu'on, oui « on », devrait partir. Victoire! Et ça me rappelle que j'ai pas fait beaucoup de chemin depuis le bâtiment en feu. À tous les coups, y en a d'autres qui sont à ma recherche, et ils risquent de pas tarder à me trouver. J'ai beau être dans une rue paumée, elle donne quand même sur une autre bien plus imposante. En voyant que Sigyn s'y dirige, je me précipite pour marcher à ses côtés.
« J'le sens pas ! », je préviens. En même temps, on est arrivé à un stade où tout est risqué. Même utiliser la voie des airs, puisque ça fait de moi l'équivalent d'un avion affichant la banderole : tirez-moi dessus ! Il me faut un minimum de temps pour atteindre une vitesse que les humains ne peuvent suivre des yeux, mes décollage sont donc toujours risqués. Putain je suis comme un poulet : j'ai des ailes mais j'peux pas voler! En sortant de la petite rue pour arriver à une vaste intersection, je remarque qu'elle n'est pas si bondée de monde qu'elle aurait dû l'être. En fait, elle est même quasiment vide. Ça pue le périmètre sécurisé à plein nez.
« Et merde ... », je lâche en voyant un mec en costard un peu plus loin qui semblait parler tout seul, jusqu'à ce que je repère son oreillette.
Il nous aperçoit aussi et a le réflexe de sortir son flingue. Ce genre d'accueil fait toujours plaisir dis donc !
« Wow, calmos man in black ! »
Le mec a pas l'air d'accord et je recule aussitôt que la balle part, attrapant Sigyn par le bras pour qu'elle fasse de même. On retourne à la ruelle dont l'étroitesse nous protège tant que le gars ne nous a pas rattrapé. Ça me laisse cinq secondes pour réfléchir et chercher une échappatoire devant l'impasse. La porte de sortie du bâtiment, là ! Même si ça ne s'ouvre que de l'intérieur, c'est pas un problème. Je tends la main vers elle, faisant fondre la serrure à distance et le type armé revient à la charge, cette fois accompagné d'autres gorilles qui le rejoignent en courant comme des malades. Y a d'ailleurs une fille avec un disque en métal à la main. C'est à cause d'elle que je me suis crashé, la garce ! Et v'là que je me fais encore canarder de partout ! On est cernés. L'arme du type est bizarre, on aurait dit qu'elle tire autre chose que des balles et son collègue possède carrément un pistolet à décharge. C'est ma journée ! Mon réflexe est de riposter en balançant un vaste jet de flamme qui s'évanouit dans les airs juste avant de les atteindre. Mon but n'est pas de les blesser mais de faire cesser les tirs le temps que je m'éloigne au maximum de Sigyn pour qu'elle ne soit pas touchée.
« Vous devez partir ! », je m'exclame en lui jetant un rapide coup d'oeil.
C'est après moi qu'ils en ont de toute façon. La porte de sortie est juste à côté et désormais parfaitement accessible, faut que je me réfugie à l'intérieur. J'espère vraiment que ces idiots vont me suivre et laisser la jeune femme tranquille. Au pire, je leur crame la face, même si ça me fait pas spécialement plaisir.
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Sam 7 Déc - 6:33
Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'univers, je n'ai pas encore acquis la certitude absolue. Albert Einstein.
Can my day get any worse ?
« J'le sens pas ! »
Sigyn haussa un sourcil circonspect. Mais de quoi parlait-il donc ? Elle renifla discrètement pour essayer de comprendre ce qu'il ne pouvait pas "sentir" et, au vu de l'odeur ambiante, elle constata qu'elle ne sentait rien non plus, mais elle se garda de le dire. Elle n'osa pas non plus demander en quoi cela pouvait bien avoir de l'importance. L'essentiel pour Johnny était de ne pas rester là à attendre que quelqu'un vienne le retrouver. Il serait plus à même de lui fournir des réponses quand ils seraient tranquilles. L'homme était toutefois relativement en sécurité avec Sigyn. La déesse ne craignait pas les humains et était en mesure de le protéger si quelqu'un s'aventurait à l'attaquer. Ils quittèrent la ruelle ensemble et débouchèrent sur un grand carrefour. À l'instar de l'endroit où avait atterri Sigyn, il y régnait un calme des plus étranges et anormals. Que se passait-il ? Elle tourna la tête en même temps que son nouveau compagnon et son regard tomba sur un homme habillé de noir qui parlait pour lui-même.
« Et merde… »
En les apercevant, l'inconnu sortit quelque chose de sa veste et Johnny agrippa le bras Sigyn pour la tirer en arrière, les faisant ainsi éviter le projectile qui partait dans leur direction.
« Wow, doucement men in black ! »
La déesse avait beaucoup de mal à comprendre son langage et n'en saisissait ni les nuances, ni les allusions. Elle accepta de le suivre et rebroussa rapidement chemin avec lui même si elle n'était pas vraiment d'accord sur la direction qu'il prenait. Elle s'apprêtait d'ailleurs à faire une remarque désobligeante sur ô combien il était malin de retourner dans une voie sans issue, mais s'abstint de tout commentaire en le voyant s'intéresser à une porte menant à l'intérieur de l'édifice contre lequel il s'était écrasé.
« Bien vu », commenta t-elle avant que d'autres personnes ne s'invitent.
L'éclat d'une détonation la fit réagir aussitôt et elle créa un large champ magnétique devant Johnny, lui servant de rempart aux attaques extérieurs. Quatre personnes faisaient désormais obstacle et les projectiles de leurs armes percutaient violemment le bouclier, produisant un bruit assourdissant. Comme il s'agissait d'un champ dont l'imperméabilité ne fonctionnait qu'à sens unique, le grand jet de flamme que produisit Johnny le traversa sans problème, faisant ainsi reculer les autres humains. C'était tout de même un pouvoir bien étrange et développé qu'il possédait ! Même si Sigyn n'avait pas lu d'ouvrage sur la race humaine depuis des décennies, elle était tout de même surprise de constater que certains semblaient avoir évolué au point de posséder ce type de pouvoir. Les humains constituaient bien le peuple des neuf royaumes le plus démuni de ce côté là, même si leurs avancées et leur débrouillardise compensaient souvent ce genre de lacunes, paraissait-il.
« Vous devez partir ! »
« Vous avez encore besoin de moi », rétorqua t-elle sans faire le moindre mouvement pour s'échapper.
Sigyn maintint le bouclier quand le jeune homme se précipita vers la porte du bâtiment et se lança à sa suite. Elle se tenait juste derrière lui quand il ouvrit la porte à la volée pour s'engouffrer dans l'édifice. Comme il disparaissait ainsi de la ligne de mire de leur assaillants, Sigyn se servit du bouclier qu'elle avait produit comme d'une arme et, d'un mouvement sec du bras, l'envoya sur les hommes armés. Le champs magnétique partit comme un coup de feu, si bien que l'impact contre eux fut d'une terrible brutalité, les éjectant plus loin. Elle entra ensuite à son tour et referma rapidement la porte derrière elle, restant appuyée un bref instant dessus pour baisser le regard et vérifier s'il n'y avait pas quelque chose pour la verrouiller de l'intérieur. Ce n'était pas le cas. La serrure et même la poignée semblaient toutes deux inexistantes. Le trou béant à l'endroit où elles étaient censées se trouver était bordé de noir, comme si la porte avait été rongée par des flammes à cet endroit. Johnny n'y était certainement pas pour rien. Sacré humain !
« Vous semblez avoir beaucoup d'ennemis » lui fit-elle remarquer en se retournant pour lui faire face. « Ne perdons pas de temps »
Elle le devança en courant et attrapa son bras au passage afin de l'entrainer avec elle, comme pour lui imposer la vitesse à prendre, puis le lâcha avant de monter les escaliers de secours quatre à quatre. Elle essayait de réfléchir tout en grimpant. Un seul homme était venu leur barrer le passage tout au départ, puis trois… et après ? Combien allaient venir ? Sigyn avait beau ne pas craindre les humains, ni leurs armes, il n'en demeurait pas moins qu'elle ne pouvait protéger Johnny éternellement. Elle lui avait fourni bien trop d'énergie pour cela, et si elle était capable de miracle, c'était uniquement quand son époux était directement impliqué. Viendrait donc le moment où elle ne pourrait plus générer de bouclier pour le jeune homme et il vaudrait mieux pour lui qu'il soit déjà loin à ce moment là. Elle poursuivit son ascension jusqu'à déboucher sur la dernière porte de sortie, menant directement au toit, et courut vers le rebord. Elle posa alors les mains sur la rambarde pour observer ce qu'il se passait en bas, la mine inquiète, et leva ensuite les yeux pour fixer un point un peu plus haut dans le ciel. Elle comprit à cet instant qu'il n'y avait pas beaucoup de solutions possibles pour s'assurer que l'humain soit sauf : leur chemin devait se séparer. Sigyn allait être de nouveau livrée à elle-même, seule, perdue et sans aucun indice pour la mettre sur une quelconque voie. Elle ne pouvait d'ailleurs pas lui donner de point de rendez-vous, elle ne connaissait pas la ville et ignorait jusqu'à l'endroit-même où ils se situaient en cet instant. Toute cette course pour en arriver là ! C'était triste, mais la déesse était loin d'être découragée pour autant. Une boule se formant tout de même dans sa gorge, Sigyn tourna alors la tête vers l'humain en affichant un sourire doux et encourageant, bien qu'une légère lueur désabusée brillait dans son regard.
« Je n'aurai aucun problème à leur échapper », dit-elle comme pour le préparer à ce qu'elle s'apprêtait à ajouter, « … Prenez votre envol. Vous ne risquez rien, je vous protège. »
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Lun 9 Déc - 9:06
Can my day get any worse ?
Johnny & Sigyn
Les balles fusent de partout sans m'atteindre et c'est uniquement quand une décharge électrique vient s'écraser contre une barrière invisible en face de moi que je comprends pourquoi je suis encore intact. Un champs de force me protège ! ...Susan? Je lève le nez pour essayer de repérer ma sœur mais quand la jolie blonde me fait remarquer que j'ai encore besoin d'elle, je percute avec un train de retard. C'est elle qui fait ça ! Sigyn a un pouvoir similaire à celui de Susie ! J'aimerais bien savoir d'où elle le tient mais je ne trouve pas le temps de le lui demander dans ma course vers le bâtiment, voulant d'abord échapper à la pluie de coups de feu qu'on m'envoie. Comme toute femme qui se respecte, Sigyn n'en fait qu'à sa tête et décide de continuer à surveiller mes arrières. J'ouvre la porte en grand et me réfugie à l'intérieur. En me retournant pour voir où en est mon ange gardien, j'ai juste le temps de la voir faire disparaître le champs de force d'un geste du bras. Si j'en crois le bruit de détonation qui retentit ensuite, elle a dû l'envoyer sur ceux qui nous attaque. La belle rentre ensuite à son tour et claque la porte derrière elle, s'appuyant dessus un petit moment avant de se tourner vers moi. Les yeux grands ouverts de surprise, j'ai l'air d'un mec qui a jamais vu de champs magnétique de sa vie. Elle me dit alors que j'ai l'air d'avoir beaucoup d'ennemis.
« Vous n'avez rien vu... », je marmonne.
Elle me passe sous le nez comme une flèche, m'attrapant le bras au passage, et je me retrouve éjecté vers l'avant à une vitesse si grande que je manque de me péter la figure. Courbé en deux, la tête en avant, chaque pas maladroit que je fais me sauve de la chute (ou du plongeon plutôt). Elle a une de ses poignes ! Quand elle me lâche près des escaliers, je titube encore un peu et appuie mes mains sur la première marche pour me me donner l'impulsion de repartir correctement. Je grimpe en essayant de tenir son rythme et quand on arrive au pinacle du bâtiment, Sigyn ouvre la porte de sortie et un violent filet de lumière me tape directement dans l'oeil... ça fait du bien. La suivant toujours, je vais m'appuyer à la barre à côté d'elle et baisse le regard aussi pour attester des dégâts. Y a plus personne en bas. Ils doivent déjà être entrés. Sigyn reprend la parole et au bout de trois mots je commence déjà à secouer la tête de droite à gauche en signe de négation, n'aimant pas du tout ce qui s'annonce. Quand ça tombe, je lâche aussitôt : « C'est même pas la peine d'y penser beauté. »
De toute façon, elle a pas l'air si emballée que ça de m'imaginer la laissant derrière. Hé oui, en l'emmenant avec moi, je suis un bon samaritain.
« On s'envole ensemble. Vous me faites confiance? », je demande en attrapant sa main avec un sourire en coin. J'entends alors le claquement de la porte du toit, indiquant qu'on a encore de la compagnie et, sans même laisser le temps à Sigyn de répondre, je m'enflamme et me propulse dans les airs en l'entraînant avec moi. Avec la puissance de lancement, j'ai l'impression de ne rien porter.
« Hasta la vista ! », je hurle aux idiots qu'on laisse derrière, m'attirant une vague de balles qui ne m'atteignent pas. Je garde ma concentration, canalisant mon énergie pour que la belle ne ressente pas la chaleur des flammes et voltige entre les buildings avec un sentiment de sécurité. Être tenue par le bras ne doit pas être s'avérer des plus confortables pour elle, mais j'ai plutôt confiance en sa force. Une femme fragile se serait probablement vu déboiter l'épaule à cette vitesse, mais Sigyn est coriace. Je lui fais une rapide visite de New-York, version panoramique. Elle doit pas voir ça tous les jours ! J'espère qu'elle apprécie le vol et qu'elle n'a pas le mal de l'air, autrement ce serait con. Affichant un petit sourire, je tourne la tête pour voir comment elle va et accélère l'allure, lui faisant partager quelques sensations fortes. Je crois qu'elle ne pourra plus faire un space mountain sans s'endormir pendant le trajet après ça ! On traverse la ville en direction d'un autre de mes appartements. Outre le fait que je ne demande qu'à me retrouver seul avec la belle blonde, Susie râlerait en me traitant d'irresponsable si elle me voyait ramener une inconnue dans notre planque. Je nous pose au sol au moins un kilomètre avant notre destination. C'est une mesure de sécurité. Quand je suis enflammé dans le ciel, je suis comme un panneau lumineux et ce serait bête que le panneau en question conduise directement les autorités à mon appart' !
Tenant Sigyn à bout de bras, je la dépose la première dans la descente et m'éteins complètement pour me poser un mètre plus loin, courant un petit moment pour me stabiliser suite à la rapidité de l’atterrissage. Je me tourne alors vers la belle et prends le temps de remarquer qu'elle est pied nu. Je me dis qu'elle a dû perdre ses godasses durant le vol.
« Alors ? Le voyage vous a plus ? » je questionne en m'approchant d'elle, un sourire de tombeur collé aux lèvres, « Allons chez moi. Je vous dois des remerciements, des explications, une paire de chaussure et plus, si affinité », j'ajoute en lui faisant un clin d'oeil.
Je passe mon un bras autour de ses épaules le plus innocemment du monde et la fait avancer avec moi. On a quitté le centre-ville et nous voilà désormais dans les allées de maisons et petits immeubles. Je ne peux plus me permettre d'habiter dans une tour haute et tape-à-l'oeil malheureusement. J'ai été contraint de laisser ce plaisir à Reed qui, en bon chien-chien, est resté rangé du côté du président.
« Alors, que faisiez-vous de beau avant de me trouver? Ou avant de me suivre, je devrais dire. Vous êtes pardonnée pour ça au fait », je reprends avec un sourire moqueur tout en marchant.
Alors qu'on arrive dans une allée circulaire de bâtiments bas, je la guide vers l'immeuble numéro deux et tape le code d'entrée en m'excusant d'avance : « C'est pas le grand luxe, je m'en sers de planque ». Une planque assez grande tout de même, je me suis tellement habitué à l'espace que je tournerais facilement claustro si on me foutait dans un appart' de moins de 80m carré. J'exagère un peu. Mais juste un peu.
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Jeu 12 Déc - 11:15
Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'univers, je n'ai pas encore acquis la certitude absolue. Albert Einstein.
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« C'est même pas la peine d'y penser beauté. »
« Et que suggérez-vous donc ? »
« On s'envole ensemble. Vous me faites confiance? »
« Je … »
Sigyn n'eut même pas le temps de terminer sa phrase qu'elle se retrouva propulsée dans les airs aussi vite que l'éclair. Par réflexe, elle créa aussitôt un autre bouclier les protégeant de la pluie de projectiles s'abattant sur eux. La main enflammée de Johnny dans la sienne était chaude mais ne la brûlait pas. Toutefois, son corps avait beau être d'une grande résistance, elle eut l'impression qu'au moment du décollage, son estomac était resté en bas. C'était impressionnant ! Elle n'avait pas peur du vide, ni de l'altitude, mais voler provoquait une sensation unique partant de l'intérieur, comme si le coeur était en suspension. Voilà donc ce que ressentait Thor quand il utilisait Mjölnir pour voler ! Sigyn se concentra sur la ville d'en bas, les routes s'entrecroisaient en formant un quadrillage quasi impeccable et les humains n'étaient plus que des petites tâches dans le décor. Même les édifices entre lesquelles ils se faufilaient semblaient bien moins imposants, vus de leur hauteur. Les yeux écarquillés d’hébétude, la déesse releva la tête pour regarder Johnny dont le visage était tourné vers elle, et crut entrevoir un sourire derrière les flammes. Elle n'eut même pas besoin d'y répondre vu que, sans même en avoir conscience, elle souriait déjà à pleine dent. L'homme dût prendre cela comme un encouragement car il accéléra l'allure. Sigyn éclata alors d'un grand rire et laissa sans crainte le champs magnétique protecteur s'évanouir derrière elle. Ses soucis lui paraissaient plus légers et l'adrénaline ressentie était pour elle comme un regain de vitalité. Les haut buildings disparurent derrière eux et il entamèrent l'atterrissage. Contrairement au décollage, c'était comme si l'estomac restait en haut cette fois. Si Sigyn s'était tenue à la même hauteur que Johnny dans la vitesse, le ralentissement d'allure la fit descendre et elle se retrouva suspendue les pieds dans le vide. Elle fit quelques petits pas quand il la déposa, emportée par l'impulsion, et attendit qu'il se pose aussi.
« Alors ? Le voyage vous a plus ? », demanda le jeune homme en revenant vers elle.
« Je ferais ça tous les jours ! »
« Allons chez moi. Je vous dois des remerciements, des explications, une paire de chaussure et plus, si affinité... »
Sigyn était encore trop euphorique pour saisir l'étendu de l'allusion et baissa les yeux vers ses pieds nus, ignorant royalement le clin d'oeil qu'il lui avait adressé. Elle avait complètement oublié qu'elle s'était débarrassée de ses escarpins ! Elle put alors réaliser que sa robe aussi était aussi sale, froissée, et même déchirée sur les côtés en raison de sa course. Comme elle avait l'air fine !
« C'est plutôt une tenue entière que vous me devez », dit-elle en relevant la tête avec un sourire penaud.
La déesse n'avait plus vraiment les capacités magiques de s'approprier les vêtements de quelqu'un et elle ne pouvait décemment pas retrouver son mari avec un tel accoutrement. Dans le meilleur des cas, il rirait d'elle ! Johnny passa un bras autour de ses épaules avec une familiarité inappropriée et Sigyn pinça les lèvres. Était-ce une caractéristique proprement humaine que d'être aussi tactile ? Ne tenant pas à l'offenser, elle n'osa pas vraiment réagir et se contenta de tourner la tête pour baisser le regard vers la main sur son épaule, comme pour signifier qu'elle n'avait rien à faire là. Mais l'homme ne savait pas vraiment interpréter les signes… ou il ne voulait pas les interpréter, au choix.
« Johnny vous êtes impossible », soupira t-elle d'exaspération.
Elle le suivait en silence, réfléchissant sur ce qu'il serait le plus judicieux de demander à l'humain, mais il la devança.
« Alors, que faisiez-vous de beau avant de me trouver? Ou avant de me suivre, je devrais dire. Vous êtes pardonnée pour ça au fait »
Sigyn fronça un peu les sourcils à ses paroles, puis rit légèrement. "Vous êtes pardonnée" ... Décidément, elle avait tout entendu ! Ce garçon était un véritable numéro ! Se raclant la gorge, la déesse reprit contenance avant de répondre.
« Je vous l'ai dit, je cherche quelqu'un... Mais où allons-nous ? »
Peut-être Sigyn aurait dû commencer par demander où diable ils étaient. Johnny se dirigeait vers l'un des bâtiments de l'allée dans laquelle ils venaient d'entrer et Sigyn le regarda taper un code à quatre chiffres sur un panneau, près de la porte. Un léger grésillement retentit, annonçant le déverrouillage.
« C'est pas le grand luxe, je m'en sers de planque »
Elle entra avec lui et le suivit jusque dans sa « planque ». Elle fut un peu surprise que celle-ci soit aussi spacieuse. Vue de l'extérieur, la bâtisse ne laissait pas présager cela. Une atmosphère étrange émanait de la décoration, c'était comme si la pièce était dénuée de toute histoire. Sigyn était habituée aux meubles anciens et précieux, aux couleurs ensoleillées, aux fresques ou encore aux arabesques. La géométrie de la pièce était douce dans la couleur, mais brutale dans la forme. Ce n'était pourtant pas désagréable au regard pour la déesse, seulement dépaysant. Un lourd papier froissé était posé sur la petite console près de l'entrée et Sigyn ne put s'empêcher de s'en saisir. C'était un journal.
Les écrits, quels qu'ils soient, avaient toujours constitués une source fiable aux yeux de la déesse. Le titre de celui-ci portait sur l'arrestation d'un mutant réfractaire à la loi des "super", une expression utilisée par le rédacteur et très peu parlante pour Sigyn. En parcourant brièvement l'article du regard, elle prit connaissance de la formation d'un groupe activement recherché par le gouvernement : la Résistance. Et la blonde avait beau essayer d'établir mentalement un rapport avec son mari, elle n'y parvenait pas. Cette loi devait lui faire une belle jambe ! Le simple fait que Loki puisse appartenir à un groupe semblait irréel. Néanmoins, la déesse crut entrevoir la réponse à une question qu'elle avait déjà posé à Johnny.
« Les personnes qui nous ont attaqué travaillent pour votre gouvernement, n'est-ce pas ? C'est pour cela que vous vous cachez ... »
Et c'était aussi pourquoi personne n'avait réagi quand les hommes autour du bâtiment en feu parlait d'arrêter Johnny lors même qu'il avait aidé à évacuer les lieux. Et puis, il n'y avait qu'un fugitif pour posséder une "planque". Sigyn soupira légèrement de dépit en se disant qu'elle venait de prendre le chemin merveilleusement inverse à celui qui aurait dû la conduire à son mari. Mais rien n'était perdu.
« Connaissez-vous d'autres personnes recherchées, en dehors des résistants ? »
Elle s'interrompit un bref instant avant de lever le journal pour le mettre bien en évidence :
« Et en avez vous d'autres ? Je les lirais bien, mais...»
Elle baissa alors de nouveau le regard sur sa propre robe. Des lambeaux ! Elle devait vraiment remédier à son problème vestimentaire dans les plus brefs délais, et ceci, avant même d'approfondir ses recherches. Il lui fallait prendre un bain, se coiffer -sa tignasse blonde devait être dans un désordre impossible !-, s'habiller, bref, se rendre présentable. Le simple fait de se savoir aussi négligée devant Johnny l’embarrassait au plus haut point. Elle releva la tête, la mine dépitée et reprit :
« J'ai cruellement besoin de me laver avant toute chose. Il me faut également une nouvelle tenue. Celle-ci est irrécupérable. »
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Sam 14 Déc - 1:10
Can my day get any worse ?
Johnny & Sigyn
La lueur d'enthousiasme dans le regard de Sigyn a été un beau cadeau, autant que son rire joyeux qui se répercutait encore dans ma tête comme un écho lointain, lors de l’atterrissage. Elle a été bien généreuse avec moi aujourd'hui. Mais nous voilà sur la terre ferme, et c'est un dur retour à la réalité, enfin, plus pour elle que pour moi, et je ne parle pas de sa tenue complètement ruinée qui n'est qu'un détail. Quand je lui demande ce qui l'a mené à moi, elle me répète ce que je sais déjà sans n'ajouter aucune indication, aucun détail en plus. Allons Sigyn, je viens de te faire passer ton baptême de l'air, je mérite un peu plus que ça quand même ! N'empêche, je rebondis sur sa phrase avec un sourire en coin: « Tu l'as trouvé, beauté. » Bin quoi ? Elle disait bien chercher quelqu'un !
Quand on arrive à mon appart, elle scrute les lieux avec insistance et je m'attends presque à ce qu'elle balance une critique. Même si elle n'a plus vraiment de fringues à proprement parler, il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'une femme avec beaucoup de classe. Elle a quelque chose de british, mais avec le côté agaçant en moins. Certains sont tellement posh qu'on a juste envie de leur dire de la fermer au bout de trois phrases. Sigyn, je serais capable de l'écouter indéfiniment, même si ça me brancherait bien qu'on passe à la vitesse supérieure entre-temps, mais je m'égare. La critique ne vient pas, car quelque chose attire son attention. La belle récupère le journal près de la porte et je prie intérieurement pour qu'elle ne l'ouvre pas, craignant qu'elle ne tombe sur mon dessin foireux d'Homer Simpson en train de péter sur une photo de Stark, en troisième page. Fort heureusement, y a que les gros titres qui semblent l'intéresser. Quand elle lève le regard vers moi, elle présume avec justesse que je fais partie de la Résistance et j'acquiesce d'un signe de tête. Mais pourquoi seulement maintenant ? Pourquoi après avoir lu le journal ? C'était comme si elle ne savait rien de ce qu'il se passait et qu'elle apprenait des choses au fur et à mesure de la journée. Était-elle arrivée à New-York aujourd'hui ? Quand bien même, y a que les petits paysans de l'Himalaya qui ne doivent pas être au courant de ce qui se trame ici. À moins qu'elle vient vraiment, vraiment, vraiment de très loin, autrement dit, d'une autre planète. Mettons que ceci n'est même pas sa vraie forme et que c'est en fait un gros monstre bien moche en réalité ! N'y pense pas mec... n'y pense pas, je me dis pour moi-même. Et puis non, franchement, ça peut que être sa vraie forme. Sa beauté extérieure est le reflet de celle intérieure, je songe, parce que sinon, je suis dans la merde. Quand elle me demande qui d'autre que la Résistance est recherché par le gouvernement, je fais comme un arrêt sur image.
Ouais. En dehors de nous, il y a les criminels. Criminel type 1 : je tue parce qu'on me paie bien. Type 2 : je tue parce que c'est cool. Type 3, les pires : je veux dominer et/ou détruire le monde. Je me rappelle alors les premiers mots qu'on a échangé quand j'étais à moitié en train de claquer. Elle m'avait demandé qui était susceptible d'avoir foutu le feu à l'immeuble... Mon visage se ferme un peu et je la regarde de la tête au pied sans vraiment y croire. Quoi, une fille comme elle qui cherche un criminel ? La seule raison qui me vient, c'est qu'elle veut accomplir une vengeance mais même ça, je n'y crois qu'à moitié. Elle a pas la tête de quelqu'un en quête de vendetta, elle n'en a pas non plus l'attitude. Elle a trop de scrupules. D'ailleurs, un autre détail vient contrer cette théorie: si elle voulait vraiment s'en prendre à un criminel, elle aurait pas tant de mal à lâcher son nom. J'ai l'impression qu'elle essaie de me ménager et que son imprécision n'est qu'une manière de dire : franchement, cherche pas plus loin, t'as pas envie de savoir. Mais p't-être qu'elle veut retrouver quelqu'un de sa famille ? Si Susan partait en vrille, je ferais tout pour la ramener à la raison ! Euh... en fait, il serait plus juste de dire : si moi je partais en vrille, Susan ferait tout pour me ramener à la raison. Bref, cette idée me plait bien. De toute façon, même si je le voulais, je n'arriverais pas à me méfier de ce bout de femme et, encore une fois, ça n'a rien à voir avec le fait qu'elle soit canon. Sigyn m'a sauvé après tout. Elle s'est mise en danger pour m'aider. C'est une héroïne, on est pareil.
« Oui, j'en connais. Pas mal d'entre eux trainent dans les environs », je dis d'un ton détaché, comme si j'en avais strictement rien à carrer alors que j'ai en réalité l'esprit en ébullition. Je profite du fait qu'elle réclame une douche pour poursuivre dans mon attitude je-m'en-foutiste.
« Je confirme ! », je balance avec un sourire goguenard même si j'ai pas non plus l'air d'un vainqueur avec ma combi' et mes marques de sang un peu partout. Les femmes d'abord, de toute façon, je me laverai après elle. « Je te chercherai des journaux pendant que tu te décrasseras... on peut se tutoyer maintenant, vu que tu comptes utiliser ma douche, nan ? »
C'est une question rhétorique bien sûr, moi ça y est je la tutoie déjà. Je la guide vers la salle de bain et lui montre la cabine de douche, je crois que c'est l'une des plus chiantes de toutes celles que je possède parce que je l'ai monté moi-même. Or il est bien connu que quand ça concerne pas l'automobile, je suis pas un grand champion.
« Deux robinets. Celui de gauche ouvre l'eau et règle aussi la température, sauf qu'il est monté à l'envers. Tu tournes vers le bleu pour l'eau chaude et vers le rouge pour l'eau froide », je lui indique en faisant le signe de la main dans le vide pour illustrer mes paroles.
Aussi, il y a deux endroit par lequel l'eau peut sortir. Le pommeau de douche ou le plafond, sauf que je ne le lui précise pas. Je décide alors de faire la petite blague que je fais à toutes les filles qui viennent prendre leur douche ici et je tourne le second robinet d'un quart vers la droite pour désactiver le pommeau. Les gens s'attendent toujours à voir l'eau sortir par là et ça les surprend quand elle leur tombe en fait du ciel, directement sur la tronche. Il m'arrive moi-même de me faire avoir, le matin, quand j'ai la tête dans le cirage. Autant dire que ça réveille !
« Par contre, j'ai que du Axe comme gel douche », je précise en montrant la bouteille dans le petit bac à l'intérieur de la cabine, « et des shampoings pour mec. Les serviettes sont dans le tiroir sous l'évier et... » Qu'est-ce que je dois lui dire d'autre ? Ha oui, c'est vrai qu'elle veut une tenue. « Je crois pas avoir des fringues de fille ici... peut-être un gilet mais c'est tout »
C'était celui qu'une conquête d'un soir avait oublié. Pour les chaussures, il y avait également les ballerines de Susan qui trainaient encore dans le placard, mais ce devait vraiment être tout. Je la reluque de haut en bas sans la moindre gêne avant de décréter avec un petit sourire en coin : « Faut croire que tu vas remettre cette robe, beauté. Faut la laver... Donne, je m'en occupe. »
Je tends la main et fais semblant d'attendre qu'elle l'enlève sagement pour me la refiler... mais j'ai quand même les jambes prêtes pour un sprint à l'autre bout du monde.
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Jeu 19 Déc - 7:34
Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'univers, je n'ai pas encore acquis la certitude absolue. Albert Einstein.
Can my day get any worse ?
Lorsque la déesse leva les yeux du journal, elle nota que Johnny la regardait comme s'il la voyait pour la première fois. Avait-elle dit quelque chose qu'elle aurait dû taire? L'homme reprit rapidement une certaine contenance, mais Sigyn n'était pas dupe. Il devait avoir eu quelques antécédents avec ces “autres”... peut-être avait-il même deviné de qui elle voulait parler, mais c'était moins probable. Les gouvernements terriens étaient connus pour avoir leur lot de récalcitrants. Mais ce n'était pas tant à cause de cela que Midgard n'avait pas une réputation brillante au sein des neuf royaumes. Le plus marquant concernant cette planète était que les humains se faisaient la guerre entre eux. Des humains issus de même continents, et parfois, de la même nation. Un peuple bien singulier ! Sigyn voyait, en un sens, le bénéfice que les hommes auraient à être gouvernés par son mari. Au moins, ils marcheraient tous dans la même direction plutôt que de se piétiner entre eux. Mais à quel prix ? La déesse ne préférait pas se pencher sur la question.
« Ouais j'en connais, pas mal d'entre eux trainent dans les environs », répondit-il avec désinvolture.
Elle avait vu juste. Il y avait bien “pas mal” de personnes faisant parler d'elles. C'était vague, mais suffisant pour raviver l'espoir de Sigyn. Après avoir réclamé une douche, elle reposa le journal où elle l'avait trouvé tandis que Johnny se moquait déjà d'elle. Bien sûr, elle n'en fut pas vexée, pas plus qu'elle ne lui en tint rigueur.
« Je confirme ! … Je te chercherai des journaux pendant que tu te décrasseras... on peut se tutoyer maintenant, vu que tu comptes utiliser ma douche, nan ? »
« Comme il te plaira. »
Ce n'est pas non plus comme si son avis avait l'air de vraiment intéresser Johnny, de toute façon. Elle le suivit jusque dans la salle de bain et balaya à nouveau les lieux du regard, repérant d'abord l'évier, puis la cabine de douche qu'il lui montrait tout en lui expliquant le fonctionnement.
« Deux robinets. Celui de gauche ouvre l'eau et règle aussi la température, sauf qu'il est monté à l'envers. Tu tournes vers le bleu pour l'eau chaude et vers le rouge pour l'eau froide. »
Sigyn retint les informations et hocha la tête, assimilant rapidement le système. C'était différent de ce qu'elle connaissait. Ici, le mécanisme était relié par un fil à une sorte de pommeau pourvu de petits trous permettant de libérer l'eau. Johnny tendit ensuite la main et tourna le second robinet vers la droite. Comme il ne disait rien dessus, Sigyn songea qu'il s'agissait d'un réglage superflu. L'homme désigna ensuite les produits dans un petit bac de la cabine ouverte.
« Par contre, j'ai que du Axe comme gel douche... »
Sigyn se pencha un peu, saisissant le produit. Elle se redressa ensuite tout en l'ouvrant pour en sentir le contenu.
« Et des shampoings pour mec. Les serviettes sont dans le tiroir sous l'évier et… »
« Ça sent … toi. », remarqua t-elle avec une petite moue boudeuse.
Le parfum en lui-même était loin d'être désagréable. Le problème était qu'il s'agissait bien de celui d'un homme et le simple fait de s'imaginer approcher son mari avec une telle odeur faisait honte à Sigyn. Et pourtant, elle n'avait pas vraiment d'autre choix : cela semblait être le seul produit approprié pour se laver. Johnny vivait manifestement seul et, si une femme avait peut-être un jour partagé cet appartement avec lui, cela devait faire un bon moment qu'elle n'y avait pas mis les pieds. La déesse ne lui posait pas de question sur sa vie privée mais elle devinait bien des choses.
« Je crois pas avoir des fringues de fille ici... peut-être un gilet mais c'est tout. »
La blonde masqua son dépit derrière un léger sourire forcé. Elle allait être contrainte d'enfiler la même tenue et devrait donc lancer à la recherche de nouveaux vêtements avant de repartir sur les traces de son mari. Que de réjouissances.
« C'est bien ma chance... » déplora t-elle à voix basse.
« Faut croire que tu vas remettre cette robe beauté. Faut la laver… Donne, je m'en occupe. »
Haussant les sourcils, la déesse tourna la tête vers Johnny et baissa le regard sur la main qu'il tendait, peu sûre de comprendre. Est-ce qu'il … ? Voyant soudain où il voulait en venir, elle donna une légère claque sur sa main et releva un regard furibond vers lui.
« Je vais m'en occuper, merci bien ! » siffla t-elle en posant les mains sur ses épaules pour le forcer à reculer.
Sigyn le poussa hors de la pièce et referma la porte avant de la verrouiller. Elle alla ensuite faire couler l'eau dans le lavabo et vérifia tous les produits de la salle de bain pour voir ce qui pourrait nettoyer ses vêtement. Dans une sorte de fourre-tout à produits détergents, elle tomba sur une lessive et, encore une fois, flaira un peu le contenu. Une forte odeur d'eucalyptus accompagnée d'un discret relent de produit chimique en émanait, mais cela devrait faire l'affaire. Elle en versa un peu dans l'eau du lavabo et se déshabilla pour y mettre sa robe et ses sous-vêtements. En lavant, elle put mieux attester des dégâts : la robe était bien un peu déchirée vers les côtés.
Sigyn vida ensuite l'eau du lavabo et le remplit à nouveau pour tout rincer. Après avoir étendu les sous-vêtements sur le radiateur, elle entra dans la cabine de douche et attrapa le pommeau d'une main tandis qu'elle enclenchait le robinet de l'autre. Ne sortant pas de là où Sigyn l'avait attendu, une pluie violente et glaciale venant directement du plafond s'abattit sur sa tête et la déesse sursauta en lâchant un glapissement de surprise. Elle resta un bref instant crispée, sous le choc, puis relâcha les épaules tout en se souvenant du second robinet que Johnny avait tourné sans préciser pourquoi. Sigyn le tourna à son tour, dans l'autre sens, et … l'eau arrêta de s'écouler du plafond pour sortir du pommeau.
« Je suis persuadée que tu l'as fait exprès !» lança t-elle d'une voix portante, plus exaspérée qu'en colère.
Elle n'était pas sûre qu'il l'ait entendu. Sigyn prit une douche froide comme à son habitude et utilisa les produits de l'humain, la mort dans l'âme. En reprendre une autre avant de rencontrer Loki venait de s'ajouter à la liste des choses à faire. En sortant de la cabine, elle marcha sur la pointe des pieds pour aller récupérer une grande serviette et s'envelopper dedans. Attrapant ensuite la robe qu'elle avait laissé en boule dans le lavabo, elle alla déverrouiller la porte et l'entrouvrit légèrement.
« Johnny ? » appela t-elle en retenant la porte du genou, au cas où l'humain aurait la mauvaise idée d'essayer entrer. Sigyn passa alors la main par l'ouverture, tendant la robe à l'extérieur pour qu'il s'en saisisse. « Tu pourrais me la sécher rapidement avec ton pouvoir, n'est-ce pas? Et n'aurais-tu pas quelque chose que je puisse mettre, en attendant ? Tu seras gentil. »
Si elle le laissait sans problème s'occuper de la robe, il était toutefois hors de question qu'elle lui laisse mettre les mains sur le reste.
Dès qu'elle sentit le vêtement quitter sa main, elle entrouvrit un peu plus la porte pour laisser voir son visage.
« Un peu d'eau s'est répandu sur le sol quand je suis sortie. Mais il suffira de te rouler par terre pour remédier à cela, je suppose », railla t-elle avec un fin sourire mutin.
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Lun 23 Déc - 1:36
Can my day get any worse ?
Johnny & Sigyn
La beauté n'était vraiment pas enchantée d'avoir à utiliser mes produits. C'est limite si elle avait pas fait la grimace en sniffant mon Axe. Quand j'pense qu'il y a pas mal de filles qui aiment en mettre. Afficher l'odeur de son mec pour montrer (ou prétendre) qu'on en a un était encore à la mode, mais Sigyn ne devait pas suivre cette mode là. Dommage parce que, pour le coup, elle avait pas vraiment le choix. Quand je tends la main en faisant mine d'attendre qu'elle me file sa robe, elle a un bref blocage dessus, puis la vire du passage avec une gifle. Je note que le temps de réaction est plus rapide qu'avant, comme si elle s'était un peu habituée à mon humour de traviole. En tout cas, elle l'apprécie pas plus qu'avant et je ricane de son refus en mettant les mains devant mon visage au cas où elle voudrait me mettre une tarte au passage. Sauf que la belle est un plus gentille que la moyenne alors elle se contente de me pousser hors de la salle de bain et me fermer la porte au nez, sans même la claquer en plus. Je suis impressionné. N'empêche que j'en ai pas fini avec elle. Collant l'oreille contre la porte, j'essaie d'écouter ce qu'il se passe à l'intérieur et me fait des petits commentaires pour moi-même à chaque action. Bruit de froissement de tissus. Là, elle se déshabille. L'eau qui s'écoule. Ça c'est le robinet, elle doit s'asperger le visage ou laver ses fringues. Comme ça dure, j'opte pour la seconde hypothèse. Puis arrive le moment que j'attends depuis le début : ouverture de la cabine et… Plouf ! Le seau d'eau sur la tête ! La belle lâche un feulement surpris et je mets une main devant ma bouche pour m'empêcher de rire. Dès que je l'entends râler, je m'écarte rapidement de la porte, comme si Sigyn pouvait à tout moment arracher la poire de douche et me courser pour m'éclater la tête avec. Bon qu'est-ce qu'elle m'avait demandé, déjà ? Ha oui, des journaux. Je vais farfouiller dans ma chambre, et en récupère quelques-uns du bureau, je vais ensuite vérifier dans les toilettes mais, comme je m'y attendais, je tombe surtout sur des mots croisés. Dernière étapes, je vais regarder dans la commode du salon et, bingo, j'en trouve d'autres. Je vais tout poser sur la petite table basse en face du canapé et croise les bras pour admirer la petite pile.
Je me dis alors que j'aurais dû filer un sortie de bain à mon ange gardien, mais en même temps, je suis pas sûr dans avoir. Je vais quand même vérifier dans ma chambre, pour m'en assurer et… ouais, effectivement. Quoique j'ai mon peignoir Everlast et même si j'y tiens trop pour le prêter, je me dis que voir cette petite princesse de Sigyn avec une dégaine de boxeuse doit valoir le coup. Je le sors du placard et entend d'ailleurs la belle m'appeler : Parfait timing ! Je reviens vers la salle de bain et, en petit malin légèrement pervers, je pousse la porte pour entrer. J'ai bien envie de la voir avec rien d'autre que sa serviette, le genre de truc qui laisse place à l'imagination, sauf que j'ai pas prévu qu'elle la bloque et, dans ma lancée, je me mange à moitié la porte. J'aurais eu le même résultat en essayant de traverser un mur dis donc ! J'avais oublié qu'elle avait cette force ! Elle s'adresse à moi pendant que je recule un peu en lâchant un rapide « S'cuse-moi », puis je prends la robe de sa main pour y mettre le peignoir à la place.
« J'ai ça, mais fais attention j'y tiens beaucoup! Même ma sœur y touche jamais », je préviens.
Et là, je vois son joli minois apparaître par la petite ouverture et elle me lance que, tant qu'à faire, je peux aussi sécher le sol de la salle de bain en me roulant par terre… Et bim ! J'aimerais bien trouver un truc super malin à répliquer mais y a rien qui me vient. Elle m'a pris au dépourvu. Je ricane un peu, amusé de m'être fait avoir.
« Tu te venges, c'est ça ? »
Je me dis que je ferais mieux de commencer ce qu'elle m'a demandé, sauf qu'en regardant la robe, j'ai soudain les idées qui se déplacent.
« Et t'es sûre que t'as que ça à faire sécher ? J'peux m'occuper du reste… », je demande avec mon sourire de petit con.
Quand la porte se referme sur ma face, je me dis que je peux toujours attendre. Je plie donc la robe entre mes main et en fait monter la température. En cinq secondes chrono, c'est déjà sec. Je reconnais que je suis plus efficace qu'un fer à repasser, même si j'avais un peu fait la gueule à Susan au moment où elle avait fait la comparaison. Je vais dans la chambre en braillant à tue-tête pour que Sigyn m'entende : « Les journaux sont dans le salon au fait ! »
Je pose la robe pliée sur mon lit et vais chercher le gilet bleu électrique dans le placard. Ok, c'est pas le même style mais on fait avec les moyens du bord. Je le replie un peu mieux et le pose par-dessus la robe avant de me rendre dans le salon pour m'installer sur un fauteuil. Je m'enfonce bien dedans en posant les pieds sur la table, près des journaux. En attendant que la belle arrive, je médite un peu sur l'échange qu'on a eu avant qu'elle ne monopolise la salle de bain et dès que je la vois enfin arriver, je lâche spontanément :
« Tu sais que tu m'inquiètes un peu toi ? »
Ok, je suis censé en avoir rien à foutre. N'empêche que j'ai une bonne raison pour que ça soit pas le cas, et c'est que je lui en dois une. Et peut-être même pas qu'une. Comme elle doit pas trop comprendre où je veux en venir, je reprends la parole pour lui laisser le loisir de suivre un peu le cheminement de ma pensée.
« Tout à l'heure, tu voulais savoir qui a mis le feu à un immeuble abritant une bonne quinzaine de foyers. Je crois que la personne que tu recherches est tout sauf fréquentable. »
Je la reluque de haut en bas, puis de bas en haut avec un petit sourire, puis baisse le regard sur les papiers journaux. Jusque là, j'ai répondu à toutes ses questions. C'est à son tour de s'ouvrir. Je n'attends rien d'elle en particulier, je veux juste être en mesure de l'aider comme elle m'a aidé.
« Ça te dit qu'on ait une véritable discussion ? Si t'es pas la sœur cachée de Von Doom, je peux tout entendre. »
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Je poste d'un café là x) j'ai pas trop relu. J'espère que ça t'ira
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Sam 28 Déc - 10:15
Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'univers, je n'ai pas encore acquis la certitude absolue. Albert Einstein.
Can my day get any worse ?
Comme elle l'avait anticipé, Johnny fit une niaise tentative de s'introduire dans la salle de bain sans préavis. Mais la porte, retenue par la déesse, ne bougea pas d'un pouce et l'homme fonça dedans. Sigyn se mordilla la lèvre d'appréhension, espérant qu'il ne s'était tout de même pas fait mal dans la manœuvre. Johnny semblait fort heureusement avoir la tête dur.
« S'cuse-moi », marmonna t-il avant de reprendre plus fortement,« J'ai ça, mais fais attention j'y tiens beaucoup! Même ma sœur y touche jamais »
Il était malvenu de lui prêter quelque chose qu'il refusait à sa propre sœur mais Sigyn s'abstint de tout commentaire. Johnny prit la robe et plaça un autre vêtement dans sa main qui s'abaissa un peu tandis qu'elle lança sa petite pique. L'homme le prit bien et rit légèrement.
« Tu te venges, c'est ça ? »
Elle lui adressa une petite grimace taquine en guise de réponse, le regard rieur, et ramena sa main à l'intérieur pour mieux observer le tissus noir qu'elle avait en main, elle le tint à bout de bras, le laissant s'étendre en longueur. Cela avait la forme d'un sortie de bain, mais le tissus chatoyait sous la lumière. Comment avait-elle pu ne pas reconnaître le doux toucher du satin !
« Oh! » laissa t-elle échapper, enchantée par cette surprise, « Merci. »
« Et t'es sûre que t'as que ça à faire sécher ? J'peux m'occuper du reste… »
« Tu ne t'arrêtes donc jamais ? » soupira t-elle d'exaspération avant de refermer la porte.
Elle retira sa serviette et enfila l'habit qui glissait merveilleusement sur sa peau. Remettre la robe allait être bien difficile après cela ! Elle noua le peignoir en entendant l'humain brailler de dehors :
« Les journaux sont dans le salon au fait ! »
Elle ne s'aventura pas à répondre sur le même ton et se contenta d'observer ses sous-vêtements reposant toujours sur le radiateur. Il serait inconvenant de sa part de les laisser là alors que l'humain risquait de prendre sa douche après elle, même si l'attitude de celui-ci laissait présager qu'il ne s'en formaliserait pas plus que cela. Elle ne pouvait pas non plus les emmener avec elle ! Sigyn posa la main dessus et, comme elle s'y était attendu, trouva qu'ils étaient encore un peu humide. Ne trouvant pas d'autres solution, elle les mit dans les poches de son peignoir, au moins l'humain ne risquait pas de tomber dessus.
La déesse rinça la douche et s'assura qu'elle avait tout remis à sa juste place. En quittant la salle de bain, elle pensa à éteindre la lumière que Johnny avait allumé en entrant. C'était un geste inhabituel mais pas inconnu: ses connaissances avait beau remonter à loin, Sigyn était tout de même un peu au courant sur le fonctionnement de l'électricité et bien d'autres choses encore. Les cheveux goutant un peu sur son peignoir, elle se rendit dans le salon où l'humain l'attendait. Il était avachi sur son fauteuil et laissait reposer ses pieds sur la table. Quelle merveilleuse allure avait-il là !
« Tu sais que tu m'inquiètes un peu toi ? »
Sigyn haussa un sourcil sans comprendre. Jusqu'à preuve du contraire, c'était lui qui avait encore une combinaison ayant un trou au niveau du ventre, et même si sa plaie était à peu près correctement refermée, il n'était pas totalement guéri. Comme elle ne voyait vraiment pas ce qu'il entendait par là, Johnny explicita :
« Tout à l'heure, tu voulais savoir qui a mis le feu à un immeuble abritant une bonne quinzaine de foyers. Je crois que la personne que tu recherches est tout sauf fréquentable. »
« Parce que tu es fréquentable, toi ? »
Elle n'avait dit cela par méchanceté, loin de là, mais par simple et pure franchise. Johnny avait confirmé faire partie des résistants. Elle voyait bien qu'il portait en lui de grandes valeurs habilement dissimulées sous une attitude désinvolte, mais il n'en demeurait pas moins que toutes personne le côtoyant de près ou de loin risquait de devoir en répondre devant le gouvernement. Sigyn fouilla parmi la pile de journaux et choisit celui où Johnny apparaissait en compagnie d'une ravissante blonde, souligné par le titre : Les fantastic zero ?
Le visage concentré, elle prit à son tour place sur le sofa en lisant les premières lignes où elle put apprendre que le véritable nom de la Torche humaine était Jonathan Storm.
« Ça te dit qu'on ait une véritable discussion ? Si t'es pas la sœur cachée de Von Doom, je peux tout entendre. »
Sigyn leva une main pour lui signifier d'être patient et termina la lecture de son paragraphe. Il semblait que l'homme avait une sœur répondant au nom de Susan. Elle avait tourné le dos à son mari pour rejoindre les résistants dans leur lutte. Même si Sigyn ne laissa rien paraître en lisant cela, elle trouvait ce genre d'initiative révoltante. La suite de l'article relatait dans le détail les circonstances de la dislocation du groupe des quatre fantastiques, mais la déesse ne prit pas le temps de le lire pour ne pas faire davantage attendre Johnny. Elle leva le regard vers lui en laissant reposer le journal sur ses genoux.
« Qui est Von Doom ? » demanda t-elle, curieuse.
Mais ce n'était plus vraiment son tour de poser des questions. Johnny lui avait apporté assez de réponses et il méritait un minimum de retour.
« Je suis à la recherche de mon mari », précisa t-elle en ramenant sa main droite sur son alliance, l'effleurant du bout des doigts. « Je sais qu'il n'est pas loin même si je ne connais pas sa localisation précise. Je dois récupérer suffisamment d’énergie pour pouvoir exécuter un sortilège qui me permettra de le retrouver... et j'ignore le temps que cela prendra. »
Elle se garda de préciser que c'était en aidant Johnny qu'elle avait perdu son énergie. Non seulement ce n'était pas nécessaire, mais en plus de cela il risquerait de se sentir gêné d'avoir ralenti sa quête.
« Susan Storm Richards... », murmura Sigyn pensivement tandis qu'elle poursuivait sa lecture, « L'as-tu suivi par loyauté ou par conviction, Johnny ? Où est-elle en ce moment ? »
Sa sympathie pour Johnny n'avait fait que croitre en apprenant qu'il avait pris le parti de sa sœur. La famille avait toujours eu une importance primordiale pour Sigyn et il semblait que l'humain partageait un tant soit peu cette valeur. Du moins, c'est ce que l'article laissait entendre lorsqu'il mentionnait la complicité de longue date des deux Storm.
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Dim 29 Déc - 6:10
Can my day get any worse ?
Johnny & Sigyn
J'avais raison de penser que voir Sigyn avec une dégaine de boxeuse valait le détour. J'ouvre la bouche, voulant répondre à sa petite question qui ressemble plus à une remarque, mais je trouve rien à dire. Elle marque un point. C'est vrai qu'elle est pas plus en sécurité avec moi qu'avec la personne qu'elle cherche. La belle me pique un journal sur lequel j'apparais avec Susan. Il est paru y a vachement longtemps celui-là, c'était peu après la séparation de nos chemins avec Reed et la Chose. Les souvenirs remontent à la surface et je les chasse à grand coups de poing mental. Je devrais pas repenser à cet intello de Richards, ni à l'autre grand Canyon qui a une face qu'on peut pas se permettre de regretter. Ils ont fait leur choix, j'ai fait le mien. J'essaie donc de me concentrer sur autre chose, tiens pourquoi pas sur cette beauté que j'ai devant moi. Faut vraiment être le roi des cons pour laisser son esprit vagabonder face à miss monde. Et je peux pas m'empêcher de remarquer qu'elle n'est pas très bavarde, du moins, elle ne parle jamais d'elle. Soit elle me pose une question, soit elle fait une remarque qui appelle à une explication. Elle sait tirer les vers du nez quoi ! Puis quand je réclame qu'elle s'ouvre un peu plus, j'ai le droit à une autre question ! Bon ok, je lui accorde celle-ci, je peux pas parler de Von Doom sans qu'elle sache qui il est. Mais ça commence à confirmer ma théorie : elle doit vraiment venir d'une autre planète.
« Von Doom ? C'est un mégalomane et ennemi de longue date. Il veut dominer le monde, en très gros », je lâche avant de réfléchir et préciser : « En fait, non, pas "en très gros". C'est exactement ce qu'il veut. »
Je la regarde ensuite, l'air de dire : ton tour ! Elle se lance donc et je fais comme un arrêt sur image au mot "mari". Q-u-o-i ? J'écoute le reste de sa phrase avec une tête d'ahuri. Comment elle peut être mariée ?Je ne m'y attendais pas à celle-là, et je crois que même si elle m'avait mis son alliance sous le nez dès le début, j'aurais même pas capté. Y a quelque chose de supérieur et d'intemporel chez elle, un truc que je la vois mal partager avec quiconque, parce que c'est pas évident d'en être digne. C'est peut-être pour ça que j'en reviens toujours pas. La belle profite de mon mutisme pour poursuivre sa lecture, faut vraiment que je m'en remette. Et quand j'entends le prénom de ma sœur de sa bouche, j'ai l'impression d'émerger. Enfin, un peu. J'ai encore du mal à formuler une vraie réponse à cette question. Une fois de plus, elle soulève pertinemment un point sur lequel je ne me suis pas penché. Mais en me laissant quelques secondes pour réfléchir, la réponse me paraît évidente.
« Les deux, mais même si elle avait fait le mauvais choix, je l'aurais suivi », j'admets.
C'est le genre de truc que j'ai jamais dit à Susan et je risque pas ! De toute façon, j'ai cette manie de toujours réussir à dire du bien des autres quand ils ne sont pas là. J'avais en quelque sorte l'impression d'avoir l'approbation de Sigyn en parlant de ma sœur comme ça. Moi de mon côté, j'avais l'esprit à moitié présent et à moitié plongé dans ce qu'elle m'avait dit précédemment, sur ce mari. Ouais, je suis déçu. Un peu.
« C'est elle qui m'a élevé. Je ne le lui rends pas très bien mais au moins, je ne la laisse pas tomber. Alors t'es mariée toi ? »
J'ai enchainé cette dernière question avec une telle fluidité qu'on dirait qu'elle a un lien avec la phrase précédente alors que c'est pas du tout le cas. En fait, c'est mon cerveau qui s'est exprimé, ça faisait un moment qu'il espérait manifester son étonnement alors ma phrase est atterri là où elle a pu. J'ai une bonne maitrise de mes émotions mais si y a un truc qui se barre toujours trop vite, c'est ma parole. Je crois que j'ai besoin de précision, d'un « quand », d'un « où », d'un « qui » même si je doute qu'elle me fournira les réponses. Du moins pas la dernière, elle l'aurait déjà fait depuis un moment sinon. Je vois bien qu'elle protège l'identité du petit chanceux après qui elle court. Y a un truc qui me trotte en tête, cet espèce de certitude que j'ai, et c'est à mon tour d'essayer de lui tirer les vers du nez.
« Mars ? Jupiter ? Tu viens de ces zones là ? Rassure-moi c'est bien ton vrai visage ? T'es pas comme ces créatures trompe-l'oeil qui reprennent leur laideur initiale quand on regarde pas? »
N'empêche, ce serait presque normale qu'elle soit une de ses bestioles. Elles était bien trop belle et avait bien trop de grâce pour être réelle. Quand une fille arrive à avoir des airs de princesse même dans un peignoir Everlast, faut se poser des questions. Quoiqu'il en soit, je garde en mémoire qu'elle m'a sauvé et qu'elle veut mon bien. Courage Johnny, montre-toi sympa ! Je me retire l'image de cette affreuse Gorgone que j'ai en tête et endosse le rôle du mec attentionné. Femme canon ou thon -ou encore saumon, selon les préférences- il faut rester un gentlemen en toute circonstance.
« Comme t'as dit que t'avais besoin de récupérer un peu d'énergie, je pense qu'une bonne sieste te remettra d'aplomb », je suggère en me levant, « Je peux te prêter ma chambre si tu veux. Viens, tu auras tout le temps de lire ça plus tard, je te les donne ! »
En parlant, je ramasse le journal de ses genoux et le repose sur la pile, prenant sa main pour l'aider à se relever. Je la garde ensuite dans la mienne pour la guider dans l'appart.
« Les chaussures sont dans le placard près de l'entrée », j'indique en le pointant du doigt, passant pas loin devant. Je marche encore, arrivant dans la chambre et attrape ensuite la robe sec et le gilet plié avec. « Voilà tes affaires, j'avoue que porter ça ensemble, ça jure, mais faudra faire avec en attendant. Tu as faim, soif ? Je t'apporte quelque chose ? », je propose avec un sourire charmeur.
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Mer 1 Jan - 13:43
Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'univers, je n'ai pas encore acquis la certitude absolue. Albert Einstein.
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« Von Doom ? C'est un mégalomane et ennemi de longue date. Il veut dominer le monde, en très gros ...En fait, non, pas "en très gros". C'est exactement ce qu'il veut. »
Même si Sigyn ne s'était pas épanchée sur sa propre personne depuis qu'ils s'étaient rencontrés, Johnny n'avait pas rechigné à lui répondre et elle en éprouva une vraie gratitude. Elle apporta donc des précisions sur elle-même et la tête de l'humain laissa penser qu'il venait de voir un fantôme. Elle n'avait pourtant rien dit de déplacé. Pas à sa connaissance, du moins ! La déesse préféra glisser sur un autre sujet, sans risque pour elle puisqu'il concernait la soeur de Johnny. Elle lui fut d'ailleurs particulièrement reconnaissante de ne pas se dérober comme elle le faisait si bien.
« Les deux, mais même si elle avait fait le mauvais choix, je l'aurais suivi. »
Sigyn lui adressa un sourire doux, s'identifiant à ses paroles. C'était cette même dévotion envers sa famille et surtout son mari qui guidait toujours ses actes, bons ou mauvais, justes ou injustes.
« Si elle était portée à faire le mauvais choix, ne serait-il pas mieux d'essayer de l'orienter vers la bonne décision avant toute chose? »
S'il y avait une bonne personne pour critiquer ce genre de propos pour leur facilité et leur utopisme, c'était pourtant bien elle-même. Jamais Sigyn n'avait réussi à dissuader son mari d'accomplir ses desseins, alors elle n'avait d'autres choix que de le suivre à chaque fois. Au début, c'était de la résignation mais désormais, c'était plutôt de l'acceptation.
« C'est elle qui m'a élevé. Je ne le lui rends pas très bien mais au moins, je ne la laisse pas tomber. Alors t'es mariée toi ? »
Sigyn, qui s'était trouvée attendrie par ses paroles, fut un peu déstabilisé par le changement de sujet soudain. C'était donc ça qui avait surpris l'humain, plus tôt! Il n'avait pas vraiment l'air d'avaler la pilule.
« Comme tu peux le constater... » dit-elle en levant la main gauche, l'agitant légèrement pour attirer son attention dessus. « Et je ne vois vraiment pas en quoi cela est si surprenant ! » ajouta t-elle avec une petite moue boudeuse.
L'humain la jaugea un instant du regard avant de décréter :
« Mars ? Jupiter ? Tu viens de ces zones là ? Rassure-moi c'est bien ton vrai visage ? T'es pas comme ces créatures trompe-l'oeil qui reprennent leur laideur initiale quand on regarde pas? »
La déesse garda la bouche entrouverte de surprise puis, se reprenant rapidement, elle secoua légèrement la tête et laissa échapper un rire franc. La blonde n'était pas le moins du monde vexée par de telles hypothèses car après tout, elles appuyaient le fait que Johnny n'avait rien contre son physique présent. Et l'imagination de celui-ci était débordante ! Néanmoins, il avait deviné avec justesse qu'elle n'était pas terrienne et Sigyn n'allait pas nier. En plus d'être un mensonge, ce serait une insulte à l'intelligence de l'humain. Elle s'éclaircit alors la gorge, mettant un terme à son hilarité en gardant tout de même un sourire clairement amusé.
« Non, c'est bien ma véritable apparence. Quant au reste …On ne peut rien te cacher ! Je préfère toutefois ne pas te révéler mes origines, tu en sais déjà bien plus qu'il n'en faut. »
Heureusement, l'humain n'insistait jamais vraiment. Par contre, dès qu'il pouvait revenir à la charge pour grappiller des informations supplémentaires, il ne se gênait pas.
« Comme t'as dit que t'avais besoin de récupérer un peu d'énergie, je pense qu'une bonne sieste te remettra d'aplomb. Je peux te prêter ma chambre si tu veux.»
« Mais je... » tenta t-elle de contester.
« Viens, tu auras tout le temps de lire ça plus tard, je te les donne ! »
Sans attendre son approbation, Johnny lui prit le journal et le reposa sur la table. Il alla ensuite récupérer sa main et la releva à son tour. Sigyn le suivit sans protester même si elle avait toutes les raisons de le faire. Dormir alors qu'elle devrait déjà être en route pour rejoindre Loki ! Quelle idée ! Il la guida ainsi à travers l'appartement.
« Les chaussures sont dans le placard près de l'entrée. »
Sigyn jeta un coup d'oeil à l'objet, enregistrant l'information pour plus tard, et continua de le suivre. Une fois dans la chambre, il lui présenta ses vêtements.
« Voilà tes affaires, j'avoue que porter ça ensemble, ça jure, mais faudra faire avec en attendant. Tu as faim, soif ? Je t'apporte quelque chose ? », proposa t-il avec un sourire enjôleur.
Sigyn eut ainsi le loisir de constater que l'humain ne s'arrêtait effectivement jamais et leva les yeux au ciel. Décidant d'ignorer ce détail, elle fut touchée qu'il se montre si prévenant avec elle. La Torche humaine avait beaucoup de bons côtés, si on oubliait sa présomption et ses plaisanteries parfois un peu douteuses. Elle posa la main sur son bras avec un sourire, faisant un signe négatif de la tête.
« Ça ira, mais j'aimerais bien des choses plus utiles comme... un plan, ou encore des astuces pour passer inaperçue et se déplacer facilement en ville. Je suppose que les citoyens utilisent les "camions" pour les longs trajets ? » dit-elle au hasard, réutilisant le mot qu'elle avait entendu en ville.
La seule chose qu'elle avait appris de ses lectures sur les transports concernaient les avions, les flottes, ainsi que la construction de la première voiture à pétrole par un dénommé Ford dans les années 1900, un engin qui ne ressemblait pas vraiment à ceux qu'elle avait croisé plus tôt. L'évolution, sans aucun doute. Pour faire plaisir à l'humain qui lui avait proposé du repos, elle alla s'installer sur son lit et s'adossa contre le mur en posant ses vêtements pliés sur l'oreiller d'à côté et étendant ses jambes devant elle. Il était vrai que rester ainsi au calme pouvait probablement favoriser la régénération de ses pouvoirs.
« Merci beaucoup … » dit-elle avec reconnaissance avant de baisser le regard sur le costume déchiré de l'homme : « ... mais il serait grand temps de prendre une douche, tu ne crois pas ? » s'enquit-elle alors, le regard rieur.
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn) Dim 5 Jan - 1:18
Can my day get any worse ?
Johnny & Sigyn
Je hoche la tête à ses paroles, bien conscient qu'essayer de persuader Susan à ne pas prendre les mauvaises décisions serait le mieux à faire, mais comment y parvenir ? Niveau tête de mule, elle doit être pire que moi !
« Tu ne connais pas ma sœur... » je remarque en ricanant.
De toute façon, en général, la seule personne qui prend les mauvaises décisions ici, c'est moi. Sigyn ne comprend pas pourquoi je n'ai pas percuté plus tôt qu'elle était mariée et c'est parce qu'elle ne me connait pas non plus ! Franchement, face à une nana canon comme ça, les mains sont la dernière partie de l'anatomie que je regarde. À la rigueur, s'il lui en manquait une, je l'aurais peut-être remarqué, mais pour le reste, c'est même pas la peine de compter sur moi. J'apprends d'ailleurs que c'est bien sa véritable apparence. Dieu bénisse l'Amérique ! Je pense que j'aurais du mal à me comporter normalement si elle m'avait dit qu'elle était en réalité un monstre à la Mars Attack. Je conserve donc mes bonnes manières naturellement et lui fais une rapide visite de l'appartement. La jolie blonde n'a ni soif, ni faim, un vrai colosse. Elle me demande des trucs un peu plus fonctionnels et je souris d'amusement en l'entendant parler de camions. Je la corrige : « On appelle plutôt ça des bus, beauté »
Ce genre d'erreur est aussi adorable que son accent un peu aristocratique.
« Installe-toi, je te prends tout ça. »
La belle s'installe sur mon lit et je vais fouiller les tiroirs. Je prends ensuite ma seule carte de l'État et la pose sur mon bureau. Elle possède pas mal d'endroits que j'ai barré au marqueur rouge. C'était pour montrer à ma sœur les lieux qu'elle devait éviter. J'attrape ensuite un stylo et griffonne mon numéro sur un de mes post-it, trainant sur la table, que je colle ensuite sur la carte. L'objet en main, je reviens vers Sigyn et m'assois sur un petit bout de lit en le laissant sur ses genoux.
« Tiens, voilà New York et les États qui l'environnent. Au dos, t'as aussi un plan des trains d'un côté, et de l'autre, le plan du métro new-yorkais. Nous, on est... » je plisse les yeux pour essayer de voir, mais il semblerait que le nom de mon trou perdu n'apparait pas, et c'est d'ailleurs sans doute pour cela qu'on l'avait choisi avec Susie, à l'origine. « On est quelque part vers ici, dans la bordure avec le Connecticut », j'indique en faisant un petit cercle du doigt pour indiquer la zone. Je pointe ensuite le numéro que je lui ai laissé, dans le coin : « Je t'ai laissé mon numéro, au cas où tu aurais besoin d'aide... ou si ton mari ne te convient plus. » Je lui fais un clin d'oeil entendu, même si je m'attends plutôt à ce qu'elle m'écrase la carte contre la face pour essayer de me la faire manger. Quoique Sigyn n'est pas comme ça. D'ailleurs, elle a même une façon bien courtoise de dire que je chlingue, en m'envoyant à la douche. Quand je me regarde dans le miroir, n'empêche, je me dis qu'elle a bien raison.
« À tout de suite », je dis en lui faisant un signe de la main.
Je quitte la chambre et commence à me déshabiller avant même d'arriver dans la salle de bain, laissant la combinaison troué trainer dans un coin. Ça me désespère de devoir en confectionner une autre, mais ce sera une occasion de faire le nouveau modèle auquel j'ai pensé... non approuvé par Susan, pour pas changer. Je prends une douche brûlante et surtout très rapide, comme si je craignais que Sigyn s'en aille pendant ma brève absence. J'espère dans le fond qu'elle dirait au revoir avant, mais elle est un peu trop mystérieuse pour que j'en ai la certitude. En sortant, je me rends compte que j'ai oublié de prendre des affaires avec moi. Je m'en fous un peu mais je sais que la belle va encore trouver une occasion de râler en remarquant que je me balade à moitié à poil. Je m'enroule une serviette autour de la taille, foutant trois plus d'eau par terre que Sigyn quand elle était sortie de la douche, et ouvre la porte que je n'avais même pas pris la peine de verrouiller pour aller dans la chambre.
« Je récupère mes affaires. Profite ! », je lance en ouvrant l'armoire pour farfouiller à nouveau dedans. C'est marrant comment ma sœur m'envahit tellement que j'arrive à trouver un de ses débardeurs entre deux paires de chaussettes. C'est bien d'avoir trop de fringues, mais c'est encore mieux de savoir où les ranger. Je me prends un caleçon, un jean, une ceinture, un marcel et je dégage rapidement avant de me faire houspiller pour exhibitionnisme. Je ferme la porte derrière moi et m'habille un peu plus loin. Une fois vêtu, je fais une escale à la cuisine pour me prendre deux grands verres d'eau et m'ouvrir un paquet de M&M's à titre de réconfort après l'effort. Comme tout terrien qui se respecte, je crève un peu la dalle et ma petite aventure de tout à l'heure m'a fatigué. J'ai conscience que mon corps n'a pas tout à fait récupéré et c'est grâce à Sigyn si je tiens encore debout. Je lui en suis vraiment reconnaissant et je le lui montre à ma façon. Comme elle n'est pas d'ici, je me demande si elle sait interpréter les signes ou s'il va falloir que je la remercie directement. Ouais, c'est sûrement la moindre des choses. Je remplis encore un verre d'eau et me dirige à nouveau vers la chambre avec, dans l'autre main, mes M&M's. J'ouvre la poignée avec le coude et sourit à la belle en entrant. Je tends les deux mains, lui laissant le loisir de choisir, avant de tout poser sur la table de chevet. Histoire de pas rester debout les bras ballants, je tire mon siège de bureau -ces trucs de flemmard qui s'enfoncent quand tu t'adosses bien dessus- et m'assois.
« Au fait, merci pour tout à l'heure... » Comme la reconnaissance est un truc qui ne me va pas trop, je relance : « Je ne connais pas la monnaie que vous utilisez chez vous, mais y a des dollars qui trainent un peu partout dans tous les tiroirs, si tu en as besoin. En tout cas, tu peux rester ici tant que tu veux. »
« J'ai les mains faites pour l'or et elles sont dans la merde ! » ► SCARFACE
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Sujet: Re: "Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn)
"Can my day get any worse ?" ♤ Challenge accepted (Pv. Sigyn)